L’économie des « apps » a créé près d’un demi-million d’emplois depuis 2007 seulement aux États-Unis. De quossé? Oui, oui, il s’agit bien de ces petits logiciels que plusieurs d’entre nous téléchargent dans leur téléphone intelligent (iPhone ou Android) souvent pour jouer.
Une « app » ou application, c’est une façon de joindre le client où qu’il soit, explique dans le Business Week le journaliste Douglas MacMillan. Selon lui, les « apps » changent la manière de faire des affaires.
Tout a commencé en 2007, lorsque le iPad a été lancé et que Facebook est devenu une plate-forme ouverte. Il existe des centaines de milliers d’apps (applications) que l’on peut télécharger gratuitement ou en déboursant quelques sous, sur App Store, par exemple.
Plusieurs jeux popularisés sur Facebook sont de vraies mines d’or. Je pense à l’entreprise Zynga qui a créé le jeu FarmVille et qui compte aujourd’hui 232 millions de joueurs actifs tous les mois ! L’application elle-même ne coûte rien, mais vous devrez acheter des semences, des fertilisants, du bétail et d’autres trucs virtuels pour cultiver votre ferme. Vous payerez alors avec de l’argent de votre compte de banque…
Le reportage du Business Week, qui date de 2009, nous donne quand même un bon aperçu de ce marché où les barrières à l’entrée sont presque inexistantes. Des milliers de jeunes programmeurs créent chaque jour des « apps » qu’ils mettent en ligne, souvent gratuitement.
Toutes les entreprises qui sont bien implantées sur le web ont déjà lancé leur propre application (YouTube, Google, Facebook, la presse mobile, LeMonde.fr…). Ça leur permet d’être rapidement accessibles de plusieurs plateformes (Android, iPhone, iPad, iPod) et la configuration serait, semble-t-il, plus facile à lire selon le type de téléphone que vous utilisez, par exemple.
Des emplois aux États-Unis et chez nous?
Alors que le taux de chômage américain franchissait la barre des 10 % à la fin de 2009, le secteur des « apps » créait des emplois, affirme l’économiste Michael Mandel mandaté par la firme TechNet pour analyser ce marché. Maintenant que l’économie prend du mieux, ça augure plutôt bien pour ce secteur, croit-il.
Au Québec, il manque de diplômés et de relève dans le secteur des technologies de l’information et des communications (TIC). Selon la publication 2012 Les carrières d’avenir de Jobboom, des milliers de postes devront être comblés dans les prochaines années.
Types d’emplois demandés :
- Analystes en informatique
- Consultants en informatique
- Programmeurs et développeurs interactifs
- Agents de soutien informatique
Programmes d’études gagnants :
- Bac en sciences de l’informatique
- Bac en génie informatique
- Bac en génie logiciel
- Bac en génie des technologies de l’information
- DEC en techniques de l’informatique (spécialisation en gestion de réseaux informatiques)
Croyez-vous à cette nouvelle économie? Quelles sont vos apps (applications) préférées?
J’adhère le plus tardivement possible à toute forme de nouvelle technologie qui
finalement, vise à soutirer, le plus possible de l’argent des consommateurs.
Je résiste le plus possible à cette ivresse. Mais maintenant, à très bientôt 67 ans, je
considère la téléphonie sans fil comme un élément de sécurité.
Mais toue cette frénésie reliée aux APPs ne m’atteint pas.