Les sommets économiques à l'ère de la mondialisation rassemblent de plus en plus de pays. Du G7, au G8, au G20, on parle maintenant de la voix du G172. La prochaine rencontre qui se tiendra à Toronto dans quelques jours coûtera près d'un milliard de dollars aux Canadiens. Au-delà du prix astronomique lié à la sécurité, quelle est la raison d'être de ces réunions? Quand ont-elles débuté?
Le G7 et le G8
Le Canada se joint au G6 (1975) pour former le fameux G7 dès 1976. En 1998, la Russie se greffe au groupe pour former le G8. À l’origine, ces rencontres étaient informelles. On y discutait surtout de partenariats et d’enjeux économiques mondiaux.
Ces pays sont : les États-Unis, le Japon, l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni, l’Italie, le Canada et la Russie.
Avec le temps, les rencontres annuelles se sont structurées davantage. Le dialogue entre les plus grandes puissances mondiales n’est plus seulement économique ou financier. On discute des problèmes climatiques, de famine, des conflits qui existent.
Je vous l’accorde, on y fait aussi de belles déclarations devant les télévisions du monde entier. On signe parfois des ententes. Certaines sont respectées, d’autres non. Par exemple? On a mis en place une base de données sur les pédophiles recherchés (échanges d’informations) au sein du G8. Mais les promesses d’aide au développement des pays africains n’ont pas toujours été respectées.
La mondialisation de l’économie ne fait pas que des gagnants et on voit naître un mouvement qui dénonce le peu de place accordée aux pays plus pauvres. Les « altermondialistes » sont de plus en plus présents à ces rencontres. Ils prônent la justice économique, l’autonomie de peuples, la protection de l’environnement… Mais le mouvement est très peu homogène et les méthodes de protestation préconisent parfois l’affrontement physique.
Le G20
En 1999, à l’initiative de l’ex-ministre des Finances Paul Martin, on élargit le groupe afin qu’il représente mieux l’économie mondiale. Le Groupe des 20 est toutefois créé en marge du G8. On souhaite établir un plus grand dialogue entre les différents chefs mondiaux. Chaque continent est désormais représenté.
Le Groupe des 20 réunit : Afrique du Sud, l’Australie, les États-Unis, le Canada, le Mexique, l’Argentine, le Brésil, l’Arabie Saoudite, la Chine, la Corée du Sud, l’Inde, l’Indonésie, le Japon, la Turquie, l’Allemagne, la France, l’Italie, le Royaume-Uni, la Russie et l’Union européenne.
Le G172
À la veille de la réunion de Toronto, le G20 doit également écouter la voix de ceux qui sont réduits au silence. C’est ce qu’affirment le secrétaire général du Commonwealth et celui de la Francophonie, dans une lettre d’opinion aux médias. Selon eux, le G20 rassemble 90 % du PIB mondial, mais 90 % des pays « seront une nouvelle fois absents de la table de négociation ».
Le bien commun de la planète doit tenir compte des trois priorités suivantes, affirment-ils : l’extrême pauvreté des pays en développement, la situation difficile des femmes (mortalité maternelle et infantile) et les changements climatiques qui touchent beaucoup de pays qui n’en sont pas responsables.
La crise financière mondiale a certainement démontré les liens étroits qui existent entre les économies du monde. Signer des ententes quand on est 20, c’est beaucoup plus compliqué que lorsqu’on est seulement huit. Aujourd’hui, les chefs d’État ne s’entendent pas toujours, mais ces rencontres permettent un dialogue nécessaire si on veut éviter le protectionisme économique. Beaucoup d’experts pensent que le G20 sera l’organe décisionnel mondial dans les prochaines années. On le dit plus flexible (moins bureaucratisé) que l’Organisation des Nations unies.
Qu’en pensez-vous?
« POURQUOI SE RÉUNIR? »…
…POUR RECEVOIR LES DIRECTIVES DES « DÉCIDEURS » DU GROUPE DE BILDERBERG QUI SE SONT RÉUNIS À SITGES EN ESPAGNE DU 3 AU 6 JUIN 2010.
Le Groupe de Bilderberg a été fondé par en 1954 à l’Hôtel Bilderberg à Osterbeek à l’invitation du Prince Bernhard des Pays-Bas, co-fondateur du Groupe avec David Rockefeller.
Le Groupe de Bilderberg est sans doute le plus puissant des réseaux d’influence. Il rassemble des personnalités de tous les pays, leaders de la politique, de l’économie, de la finance, des médias, des responsables de l’armée ou des services secrets, ainsi que quelques scientifiques et universitaires.
Très structuré, le Groupe de Bilderberg est organisé en 3 cercles successifs:
Le « cercle extérieur » est assez large et comprend 80% des participants aux réunions. Les membres de ce cercle ne connaissent qu’une partie des stratégies et des buts réels de l’organisation.
Le deuxième cercle, beaucoup plus fermé, est le Steering Committee (Comité de Direction). Il est constitué d’environ 35 membres, exclusivement européens et américains. Ils connaissent à 90% les objectifs et stratégies du Groupe. Les membres américains sont également membres du CFR.
Le cercle le plus central est le Bilderberg Advisory Committee (Comité consultatif). Il comprend une dizaine de membres, les seuls à connaître intégralement les stratégies et les buts réels de l’organisation.
Pour ceux qui enquêtent sur les réseaux de pouvoir, le Groupe de Bilderberg est un véritable gouvernement mondial occulte. Au cours de ses réunions, des décisions stratégiques essentielles y sont prises, hors des institutions démocratiques où ces débats devraient normalement avoir lieu. Les orientations stratégiques décidées par le Groupe de Bilderberg peuvent concerner le début d’une guerre, l’initiation d’une crise économique ou au contraire d’une phase de croissance, les fluctuations monétaires ou boursières majeures, les alternances politiques dans les « démocraties », les politiques sociales, ou encore la gestion démographique de la planète. Ces orientations conditionnent ensuite les décisions des INSTITUTIONS SUBALTERNES comme le G8, le G20 ou les GOUVERNEMENTS DES ÉTATS.
Voyez-vous que le Groupe Bildeberg et son principal doivent comprendre que sans des mouvements du peuple, notre monde n’existe pas! Moi, je aussi veux G127 (voir http://www.zensimilarity.org), mais mon souhait est ce que tout monde travaile ensemble. Quelqu’un travailent, les autres font rien et demandent l’argent, ça ne marche pas.
Dans un sens le colloque est la pointe de l’iceberg d’un processus de coordination politique et socio-économique qui semble en frustrer plusieurs.
Dans un autre sens, c’est l’affirmation politique de l’ordre elle-même construit par le processus: des infatués qui font des déclarations devant le peuple qui les servent.
De la même façon que l’Inde a reçu les fonctionnaires de Jean Charest, On reçoit les autres… et tous s’entretiennent un l’autre à prétendre faire de quoi…
La principale réalisation de tout cela n’est pas de contrats en Inde ou de justice sur Terre mais l’ordre social avec des fonctionnaires et politiciens qui prédatent sur les peuples…
Pourquoi les G8, G20 ou autres se réunissent-ils dans différentes villes et pays alors que tout ce beau monde pourrait se réunir à l’ONU? N’y a-t-il pas une bâtisse qui existe à New York suffisamment grande et de toute sécurité? À quoi sert cette bâtisse de l’ONU si ce n’est pour toutes ces nations?
Je ne crois pas que pas tous ces G changent grand’chose.S’il y avait véritablement de l’amour
dans ces sommets on verrait des changements. Mais je crois que c’est impossible.Je vous entends
dire: une autre qui reve en couleurs.
Depuis combien d’année que tous les hommes cherchent le point ‘G’
ce n’est pas parce qu’ils sont cloturés qu’ils vont le trouver.