Soyons optimistes, nous aussi!

Funemployment_Info_IS Par Sophie Stival

On nous dit (je m’inclus dans le groupe) que nos finances publiques sont malades, que nous sommes trop endettés, peu productifs et j’en passe. On a toujours mille raisons d’être pessimiste.

Un groupe d’économistes et de dirigeants d’entreprises français a décidé qu’il fallait que ça cesse. Ils font le pari de combattre ce vent de pessimisme en misant sur ce que la France a de positif, nous apprend le magazine en ligne Eco 89.

Comment? En redonnant une place à ceux qui innovent et qui dynamisent l’économie. Pour ce faire, ils ont lancé il y a quelques semaines le site Tous Optimistes. Une initiative audacieuse et originale. Y a-t-il des exemples comparables au Québec? La réponse est oui.


Le site Tous Optimistes souhaite redonner confiance aux citoyens. Il « n’offre ni point de vue politique ni échange entre experts, mais il veut ouvrir le débat à chacun et à toutes les initiatives, pour mobiliser ceux qui veulent aller de l’avant… ». Bien que l’idée semble un peu simpliste, ce site propose des solutions, des initiatives privées et suscite des réflexions.  

Au Québec : 1 idée pour gagner
Chez nous, le journaliste économique Pierre Duhamel a lancé le mois dernier le projet : « 1 idée pour gagner ». Cette initiative contribue à rétablir une vérité qu’on oublie parfois, les Québécois sont des entrepreneurs dynamiques.

M. Duhamel parcourt présentement la province à la recherche d’entrepreneurs « aux réalisations étonnantes et innovatrices », qui sont méconnus du grand public.

En lisant les portraits de tous ces entrepreneurs qui stimulent notre économie, on comprend l’idée qu’il défend. « L’entrepreneuriat est toujours vigoureux chez nous, la relève abondante et (…) notre économie est plus solide qu'elle n'en a peut-être l'air », dit-il.

Pierre Duhamel croit que le succès est contagieux et que faire connaître ces « nouveaux » entrepreneurs donnera le goût d'entreprendre à plusieurs lecteurs. Nous le souhaitons tous.

Qu’en pensez-vous? Sommes-nous trop pessimistes?

 

7 réflexions sur « Soyons optimistes, nous aussi! »

  1. Tous optimiste. Voyons de près.
    Ce ne sont pas les petits entrepreneurs ni les petites entreprises qui ont plombés l’économie mondiale. Ce sont les Banquiers de Wall-Street et de Londre. De plus la Chine a aussi une part de responsabilité en maintenant de manière artificiellement basse la valeur de sa monaie (d’au moins 25-30%).
    Ils ont créés des millions de chômeurs en moins d’une décennie dans le monde Occidentale. Alors que nous réserve l’avenir si à toute les décennies notre économie est jetée par terre par une minorité de gens riches qui échappent à toute règlementation?
    L’audace, l’audace disait Le Générale George Patton héro de la 2ième guerre mondiale, lui qui admirait la France. L’optimisme oui et l’audace oui, mais alors que faire lorsqu’il n’y a pas de marché pour acheter nos produits parce que non concurentiels.
    Alors la recette maintenant est la suivante. Aux USA comme ailleurs dans le monde il y a une pression vers le bas des salaires et des avantages sociaux pour faire face à la concurence grandissante des pays Asiatiques.
    Le problème c’est que des revenus à la baisses rapportent moins d’impôt et que tôt ou tard un gouvernement comme les USA sera devant l’obligation de diminuer ses dépenses en programmes de toutes sortes et en investissement dans la défense. Une défense affaiblie veut dire un danger pour les pays libres.
    Une voie d’avenir c’est l’inovation technologique à mon sens c’est la voie d’avenir car autrement comment être concurentiel dans des domaines où les salaires sont très bas et le coût de la vie élevé comme dans les pays développés.
    Une autre voie d’avenir c’est ce qui va se passer dans des pays comme la Chine, le Vietnam et le reste de l’Asie lorsque les travailleurs voudront une meilleure par du gateau, de meilleurs salaires dees meilleures conditions de vie.
    Peut-être la sitation actuelle n’est que temporaire et que tôt ou tard les économies vont s’ajuster. Reste à voir.
    Rappelons nous que la France après le long règne de Louis-XIV était presque ruinée et près de la faillite et que les USA dans les années 1930 avaient 25% de chômeurs.
    Il n’en demeure pas moins que l’humanité a une capacité d’adaptation qui est remarquable et que l’avenir peut être vue comme étant prometteuse.

  2. Notre système capitaliste : La consommation
    Pour consommer, il faut en avoir les moyens.
    C’est un principe de symbiose.
    Ils créent des emplois…quelle merde!
    Presons ça dans l’autre sens.
    Une industrie a besoin de main-d’oeuvre pour opérer.
    La main-d’oeuvre a besoin d’un salaire décent pour acheter.
    Méchant cercle vicieux controlé par les banques centrales en association avec les riches. Même si ce système est en place pour éviter un crash national ou mondial, la mondialisation étant un des paramètres de sécurité pour les riches, ça finira bien par merder un jour.
    Jouer au Monopoly avec des tricheurs n’a rien d’intéressant.

  3. Optimisme bien souvent rime avec crétisnisme. L’esprit critique ne doit pas être vu comme une valeur négative. J’en ai vu moi des tonnes d’imbéciles achetant des actions d’internet parce qu’ils étaient optimistes et parce que des journalistes paresseux et moutons et même véreux sans jugement critique prétendaient au nom de l’optimisme collectif, savoir que Nortel et le secteur en avait pour des décennies de croissance et de profit. J’ai vu la même chose dans l’immobilier aux USA et en Europe. L’optimisme sans le jugement critique, le recul et la réflexion, ne donne rien de bon.

  4. @Marc Authier
    J’APPROUVE ENTIÈREMENT. La société telle que nous la connaissons actuellement
    ne favorise pas du tout le positivisme, lorsqu’on est conscient.
    Faut voir plus loin que le bout de son nez.
    Plutôt que de me débattre dans le milieu j’aimerais bien plus changer ce milieu.
    Pour ceux qui savent que nous sommes manipulé depuis l’enfance, ce n’est pas facile.

  5. Sommes-nous trop pessimistes?…NON!…seulement réalistes.
    « La fin d’une époque, qu’est-ce que cela signifie au juste ? Sans aucun doute la fin d’une longue période de relative stabilité, fondée sur les Etats-Unis comme puissance dominante et sur le dollar comme principale monnaie de réserve internationale. Je prévois une ère d’INSTABILITÉ POLITIQUE et FINANCIÈRE, dont on peut espérer qu’elle sera suivie de l’émergence d’un nouvel ordre mondial »
    GEORGE SOROS (financier milliardaire américain) dans son livre « La vérité sur la crise financière » p.203. ( livre sorti en septembre 2008, un mois avant la déclaration de la crise financière d’octobre 2008).

  6. Est optimiste celui qui sait distinguer un état temporaire et transitoire et ce qui ne l’est pas. La plupart des optimistes aujourd’hui sont des imbéciles qui n’ont aucune capacité d’analyse ou indépendance d’esprit. Cela étant dit, les médias aujourd’hui tout comme les politiciens et les manipulateurs de la publicité, cultivent l’ignorance et entretiennent la haine de l’histoire. Et comme on sait, qui ne connaît pas l’histoire, se condamne à répéter éternellement les mêmes erreurs. On a le droit et le devoir aussi d’être pessimiste lorsque cela correspond à une vision de la situation actuelle qui risque de se prolonger. Au fait nous nous dirigeons en Occident tout droit vers une dépression économique qui sera terrible et durera une dixaine d’années.

  7. @Marc Authier
    « …les médias aujourd’hui tout comme les politiciens et les manipulateurs de la publicité, cultivent l’ignorance et entretiennent la haine de l’histoire. »
    Entièrement d’accord et pour corroborer ton commentaire une citation de John Swaiton, éditeur du New York Times, lors de son discours d’adieu:
     » La presse libre n’existe pas. Vous, chers amis, le savez bien, moi je le sais aussi. Aucun de vous n’oserait donner son avis personnel ouvertement. Nous sommes les pantins qui sautent et qui dansent quand ils tirent sur les fils. Notre savoir faire, nos capacités et notre vie même leur appartiennent. Nous sommes les outils et les laquais des puissances financières derrière nous. Nous ne sommes rien d’autre que des intellectuels prostitués « .

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