On dit souvent qu’à deux, c’est mieux. Mais qu’en est-il financièrement pour ceux qui vivent seuls, avec ou sans enfants?
Quand on n’a personne avec qui partager les frais de logement et son panier d’épicerie, ça coûte une beurrée.
Bien planifier et gérer ses finances peut faire la différence entre dépendre de l’assistance sociale ou avoir une vie décente.
Détenir une assurance invalidité
Certains célibataires ne regardent pas à la dépense. Ils ont peu de comptes à rendre et vivent au jour le jour. Mais qu’arrive-t-il si on tombe malade, si on a un accident et qu’on ne peut plus gagner sa croûte?
Dans de tels cas, les travailleurs autonomes ou ceux qui ont des enfants à charge sont particulièrement vulnérables. Seuls un bon coussin financier ou une assurance invalidité peuvent alors nous sortir du pétrin.
Il est important de vérifier auprès de son employeur si le régime d’assurance collective couvre l’invalidité à court terme et à long terme.
Selon l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes (ACCAP), un travailleur sur trois connaîtra au moins une période d’invalidité supérieure à trois mois, et ce, avant l’âge de 65 ans.
Si votre employeur n’offre pas d’assurance invalidité, vous pouvez souscrire à une assurance individuelle auprès d’un agent d’assurance de personnes. L’avantage c’est quelle demeure en vigueur même si vous changez d’employeur.
Pour en savoir plus, consultez le Guide sur l’assurance invalidité produit par l’ACCAP.
Consulter un expert financier
Au moment de produire leur déclaration de revenus, les célibataires devraient consulter un comptable spécialisé auprès des particuliers ou un planificateur financier, par exemple. L’idée étant bien sûr de ne rien oublier.
Je pense ici aux différents crédits d’impôt comme le montant pour personne vivant seule. Revenu Québec vous permet de réduire votre impôt à payer si vous vivez seul ou avec une ou des personnes mineures ou que vos enfants majeurs sont à temps plein aux études.
Reprendre le contrôle après une séparation
Personne n’étant à l’abri d’une séparation ou d’un divorce, de nouveaux célibataires qui doivent se partager des actifs en commun c’est de plus en plus monnaie courante.
Selon un sondage récent de TD Canada Trust, la majorité des Québécois possèdent une propriété (62 %) et ont un compte-conjoint (56 %). N’oublions pas non plus la carte de crédit conjointe et les versements au REER du conjoint. Cette « interdépendance financière » peut créer des situations difficiles après la séparation.
Encore là, mieux vaut consulter un expert financier qui pourra nous aider à y voir plus clair. L’idée c’est de reprendre ses finances en main et de se bâtir un plan réaliste.
Avez-vous une assurance-invalidité?
Pour en savoir plus :
Qu’est-ce que la planification financière? (Institut québécois de planification financière)
L’Autorité des marchés financiers (AMF) vous renseigne sur vos finances personnelles