Les taux d’intérêt sont historiquement bas. Beaucoup d’acheteurs résidentiels accèdent à la propriété en examinant essentiellement leurs mensualités hypothécaires.
Mais connaît-on les coûts totaux associés à la propriété? Est-ce vraiment un bon investissement? Pourquoi n’existe-t-il pas de vraie étude mesurant ce qu’il en coûte réellement aux heureux propriétaires?
Ces questions financières chicotent avec raison le chroniqueur financier du Globe & Mail, Rob Carrick. Voici quelques-uns de ces grands mystères financiers, auxquels j’ai ajouté mon grain de sel.
Louer aux baby-boomers
Pourquoi les investisseurs n’achètent-ils pas de jolis condos en ville afin de les relouer aux baby-boomers retraités? Ils sont de plus en plus nombreux à souhaiter devenir locataires. C’est peut-être là qu’il y a encore quelques sous à faire…
Retraite hâtive : attention!
Pourquoi y a-t-il encore autant de retraites précoces? Se retirer de la vie active quand on a encore une trentaine d’années devant soit, ce n’est pas toujours le meilleur choix financier. L’avenir se situe dans la retraite progressive, croit M. Carrick. La semi-retraite, le travail à temps partiel, des voies à privilégier.
L’épargne étude : on l’oublie
Pourquoi les parents sous-utilisent-ils autant les régimes enregistrés d’épargnes-études (REEE)?Privilégier le REEE avant le CELI quand on a des enfants, c’est la chose à faire. Sinon, notre progéniture risque de décrocher une « maîtrise en endettement », remarque le chroniqueur.
Il existe encore au Québec une grande méconnaissance du REEE. Par exempe? Le REEE peut également être ouvert par les grands-parents, un membre de la famille et même un ami. Et il n’est pas réservé qu’à ceux qui souhaitent étudier à l’université. Pour en savoir plus, lisez mon billet "Épargnes-études: pas seulement pour les riches".
L’attrait du millionnaire
Pourquoi cet attrait pour les livres qui nous proposent des recettes pour devenir millionnaires? On oublie trop souvent que les millionnaires ne sont pas ceux qui les achètent, mais bien ceux qui les écrivent…
C’est comme les jeux de hasard… Malgré la crise financière, Loto Québec a vendu annuellement près de 2 milliards de produits de loterie depuis 2008. Ça exclut les revenus des casinos. C’est le ratio de ventes par personne le plus élevé au pays, disait en 2009 le PDG de Loto Québec en entrevue à la radio de Radio-Canada.
On continue d’acheter des billets même si nos chances de gagner le gros lot sont de moins en moins élevées avec la création de nouvelles loteries comme le Super 7 (1 chance sur 21 millions) et Lotto Max (1 chance sur 29 millions). La 6/49, c’est une chance sur 14 millions, pour ceux qui se le demandent… On nous vend du rêve, du vent.
Épargne : vive les prélèvements automatisés!
On est prêt à payer un téléviseur HD sur une période de 36 mois. Mais quand il s’agit de mettre en place des mécanismes d’épargne automatisés, on ne croit pas en avoir les moyens. Alors que le crédit à la consommation gruge véritablement notre budget, les prélèvements automatiques (petites sommes placées chaque semaine ou chaque mois dans un compte d’investissement, dans un REER ou un CELI) nous permettent d’épargner sans nous en rendre compte. En gros, j’épargne avant, j’achète après.
Avez-vous d’autres exemples d’aberrations financières?
Une résidence unifamiliale…c’est à peine mieux qu’un loyer.
Au bout de 25 ans ou 30 ans tu récupères en étant chanceux les paiments en
vendant. Mais tu as payé trois fois son prix.
J’ai eu deux maisons dans ma vie. Les différences marquantes sont la promiscuité,
les taxes scolaires et municipales, le déblaiement en hiver, le gazon en été, les
réparations et l’entretient.
bravo sophie
Concernant l’épargne : qui peut dire qu’en sortant de l’école avec son diplôme qu’il ne s’est pas endetté? Pas beaucoup. Avant même de commencer dans la vrai vie, on s’endette. C’est comme débuter par la fin!
C’est un voeux pieux de faire des épargnes quand tu as une famille à nourrir. Les besoins financier sont grand juste à répondre à l’essentiel puisque les salaires ne suivent pas le rythme des hausses de prix. Je peux dire que cela pourrait appuyer le fait que les gens participent beaucoup aux lotteries… tout le monde veut améliorer son sort selon ses moyens.
Tout serait tellement plus simple si l’argent poussait dans les arbres, la nature est mal faite
je suis pour l, épargne mrnsuel ca donne de bon resultats.je suis conseillere financieres depuis 31 ans .gisele
À la retraite, on se fait arnaquer par les gouvernements qui dépensent plus que ce qu’ils ont dans leur budget. Si en bon père de famille, l’on fait la même chose que les gouvernements, l’on se retrouverait vite en faillite, on ne peut pas avoir plus de revenus. Les maisons sont mieux qu’un REER comme investissement, à la retraite le gouvernement nous taxes et nous ne faisons plus d’argent avec les REER tandis que les maisons prennent plus de valeur. À notre mort, les gouvernements prendront 50% de nos REER restant. Quel impôt pour notre succession. La maison est toujours là et n’est pas imposable comme le REER. Je suis rendu à utiliser mes REER, je ne ferai pas long feu avec les intérêts que ça rapportent, sans calculer les pertes des dernières années. J’ai 67 ans et retraité depuis 17 ans. J’ai fait mon argent avec les propriétés et j’en ai perdu avec les REER. Achetez des REER et le gouvernement s’enrichira de plus en plus.
La facilitité de l’endettement n’encourage pas l’épargne,,si on ne peut pas acheter une laveuse ou une voiture à zero cash alors on sera obligé à épargner..