Je mange rarement à l’extérieur un jour de semaine. Quand ça m’arrive, je suis toujours étonnée de voir que toutes les tables du restaurant sont occupées… un mardi ou mercredi soir.
Récession ou pas, les Québécois aiment aller au resto. Manger en bonne compagnie c’est un vrai plaisir de la vie. Plutôt que de se priver, comment peut-on en avoir plus pour son argent?
Voici quelques astuces.
Rechercher les coupons
De nombreux sites offrent des bons de réduction de restaurants. Pour la région de Montréal, incluant la Rive-Nord et la Rive-Sud, on peut aller voir sur le site restomontreal.ca. Le site Publi-coupons en propose également.
Les restaurateurs n’échappent pas à la mode des sites d’achats groupés. Plusieurs offres alléchantes se retrouvent sur des sites comme Groupon, qui a acquis récemment le site Restoboom, Tuango ou Le Renard, pour ne nommer que ceux-là.
Le « repas partage » entre amis
Vous êtes le même petit groupe qui casse la croûte tous les mois au resto? Pourquoi ne pas proposer une formule de « potluck » ou repas partage où chacun apporte un plat? On alterne, comme ça vous ne recevez qu’une fois tous les quelques mois. Ça coûte beaucoup moins cher (alcool compris). On peut partir à l’heure qui nous convient. On peut même organiser une corvée de vaisselles autour d’un digestif ou d’une tisane…
Toutes les formules sont possibles : un mois sur deux au resto, l’autre mois quelqu’un nous reçoit chez lui, selon ce qui nous convient.
Le pique-nique
Un récent sondage de Visa Canada révèle que 60 % des Canadiens vont au casse-croûte au moins une fois par semaine. De ce nombre, près des deux tiers dépensent entre 7 $ et 13 $ pour ce repas midi.
Apporter son lunch coûte en moyenne entre 2 $ à 3 $ par jour. En bout d’année, ça peut faire une différence pour ceux qui ont de la difficulté à épargner ou simplement à rembourser leurs dettes.
Pourquoi ne pas casser la croûte avec ses amis ou collègues de bureau dans un parc? Quand on sort au resto, c’est souvent pour changer d’air. En apportant son lunch en pique-nique, c’est un bon compromis, quand la saison le permet, bien sûr.
Brunch et menu table d’hôte
Pour les retraités, ou ceux qui ont des horaires atypiques, le lunch ou le brunch peut se révéler un choix plus économique. On peut déjeuner et dîner du même coup, et simplement souper ensuite. Les menus tables d’hôte du midi sont souvent moins dispendieux que ceux du soir. Ça peut faire une réelle différence dans les restaurants plus raffinés ou branchés.
Sauter l’apéro ou le dessert
Ce qui coûte cher, c’est souvent les apéritifs ou le vin. On peut opter pour un «apportez votre vin» ou décider de prendre l’apéro à la maison. Le dessert fait également augmenter la facture. On peut adoucir la note en le prenant plutôt à la maison en bonne compagnie.
Partager un repas ou une entrée
Bien des restaurants servent des portions gargantuesques. Une bonne façon d’économiser et d’éviter le gaspillage c’est d’opter pour le partage. Ça peut être une entrée, un repas et/ou le dessert. On peut également prendre deux entrées. C’est souvent bien suffisant quand on a une petite faim.
L’idéal c’est d’avoir dans son budget familial une ligne consacrée aux dépenses de restaurants. C’est la meilleure façon d’éviter les mauvaises surprises et surtout, de se gâter selon ses moyens.
Quels sont vos trucs pour manger dehors sans vous ruiner?
Lors de voyages afin d’économiser sur le temps, spécialement pendant le trajet, nous recherchons les épiceries qui ont un comptoir repas préparés, tels les Métro Plus, Iga, etc. Les coûts sont très avantageux et le temps qu’on y consacre dépend de nous et non pas du temps de service d’un restaurant régulier.