Par Sophie Stival
Septembre 2000. 189 pays réunis. Un engagement commun : réduire la pauvreté et rendre le monde meilleur d’ici 2015. Huit objectifs dits du Millénaire sont adoptés pour le meilleur… ou pour le pire?
Dix ans plus tard, le ciel n’est jamais totalement bleu puisque la vie de millions d’êtres humains n’est jamais rose. C’est ce que constateront cette semaine les chefs d’État réunis à New York pour examiner les progrès accomplis.
L’objectif numéro un de cet engagement : réduire de moitié, d’ici 2015, la proportion de la population dont le revenu est inférieur à 1 dollar par jour. Bien que la pauvreté mondiale ait reculé depuis 10 ans, les plus pauvres le sont encore plus, constate le secrétaire général d’Amnistie internationale Salil Shetty (article de La Presse).
« Plus d'un milliard de personnes vivant dans des bidonvilles ne sont même pas prises en compte dans les efforts déployés pour atteindre les OMD (objectifs du Millénaire), car l'objectif qui vise les bidonvilles ne concerne que 100 millions d'entre elles », peut-on lire dans un récent communiqué d’Amnistie internationale. Selon M. Shetty, les dirigeants doivent exiger des comptes des gouvernements qui ne respectent pas les droits fondamentaux (accès à de la nourriture et de l’eau) de leur population.
Le concept du tiers-monde est né dans les années 50, paraît-il. Aujourd’hui, il existe plusieurs mots pour qualifier les pays les plus pauvres de notre planète. Certains disent qu’ils sont « sous-développés », pour d’autres ils sont « surexploités ». Deux affirmations qui sont sûrement à moitié vraies. Le développement économique à tout prix et pour tous ne pouvant être une fin en soi.
Pour l’écrivain Marc Lévy, tant qu’il y aura des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants dont la préoccupation quotidienne n’est pas de mieux vivre, mais de survivre, l’humanité ne pourra connaître son Siècle des lumières (Leçon de vie, magazine Châtelaine d’octobre 2010).
Qu’en pensez-vous?
Ceux qui dirigent actuellement le monde pensent que la planète est surpeuplée (écolo-fascisme). Or cette surpopulation menace leur pouvoir. Plus la population est nombreuse, plus elle risque d’échapper un jour au contrôle de la minorité qui gouverne contre l’intérêt de la majorité.
De plus, les Maîtres du Monde considèrent qu’une majorité de la population est inutile ou non-rentable. La plupart des « citoyens ordinaires » ont une valeur négative pour le système économique.
Par ailleurs, du point de vue des Maitres du Monde, la principale cause de la pollution est la surpopulation. Si les humains étaient 5 fois moins nombreux sur la planète, il y aurait 5 fois moins de pollution. Plus il y a d’humains sur la planète, et plus se réduit la quantité de CO2 et de pollution par humain que l’écosystème peut absorber. Et plus se réduit également la part de ressources naturelles (eau, nourriture, énergie, matières premières) disponibles pour chaque humain.
Si tout le monde vivait comme les Américains, l’humanité aurait besoin de 5 planètes comme la Terre. Mais si les humains étaient 5 fois moins nombreux, une seule planète serait suffisante. Le problème de la pollution et des ressources naturelles serait résolu sans qu’il soit nécessaire de renoncer à l’organisation économique et au mode de vie actuels.
Une alternative serait que l’humanité renonce à la société de surconsommation et aux profits qu’elle permet de générer. Pour les Maîtres du Monde, cette solution est inacceptable. Une seconde alternative serait que l’humanité investisse massivement dans des nouvelles énergies et des nouvelles technologies qui dégraderaient moins l’environnement. Mais les énergies alternatives ne parviendront pas à satisfaire entièrement les niveaux de consommation actuels. Enfin cela coûtera cher, et sans réduire le danger d’instabilité sociale.
Les Maîtres du Monde ont donc choisi la première solution: permettre aux plus favorisés de conserver les avantages d’une société industrielle hautement polluante, mais réduire la pression globale sur l’environnement et les risques d’instabilité sociale en ramenant la population mondiale à 1 milliard d’habitants d’ici le milieu du 21è siècle.
Joli Infomatch… l’élimination de la pauvreté par l’élimination des pauvres…
Moi, je suis positiviste et je crois que si on développe la technologie, on pourra faire des immeubles de 100 étages en fibre de carbone et nourrir tout le monde facilement… la capacité de production de la nourriture pourrait se décupler comme le décuplement de la puissance des ordinateurs…
Le pire problème est effectivement socio-politique. J’avais des subventions du CNRC et j’ai dûe impliquer la GRC qui a fait un cover-up… il semblaient fortement y avoir des questions de financement de parti politique là dessous… bien que je ne considérais pas cela comme mon problème… mon problème était l’acte criminel (art 128) (cover-up) peu importe à qui il profite…
La SQ n’a pas prit en charge mes allégations contre la GRC alors quand Charest parle de laisser la police faire la job dans l’industrie de la construction c’est louche…
J’ai été voir un juge de la cour du Québec qui m’a retourné du revers de la main et bénéficié de l’intimidation physique de l’agent de service…
Donc je n’ai plus de subvention, mon épouse est partie pour un fonctionnaire…
Je pense qu’il va falloir faire du ménage dans cabane si on veut pouvoir aider les autres, et je salue le courage de Maitre Bellemare.