PIGS, c’est ainsi qu’on appelle les pays en difficulté et fortement endettés d’Europe. PIGS pour Portugal, Irlande, Grèce et Espagne (Spain). On ajoute parfois l’Italie à cet acronyme peu glorieux en raison de sa dette publique la plus élevée d’Europe ! Mais c’est la Grèce qui est en ce moment le souffre-douleur.
Les problèmes des finances publiques de ce pays ont fait le tour du monde. On craint qu’Athènes ne fasse défaut sur sa dette (300 milliards d’Euros). Mais pourquoi s’énerve-t-on autant? Plusieurs allégations confirment que la Grèce a joué à la cachette en présentant des statistiques économiques peu fiables, et même en dissimulant l’ampleur de sa dette. L’Union européenne a peur de l’effet domino. Sa devise unique (Euro) est également malmenée.
Faut-il craindre un effet de contagion à toute l’Europe ou même au monde entier?
Après un changement de gouvernement, en octobre dernier, le déficit budgétaire grec a été révisé fortement à la hausse (de 3,7 % à 12,7 % du PIB). Certains ont parlé de tricherie honteuse des gouvernements précédents. Les créanciers internationaux n’aiment pas du tout ce manque de transparence. Le coût d’emprunt de la dette grecque a bondi.
Pour ajouter à l’éclat du scandale, le New York Times écrivait dimanche que certaines banques (comme Goldman Sachs) auraient aidé Athènes à cacher sa dette colossale. Grâce à un montage financier complexe qui remonte à 2001, après son adhésion à l’Union monétaire européenne, la Grèce aurait pu emprunter des milliards à l’insu du public. Commission perçue par Wall Street, selon le NYT : 300 millions de dollars!
Mais faut-il craindre une contagion à toute l’Europe ou bien pire? Le Times répond à cette question. « Une banqueroute du pays affecterait les banques qui lui ont prêté de l'argent et aurait des effets dans le monde entier ». Toutefois, comme c’est le cas pour « les grandes institutions financières sauvées de la faillite par les pouvoirs publics pendant la crise, la Grèce est "trop grosse pour tomber"», écrit le journal américain.
Pas de pitié pour les PIGS
La réalité des habitants de ces pays n’est pas rose. Dans le site d’information européen presseurop.eu on exprime la vision de la Pologne. « Fini le laxisme à l'égard de l'Europe du Sud », annonce le quotidien de Varsovie Dziennik Gazeta Prawna au sujet du Portugal, de l'Italie, de la Grèce et de l'Espagne. « Protégés par l'euro, ces pays […] se sont souvent autorisés à mener des politiques économiques de courte vue, jugées irresponsables – la forte croissance de la zone euro dissimulant leurs problèmes structurels. »
Seules des « coupes budgétaires drastiques et l'imposition d'une discipline financière » semblent être la solution. Mais ceci pourrait se faire au détriment d’une reprise économique qui se fait attendre, observe le quotidien. Les Espagnols aussi ont la vie dure : leur dette publique s'élève à 67% du PIB et l'endettement des consommateurs atteint 177% du PIB ! Et c’est sans parler des chiffres de chômage qui sont démesurés là-bas. Près d’un Espagnol âgé de moins de 27 ans sur deux (45%) est chômeur.
Pour beaucoup d’experts, cette crise constitue le plus important test que doit vivre l’Europe depuis l’avènement de sa monnaie unique en 1999.
Qu’en pensez-vous?
Cessons de jouer voyons la réalité des choses tel quel est ,si chaque individu fesais sa part ,des sacrifices il faut en faire quand c’est le temps et ce tourner vers des horizons plus clément,ceux qui réussisse et bien il ont persister tout en demeurant responsable de leur situation,lorsqu,il y a des découvertes qui devienne avantageuse pour le systeme exemple le del ou LED pourquoi ne pas promouvoir un produit qui me parait avantageux dans beaucoup de sens,plutot que de promouvoir un produit lancer en grande pompe et qui s’averre desastreux du point de vue ecologique ,ex:le fluocompacte,ou est l’erreur.L’erreur est simple c’est la faciliter des choses et la reconaisance plus tard. Merci de m’avoir lu
A+Daniel
quand tu depense plus que tes revenus, que ce soit politique, affaires ou personnel ca ne prends pas un cours pour comprendre qu, un jour tu vas payer la facture , sauf qu, en politique ont te refile les deficits toujours croissant du aux interets qui s, y applique , C, est dommage pour eux et partout dans le monde , ils ne s, en sortiront jamais ,meme si tu es le mieux intentionné, le mal est fais et perdure .Ont ne se gene pas pour dilapider l, argent des contribuables, qui a pour resultats ENDETTEMENTS qui se repercutent sur tout le systeme monetaire . C, est dommage a dire mais aujourd hui a travers la planete , la devise est chacun pour soi et que le plus fort l, emporte .Ca couterais moins cher si on etais au dessus de nos moyens .
En premier lieu, nous nous devons de retenir la maturité examplaire de nos journalistes contemporains en faisant mention de la capacité à rédiger des titres accrocheurs via les dénominateurs communs les plus bas: Des cochons, comme ils disent ci-haut. Pigs you are indeed, monsieurs les journalistes à $0.05.
J’espère (sans trop y croire) que les Nord-américains ne seront pas aveugles au point de laisser passer l’améro (la nouvelle devise pour les trois pays Can. E-U, et Mex.) Toutes ces nouvelles devises, comme l’Euro n’ont qu’un seul but: Le contrôle par une minorité cachée derrière leur propres marionnettes (politiciens) pour acquérir la main mise totale sur les ressources naturelles des pays convertis en désinstaurant systématiquement tout élément de ‘nationalisation’ ou ‘d’aspiration autonome’ pour servir strictement les intérêts dominateurs de ceux-ci. On ne compte plus les effets néfastes sur les cultures européeenes relié à cette fausse unification tirée directement du livre de George Orwell! Les Français sont FINIS! Plus RIEN ne leur appartient! Les Italiens sont FINIS! Même scénario! et j’en passe. Plusieurs européens penseurs ont ardemment mis l’Europe en garde mais non… la classe-moyenne imbécile et grotesquement endetté dans laquelle vous vous êtes tous majoritairement enchainé ne veut rien entendre et ne préfèrez que bêler entre vous même…des choses que surtout les riches n’ont aucun intérêts à entendre…Too late baby! Bonne chance.
QUESTION pour Sophie Sitval
Je ne connais rien a la finance et je me pose beaucoup de question?
Par exemple: TOUS les pays du monde ont une dette…..TOUS sans exception…..Alors a qui le monde entier se doit-il?
Autre question : a mesure que le monde s’est développé (disons par exemple depuis le dix-huitime siecle)… a-t-on imprimé de l’argent nouveau? Il y a beaucoup plus d’argent en circulation qu’à cette époque, le niveau de vie s’est élevé a peu près partout.
Alors? Impriment -t-on des billets a mesure que les biens se créent? Je croyais qu’on POUVAIT creer des biens A CONDITION d’avoir de l’argent….d’où l’endettement de tous..?????
L’oeuf ou la poule?
NOIR TOTAL…….Sophie éclairez ma lanterne!
comme d’habitude, les journalistes vous cherchez à attirer le lecteur avec une présentation alarmiste des évenements ou alors c’est de l’incompétence ce que je ne crois pas.
Il aurait été plus honnête de donner le poids de la Grèce dans l’économie Européenne (je croi 5%) et mondiale.
Vous auriez présenter une vue plus objective des choses et moins pessimiste pour l’économie européenne.
Par contre, je suis d’accord avec vous, c’est un excellent test pour l’Europe et je pense que d’un mal que l’Europe passera sans difficulté naitra un bien qui sera un plus grans contrôle des chiffres annoncés par les Etats de l’Union Européenne et peut être la création d’une Cour des Comptes comme en France pour vérifier la véracité des chiffres annoncés.
L’Europe s’en sortira renforcer.
Je suis étonné que vous ne parliez pas dans cet article du rôle dévastateur que joue dans ce cas les Hedge Funds et les pays du Golfe….
Banks can plunge themselves into trillions of debt systematically and wilfully. Not only do the IMF and EU regulators turn a blind eye. No, EU countries and institutions actually give the banks financial aid with hardly any control over what the banks do with the bailout money transferred from the taxpayers.
The ECB has given truly gigantic amounts of money to banks in addition to the national governments and with practically zero interest rates allegedly to increase liquidity in the markets and all they have got as collateral are government bonds.
The banks, which withdrew money from the economy under the pretext of having so many debts they themsleves engineered, have sat on the taypayer funds as the economy dives, companies go bankupt, so allowing the bankers to buy up assets at rock bottom prices.
But when countries find themselves in debt, they can expect not a cent in the form of help. Instead, they are to be declared bankrupt and handed over to the EU or IMF for the guillotin.
The current crisis embroiling Greece was predictable from the day Greece joined the EMU and was locked into a strong currency, stopping it from devaluing to restore its competitiveness as an exporter. A strong Greek currency and high interest rates may have kept down inflation but it has also made Greece’s products increasingly uncompetitive, decimating its manufacturing, agricultural and tourist base and leading to high unemployment.
The friends of the bankers inside the Greek government who regularly rub shoulders with them at the Bilderberg and World Economic Forum have spent the last few years cheerfully adding to public debt, so allowing the Greek people to be served to the banksters on a silver platter as soon as the officials declare Greece bankrupt, heralding an era of savage spending cuts.
We are supposed to believe the EU regulators didn’t know anything about the derivative translations involving the Greek government and Goldman Sachs that piled so much debt onto Greece until right now.
If Greece goes into bankruptcy, it has to ask for assistance from the IMF, a supra national institutional controlled by the banksters just like the UN (climate gate) and WHO (swine flu gate). But Greece could be just the first country if the banksters have their way.
As the domino’s roll over, the banksters could gain control of Portugal, Spain, Ireland for a start via their EU and IMF vehicles.
However, the Greek people have started a series of strikes as the war with the banksters escalates.
@BREUL
Tous les chiffres et les faits avancés dans ce billet sont documentés. L’Union européenne représente près du tiers du produit intérieur brut (PIB) mondial, ce qui en fait la première puissance économique au monde. Bien sûr, en terme de PIB par habitant d’autres pays la devancent (comme les États-Unis).
La crise financière mondiale qui a sévi en 2008 et en 2009 a creusé les déficits des pays rendant encore plus vulnérables ceux qui l’étaient déjà. L’Irlande, l’Espagne, et beaucoup d’autres pays européens (non seulement la Grèce) ont ainsi vu la qualité de leurs dettes se détériorer. Il y a quelques années, acheter une dette émise par un État ou une banque centrale d’un pays développé était considérée comme très sûre. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Ce qui se passe en Grèce peut avoir de lourdes conséquences pour toute l’Europe puisque ces créances sont émises dans une seule et même monnaie. Si la confiance des investisseurs envers certains pays européens s’effrite, ça pourrait causer une fuite des capitaux. Ce n’est pas seulement la note de crédit de la Grèce qui a déjà été abaissée, l’Espagne a notamment subit le même sort. Heureusement pour l’Europe, la situation n’est pas très rose non plus ailleurs. Il reste qu’avoir une monnaie unique sans politique fiscale commune est un défi de taille que tente de surmonter présentement l’Union européenne.
@Diane Rousseau
L’endettement des États cause présentement de gros maux de tête aux investisseurs (ou détenteurs de ces créances). Il existe la dette intérieure (domestique) et la dette extérieure au sein des États. La dette publique quant à elle représente l’ensemble des engagements financiers pris sous forme d’emprunts par un État (incluant les entreprises de cet État). À ma connaissance, il n’existe pas de pays sans dettes.
Pour voir l’historique de la dette publique, je vous invite à lire le lien suivant (Wikipédia) :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_publique#Histoire_de_la_dette_publique
Pour ce qui est de l’argent en circulation (ou masse monétaire en jargon d’économiste), l’extrait suivant de l’histoire de la monnaie (Wikipédia) pourra, je l’espère, vous éclairer un peu. Ce sont habituellement les banques centrales qui administrent l’activité monétaire soit en retirant des liquidités ou en imprimant des billets (via les banques).
« Pour limiter l’expansion du crédit et donc de la masse monétaire, la banque centrale peut agir pour réduire la liquidité générale ou augmenter les taux de refinancement en monnaie centrale (ce levier a été le moyen privilégié de contrôle de la plupart des banques centrales ces dernières années).
Dans certaines formes d’organisation du contrôle bancaire, les autorités peuvent aussi agir directement sur la quantité de crédit offerte par les banques. Les crédits doivent être remboursés. Lorsqu’ils le sont, la destruction monétaire suit exactement les mêmes règles que la création dans le sens contraire. L’activité monétaire de crédit joue donc dans les deux sens. Si globalement les banquiers freinent puis réduisent leurs crédits, il y aura diminution de la masse monétaire. (…) »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Monnaie#La_cr.C3.A9ation_de_monnaie_scripturale_par_le_cr.C3.A9dit_bancaire