Vous pensez que c’est le bon moment pour investir vos économies en bourse, dans un fonds de placement ou encore dans une maison. C’est du moins ce qu’exprime le dernier sondage national de la Financière Manuvie, une grande société d’assurance et de gestion de patrimoine au Canada. L’indice de confiance trimestriel a enregistré en mars son plus grand bond de la dernière décennie.
S’il est vrai que plusieurs données économiques sont plus vigoureuses, la remontée boursière depuis le printemps 2009 (+65 % au Canada et +75 % aux États-Unis) ne permet plus d’espérer des rendements aussi impressionnants, croient plusieurs experts. Quant au marché immobilier, les règles donnant accès à un prêt hypothécaire seront plus strictes dès le 19 avril. La série de hausses des taux hypothécaires depuis deux semaines pourrait également refroidir cet engouement.
Bien que la plupart des indices boursiers se situent plus ou moins à des niveaux de 25 % inférieurs au sommet de 2008, Vincent Delisle, stratège financier chez Scotia Capitaux, affirmait à La Presse récemment que « le rythme de la reprise boursière risque de s’essouffler ».
Redressement boursier en milieu de récession
L’économie a effectué tout un revirement depuis les sombres données de l’hiver 2009. Mais les « séquelles de la crise demeurent réelles… et les efforts déployés pour équilibrer les finances publiques restreindront le rythme de croissance économique dans les prochaines années », explique-t-il.
Oui, les taux d’intérêt remonteront de leurs bas historiques dans les prochains mois. Et ce sera un autre signal concret que la reprise est en branle.
Selon M. Delisle, deux facteurs expliquent le redressement boursier des derniers mois :
• Premièrement, la bourse se relève toujours en milieu de récession, stimulée par les anticipations de redressement de la rentabilité des entreprises.
• En second lieu, et de façon plus importante, les investisseurs escomptaient une répétition des années 30, ce qui ne s'est pas produit. La normalisation des derniers mois aura donc permis un redressement plus musclé, mais le synchronisme a été conforme aux autres cycles.
Pour le petit investisseur ou épargnant, ce n’est pas simple de comprendre qu’au moment où l’économie se redresse, le marché boursier a depuis belle lurette anticipé la chose. Comme il n’est pas donné à tout le monde de « faire preuve d'audace pendant la tempête » et de conservatisme « lorsque le ciel est bleu ». Le plus simple c’est encore de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier et de confier à un expert de confiance ses épargnes.
Qu’en pensez-vous?
BUY GOLD!!!
Car dans un avenir rapproché, vous allez chauffer vos poêles avec votre argent en papier.
Le mieux n’est pas de confier son argent à un expert, mais bien d’apprendre à investir soi-même de façon à comprendre les cycles boursiers et l’évaluation des compagnies. L’internet contient une foule de renseignements pertinents qu’un investisseur le moindrement aguerri peut utiliser pour trouver d’excellentes opportunités d’investissement. Il est également important pour l’investisseur de développer sa stratégie de gestion de risques pour protéger ses avoirs. La connaissance de l’analyse technique s’avère un outil des plus utiles pour gérer ses risques et, à la portée de tous.
J’ai commencé à faire mes propres investissements à la bourse en janvier 2009. Quinze mois plus tard, après avoir investi mon argent progressivement, je résussi à obtenir un rendement de 300%, ce qui veut dire que j’ai quadruplé mes avoirs en 15 mois. Les dix années précédentes, j’ai investi mon argent selon les judicieux conseils de mon représentant de la Caisse pop et les produits financiers (fonds mutels, certificats de placement, etc.) qu’il m’a vendu durant cette période m’ont rapporté pratiquement rien. D’ailleurs, les fonds mutuels de mon REER que je possède toujours à la Caisse se sont appréciés d’environ 30% depuis le creux atteint en mars dernier. C’est un rendement très médiocre comparé à ce que j’ai obtenu en gérant moi-même mon argent hors REER.
Il faut dire cependant que j’ai investi de 10 à 20 heures par semaine pour faire mes recherches, apprendre les rudiments de la bourse et suivre l’évolution de mes actions. Une somme importante de travail considérant que je travaille également à temps plein. Cependant, mes efforts ont été largement récompensés jusqu’à maintenant. En plus des gains substantiels que j’ai réalisés durant la dernière année, les connaissances que j’ai acquises sont inestimables pour moi.
Bonne chance à tous.