Travailleurs immigrants: employabilité en danger!

OCDE_quad L’an dernier, les immigrants ont gagné de plus faibles salaires que les Canadiens d’origine, ils occupaient généralement des postes à temps partiel ou temporaire (malgré eux), et ce, tout en étant bien souvent surqualifiés. Ceci n’est pas une affirmation gratuite, mais bien le résultat d’une récente étude de Statistique Canada.

La plupart savent que le Québec connaîtra une pénurie de main-d’œuvre importante d’ici 2025 (Conference Board). La récession de la dernière année est en fait un simple sursis à cette panne d’employés à venir. L’écart entre l’offre et la demande de travailleurs se fait déjà sentir dans plusieurs secteurs comme le tourisme, par exemple. Une bonne part de la solution réside dans notre immigration et nous devrions tous nous sentir concernés : le gouvernement, les entreprises et les citoyens.


Il est possible de hausser le bassin de travailleurs « en attirant davantage d’immigrants qualifiés et en simplifiant la reconnaissance des titres de compétence étrangers », propose notamment le Conference Board. Mais pour attirer une main-d’œuvre étrangère qualifiée et scolarisée, il faut savoir les traiter comme des citoyens à part entière. Ça commence par les conditions de travail et le salaire. Certains me diront qu’il y a encore la moitié des entreprises québécoises qui ne sont toujours pas conformes à la Loi sur l’équité salariale (extension pour les récalcitrants jusqu’au 31 décembre 2010), alors, les immigrants… Mais les entreprises n’ont plus le choix! 

Augmenter simplement les seuils d’immigration (gouvernement), ne constitue pas une panacée infaillible. Il faut avant tout garantir à ces citoyens un meilleur taux d’emploi. Pour y arriver, les ordres professionnels et le gouvernement doivent démontrer une plus grande souplesse dans la reconnaissance des compétences et des acquis. De même, pour éviter que ces travailleurs se retrouvent tous à Montréal, assurons-nous de leur donner le goût d’apprendre le français en ayant des attentes réalistes.

N’oublions pas qu’un nouvel arrivant médecin ou ingénieur qui abandonne son métier quelques années (faute de reconnaissance) verra ses compétences rapidement périmées. Un beau gaspillage de capital humain. Aussi, certains immigrants ignorent qu’ils peuvent bénéficier de conseils et de services d’intégration en milieu de travail. Par exemple, l’Hirondelle est un organisme sans but lucratif qui tente d’intégrer ces immigrants en leur offrant de l’aide à l’emploi.  Ce centre, qui a pignon sur rue depuis 30 ans à Montréal, dessert des milliers de gens depuis ses débuts en leur proposant des services de formation, de mentorat, de jumelage en entreprise et des conseils de toutes sortes. Tout ce soutien est gratuit, mais beaucoup l’ignorent. Passons le mot.

Vous sentez-vous concerné par l’employabilité de ces citoyens? 

31 réflexions sur « Travailleurs immigrants: employabilité en danger! »

  1. bonjour, je ne ce pas pour quoi dans quebec ne aide pas pour aperndre l anglais a tout personne que pour un poste de travail besoin aprendre l anglais (immigrante)parce que ce un outil important pour le chance de trouve un travail. merci miguel.

  2. Puisque c’est ainsi, pour tant de pub. pour attirer les immigrants. 90% de ces immigrants ont payer
    cher aux gouvernement canadien pour arriver ici plus des tests de sélection des diplomés.
    et enfin de compte ils mettent les batons dans les roues avec la politiques des ordres professionnelles.
    c,est pas juste, qu,un immmigrant exerce plusieurs années sa profession sans probléme, et il etait bien
    dans sa situation financiere et tous et tout de suite il se retrouve obliger de refaire tous à zéro.
    sans même l’aide de personne,avec même une unjustice dans les salaires, les avantages….,moi à mon avis, il stoper ce fleo d’ immigration. avant de penser à encourager les nouveaux arrivants à venir il faut d’abord leur préparer le terrain pour les acceuilir comme il faut.

  3. Il est évident que Miguel ne maîtrise pas bien le français mais il a néanmois raison lorsqu’il dit que c’est nécessaire d’apprendre l’Anglais pour travailler au Québec. Je trouve déplorable que le gouvernement Libéral ne réagisse pas sur la question du Français langue de travail au Québec. Enfin, c’est comme le reste. Les questions sociales les Libéraux jouent à l’autruche.
    Pour ce qui est de l’article ci-haut je crois qu’elle touche une partie importante du problème. M. Charest a beau faire des ententes avec la France mais une fois ici les ingénieurs et les médecins (pour ne citer que ceux-là) se butent à toutes sortes de problèmes dont le corporatismes des ordres professionnels par exemple. Je n’ai rien entendu aux nouvelles à l’effet que le gouvernement et ces ordres c’étaient entendus sur les immigrant voulant faire partis de leurs membres.
    Et si on tombe parmi les gens qui n’ont pas un métier ou une profession en demande et bien là c’est le chaos ! J’ai une amie Française qui veut immigrer ici mais on ne lui a pas donner de réponse sur la comparaison de son diplôme après plusieurs mois. De plus, je ferais remarquer à nos législateurs que la structure de la formation en vue de l’obtention d’un diplôme au Québec est peut-être à vérifier. Par exemple, en France il faut un an d’études pour obtenir un diplôme d’auxiliaire en puériculture, c’est l’équivalent d’une éducatrice dans un centre de la petite enfance, qui lui prend trois ans d’études chez-nous! Je crois qu’un cours en philosophie n’est pas nécessaire pour garder des enfants. C’est ridicule mais ça se passe ici au Québec. Alors, législateurs de grâce essayer de bien comprendre les défis de l’immigration car une société aujourd’hui doit agir et réagir vite il en va de sa prospérité, son développement et de sa survie.
    Merci

  4. @Miguel
    Pour intégrer le marché du travail au Québec, il est important que les nouveaux arrivants puissent apprendre le français. La maîtrise de la langue anglaise est aussi très utile ( surtout à Montréal), mais puisque le français est la langue officielle du Québec, notre société favorise tout d’abord celle-ci, avant l’anglais. D’ailleurs, le ministère de l’Immigration et des Communautés culturelles (MICC) offre plusieurs types de formations comme des cours de français à temps complet ou partiel d’environ 3 mois tous les 3 mois. Bien sûr, rien n’est parfait. Mais il faut se renseigner, car les ressources sont plus nombreuses qu’il n’y paraît. Voir lien suivant:
    http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/publications/fr/divers/apprendrelequebec.pdf

  5. L’accueil est chaleureuse,
    les politiques sont bonnes, cependant, le gouvernement ne pratique pas ce qu’il prêche. Raisons pour laquelle, même les particuliers sont hésitant. Est-ce par manque de données sur cette réalité? Peut-être , mais je pense que ce qui manquait comme photo a été exposée à la commission B-Taylor.
    Par contre, les commerçants s’en sortent bien. Ils ne demandent pas d’avoir l’expérience nord-américaine pour nous vendre leurs produits et services. Leur approche-client pourrait être un modèle à imiter pour faire renaître l’espoir de ceux qui ont de la misère à participer à la construction de la société à laquelle ils pensent appartenir. Si l’expérience de l’extérieur ne vous intéresse pas qu’attendez-vous pour instaurer un programme travail-étude qui permettrait aux gens de prouver qu’ils sont motivés et capables de gagner sa vie et par-la retrouver l’estime de soi qui se dégrade quand on se retrouve obligé de dépendre de l’aide de dernier recours….

  6. Que d’hypocrisie autour du sujet sensible de l’immigration au Québec.
    Notre sentiment est que « la grande séduction » de la Province pour attirer de nouveaux arrivants consiste dans le seul faît que nous devons d’abord remplir les caisses du Provincial ainsi que du Fédéral et ensuite surtout ne pas déranger avec nos envies (obligatoires pour survivre) de vouloir nous intégrer socialement par la recherche d’emplois entre autre.
    L’hypocrisie de base est de ne pas valoriser nos diplômes et nos compétences à leurs justes valeurs et justes équivalences, IL FAUT DÉCOURAGER LES VOLEURS DE JOBS et c’est là que commence le travail vicieux du « SI T’ES PAS CONTENT RETOURNE DANS TON PAYS ».
    Le niveau de motivation pour l’intégration des nouveaux arrivants consiste essentiellement à puiser dans leurs économies pour faire avancer la machine et éventuellement leur concéder quelques jobs à10pièces de l’heure histoire de….
    Que nos amis forts acceuillants de cette belle province commencent par leur propre examen de conscience si tant est qu’ils en aient et la le progrès sera en marche.

  7. Ce n’est pas demain la veille qu’un immigrant puisse intégrer le marché du travail avec les mêmes facilités qu’un québecois! C’est une histoire de puissances, de lobbys et de chasses gardées qui se cachent derrière les ordres professionnels. Le gouvernement ne peut absolument rien face à un collège de médecins, un ordre d’ingénieurs ou un ordre d’infirmières. Ils sont trop puissants. Le médecin québecois est plus MÉDECIN qu’un médecin africain, européen ou asiatique. Oh non! Les citoyens vont avoir des problèmes en se faisant soigner par ces personnes formées ailleurs. Toutefois, dans les hopitaux, on se tasse comme du bétail, pendant de longues heures, en attente de recevoir des soins. La même situation est identique dans plusieurs corps de métiers. Tenez, l’exemple cité plus haut de l’éducatrice française qui a certainement des compétences en moins par rapport à son homologue québecoise. Ma femme est bachelière en sociologie de l’éducation. Arrivée au Québec, elle termine un certificat en petite enfance à l’université de Montréal, un microprogramme de 2ème Cycle (DESS) dans le même domaine, cumule 3 années d’expérience comme éducatrice et demande ses qualifications au ministère de l’enfance et de la famille. Elle se fait répondre qu’elle ne peut être qualifiée car DANS LES TROIS ANNÉES D’EXPÉRIENCE, ELLE AVAIT TRAVAILLÉ À TEMPS PLEIN UNIQUEMENT PENDANT 33 MOIS, LES 3 AUTRES MOIS À TEMPS PARTIEL. Elle ne peut donc pas être qualifiée!!!! Une éducatrice québecoise, elle, est qualifiée en faisant 3 années de CEGEP et sans aucune expérience SVP! Trouvez l’erreur!

  8. Bonjour,
    @miguel
    Le Québec vous aide pour le français, c’est déjà très bien. Il ne nous aide pas nous les Québécois pour apprendre l’anglais, on paie nous-mêmes les cours si on veut l’apprendre, alors faites comme nous… et c’est ce que je fais je suis de cours d’anglais présentement pour améliorer mon milieu de travail.
    Merci!

  9. Je m’appelle Marie-Paule Jean-Gilles et je suis l’agente de projets au sein du Regroupement des intervenantes et intervenants francophones en santé et en services sociaux de l’Ontario(Rifssso).
    Je suis très intéressée à comprendre les barrières et défis vécus par les professionnels d’expression française formés à l’étranger et qui bien sûr aurait choisi l’Ontario pour s’installer.
    Le Rifssso a un nouveau projet d’appui aux professionnels, d’expression française, formés à l’étranger dans les domaines de la santé et des services sociaux permettra d’outiller les organismes qui offrent des services d’établissement et d’intégration à mieux informer les nouveaux arrivants et néo-canadiens sur le processus pour obtenir leur permis de pratique en Ontario. Par ailleurs, une étude du Rifssso sur les barrières et défis que rencontrent les professionnels formés à l’étranger en santé et en services sociaux lors de leurs démarches pour obtenir leur permis de pratique va permettre d’identifier des pistes d’action afin d’améliorer la navigation à travers ce processus.
    Dans un premier temps, nous invitons tous les professionnels de la santé et des services sociaux de l’Ontario à remplir le sondage ou bien de susciter la participation au sondage des professionnels que vous connaissez d’expression française formés à l’étranger dans les domaines de la santé et des services sociaux(incluant l’éducation à la petite enfance). Le sondage peut prendre 15 à 20 minutes pour être complété et est présentement accessible sur le site Internet suivant : http://www.rifssso.ca
    Soyez assurés que vos réponses resteront confidentielles.
    Date limite pour répondre au sondage: 21 décembre, 2009.
    Pour plus d’information, communiquer avec Marie-Paule Jean-Gilles au
    416.968.6759 poste 24

  10. Bonjour,Le Quebec est une terre de rêve pour pas mal des immigrantes,mais une fois arriver il faut avoir beaucoup de courage pour passer pour plusieres dificultées que nous ,nous attendons pas, IL EST SÛR QU’IL FAUT APPRENDRE LE FRANÇAIS, c’est normal ,on arrive on a beaucoup de santé cela vat bien,nous prennos le travail phisique que la plus par de Quebeqois ne veulent pas faire,quelques années plus tard,nous sommes plus fatigués parce que l’age ne nous perdonne pas.Nous ensayons de trover en travail plus liger pour pouvoir vivre et payer nos impôs.Dans la plus part du temps la question nous est posée,parlez vous aussi ¨(‘ANGLAIS)? Et la réponse c’est NON,nos sommes au Quebec, nous parlons FRANÇAIS. Vous êtes bien genti Monsieur, laisser votre C.V. et nous vous repleront aussitôt que nous auront besoin. Et là vous attendez (………..) jusq’à la prochaine géneration.

  11. Absolument,je conviens avec vous quand il y a tous ces obstacles pour obtenir d travaille…Par ailleurs ce que je trouve asses ridicule de mon point de vue c’est lorsque on vous demande de détenir une expérience de travaille québécoise ou canadienne avant d’être employé dans votre propre domaine. COME ON !!! si tu n’as pas encore ta chance d’exercer comment aurais tu cette fameuse expérience ? Es ce a dire que toutes les expériences que les uns(e) et les autres on acquis a l’étranger seraient nul et non avenues ?

  12. Merci.Je parle plus au suject de l`intègration exclusivement (FRANÇAIS) et que plus tard cella vient un HANDICAPE. Je ne pas le DROIT de changer les lois , mais une aberture d’esprit cella nous aidera.

  13. Si le gouvernement Charest veut augmenter son bassin de travailleurs qualifies, il n a q ua stopper l’exode des Quebecois qui sont partis en Alberta (comme moi) en offrant des incitatifs monetaires…Pourquoi devrais je demeurer au Quebec si je gagne deux fois plus en Alberta? Le gouvernement Charest a beau clamer que l’hebergement est moins cher au Quebec, mais on est encore loin, tres loin de ce que l’Alberta offre.
    Monsieur Charest devrait se reveiller avant qu il ne reste plus de travailleurs qualifies au Quebec.
    Juste dans la petite localite ou je vis, on compte 12000 habitants dont environ 800 sont Quebecois…Faites le meme calcul a la grandeur de la province…ca fait peur
    wake up wake up monsieur Charest

  14. moi je crois que limmigration nest rien qu un mensonge et ce pas juste au quebec . il ne faut pas pointer du doigt le quebec en disant quil acceuille mal il faut juste que le quebec fait venir des immigrants quil ne connait pas et quil se dit que ces immigrants cest comme du betail a qui on fait une faveur donc ils doivent apprendre le francais et langlais en plus puis sils ne sont pas content quils retournent chez eux . dans un autre ordre d idee il ya des immigrants qui arrivent ici et qui ne font pas un seul effort .je trouve desolant que la nature humaine nest pas plus evoluer que ca . personne ne fait deffort pour tuer lignorance et voit lautre comme un probleme ou une menace . il est temps qu une certaine conscientisation se fasse et en passant a quoi a servi les accomodements raissonables juste a depenser largent des contribuables . Il est tempS de se poser les vrai QUESTIONS ET DAGIR .
    devrait on ralentir limmigration pour que les immigrants qui sont deja ici sadaptent. Lemployabilite au quebec est-elle juste pour tous( ca jen doute) .. et finalement requestionner le processus de selection et arreter de se dire que parce que ca vient dailleurs cest moins bon .
    merci

  15. Je voudrais recommander à PE de valider le niveau d’entrée nécessaire pour faire un an d’études en France afin d’obtenir le diplôme d’auxiliaire en puériculture, l’équivalent comme vous dites du dipôme d’une éducatrice dans un centre de la petite enfance qui lui prend trois ans d’études ici au Québec; ensuite additionner le nombre d’années d’études depuis la première année du primaire et je suis certain que vous n’arriverez pas à la même conclusion. C’est ce genre de fausses conclusions qui font croire à certains d’entre nous que notre système d’enseignement serait meilleur et par conséquent nous serions plus compétents que les autres.
    Pour citer Albert Einstein, « la connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information ». Ces professionnels arrivent ici avec des compétences scientifiques et techniques de hauts niveaux. Nous devrions apprendre beaucoup de la notion d’efficacité pour accélérer notre prospérité; si l’infirmière norvégienne par exemple pose des actes sur des humains de Norvège, si nous sommes des humains pourquoi ne serait-elle plus compétente pour pratiquer ici? Elle arrive avec des façons de faire peut être différentes; mais l’objectif c’est de soigner le patient avec des pratiques sécuritaires et efficaces et n’allez pas me faire croire que nous en détenons le monopole avec un système de santé digne de certains pays qualifiés de tiers mondes. En ce qui me concerne, j’ai appris à prendre tout ce qui est bien d’où qu’il vienne pour autant qu’il me permette d’atteindre mes objectifs. Un peu de réalisme, cette haute estime de soi et cette vision narcissique sur tout ce qui se fait ici et la façon de le faire nous aveugle au point de nous faire perdre le sens de ce que nous voulons vraiment en allant chercher ces immigrants dont une grande majorité avaient une qualité de vie meilleure que celle que nous leur offrons actuellement. Comme diraient certains, « si t’es pas content, retourne dans ton pays »; mais avant d’y retourner nous leurs aurons privé de toutes leurs économies et ils auront contribué avec des emplois de misères pendant des années à financer notre système par les prélèvements dont nous profiterons tous.

  16. Nous avons besoin d’immigrants il est vrai.Mais pas de parasites qui nous arrivent en collectant l’aide sociale et qui le reste pour des années et des années.Reconnaissons leurs diplômes et traitons les comme des citoyens à part entière.Faisons leurs passer un test dans la discipline de leurs compétences et acceptons que d’autres pays aussi forment bien leurs citoyens.

  17. La diversité culturelle prend une place prépondérante dans tous les aspects de notre société. Que ce soit dans les relations de voisinage, des rencontres sociales, de travail ou encore dans les milieux scolaires, nous devons encourager l’interaction entre les gens ayant des valeurs, opinions et habitudes de vie différentes par la mise en place de mécanismes facilitant l’intégration de ces personnes afin d’utiliser cette diversité à bon escient en privilégiant des actions de sensibilisation et d’éducation interculturelles auprès de la population d’accueil, des entreprises, des organismes, des institutions et des personnes issues de l’immigration. Ce qui servirait grandement à lutter contre les préjugés, décourager l’égocentrisme, développer la compréhension des autres cultures et le rapprochement interculturel car tout ce qui se fait ici, se fait aussi ailleurs avec des ressources différentes certes, mais pour le même résultat; le développement social et humain pour une meilleure qualité de vie des communautés. L’être humain étant ondoyant et divers, il se caractérise aussi par sa capacité naturelle à s’adapter et apprivoiser son environnement pour autant que les conditions soient propices à un tel épanouissement. Nous n’allons pas au Cuba, en Inde ou en Tunisie pour nous faire soigner par des praticiens d’ici, mais par des professionnels étrangers et nous revenons satisfaits et même surpris par la meilleure qualité des soins et de l’accueil qu’on nous a réservé. Lorsque Bombardier s’implante en dehors du Québec ou du Canada, ce ne sont pas uniquement des professionnels d’ici qui travaillent dans ces filiales, mais en grande majorité des ingénieurs et techniciens étrangers recrutés sur place qui accomplissent le même travail qu’ici avec des compétences acquises via différents systèmes de formations différentes du notre qui les rendent capables de faire tout ce que nous faisons et parfois mieux que nous. L’adaptation ne doit nécessairement pas passer par un retour aux études pour réapprendre très souvent ce qu’on sait déjà dans son domaine, mais par la pratique qui permette d’intégrer rapidement les spécificités du nouvel environnement du travail avec l’accompagnement éventuel d’un mentor.

  18. C’est triste mais vrai ce que les immigrants vivent. En immigrant comme travailleur qualifié au Québec, on s’attend à trouver un emploi pour au moins pratiquer ce qu’on a appris à l’université ou continuer le volet pratique de la profession qu’on avait déjà commencé à pratiquer pour certains, dans son pays d’origine depuis plusieurs années. Mais sur place, on rencontre beaucoup de difficultés pour trouver de l’emploi. Un peu décevant. Pour beaucoup d’intellectuel, ils se disent, ajouter une autre formation ici augmenterai peut être son employabilité, là on se met dans les prêts et bourses, donc on s’endette. À la fin des études complétées même ici au Québec, on se rend compte que le marché d’emploi n’est pas toujours assez ouvert aux immigrants surtout ceux ayant fait beaucoup d’années d’études comme le master, phD, etc. Entretemps, il ya la dette des études à payer. Les années passent sans toujours trouvés un emploi à la mesure de ses compétences, on se retrouve dans des petits jobs. On s’abstient d’écrire toutes les études effectuées au CV pour éviter de manquer même ce petit job. Et quand on est convoqué à l’entrevue pour un travail relatif aux études effectuées, on vous dit que vous n’êtes pas retenu parceque vous n’avez pas d’expérience ici. Mais voyons donc, pourquoi ne donnez-vous pas la chance à l’immigrant d’acquerir l’expérience québecoise dans son domaine? Et pourquoi les ordres professionnels sont aussi fermés aux immigrants? Comme c’est déprimant. On reprend la force, on tente une autre formation, idem et on se retrouve avec beaucoup des diplomes (certificats) obtenus ici même au Québec mais qu’on ne peut même pas utiliser. Quelle honte de se voir avec beaucoup des diplômes sans emploi?, de se retrouver avec des dettes d’études alors qu’on ne peut même pas bénéficier de ce diplôme? Et finalement, on se décide de voir ailleurs ( dans d’autres provinces canadiennes ou carrement, à l’étranger).

  19. Je suis d’accord avec vous.Et Je vous dit qu’il est temps, que une certe classe de gents d’ici puissent conprendre cette realité.

  20. C’est malheureux mais c’est la vérité, une vérité qui derrange!
    Pour parler de moi, je suis au Québec depuis 17 ans, arrivé ici à l’age de 18 ans, je suis bourré de diplomes, un DEC, BAA, MBA et deux certificats, depuis mon arrivé, j’ai toujours travaillé et étudié en même temps, des journées de 21h je me disais que ça m’aiderait plus tard pour bien se placer, mais malheureusement ce n’était pas le cas, car j’ai toujours gagné moins que les Québéçois.
    Dieu merci, j’ai déccroché un emploi dans mon pays d’origine avec un salaire trois fois plus élevé qu’au québec plus de meilleures conditions et avantages, donc je quitte moi et ma conjointe pour de bon.

  21. ten cas moi , si vous etes pas content , rester donc dans votre pays d origine au lieu de venir brailler au quebec

  22. Je suis québécois de naissance, mère québécoise et père européen né au Moyen-Orient. J’ai un nom de famille arménien et croyez-moi, bien que né dans la belle province et francophone avant tout, j’ai dû quitter Montréal et aller vivre à Toronto afin de dénicher un emploi dans mon domaine, une vraie job comme ils disent!!!! J’y suis très heureux depuis 15 ans. Alors, si même moi ai dû faire face à l’ignorance et la crainte d’employeurs qui avaient peur de ne pas engager un »p’tit gars d’chez nous », imaginez ce que c’est que le calvaire de Miguel, Fatima, Ivan ou Ming!!!!! La triste vérité est que beaucoup d’employeurs ne veulent rien savoir non seulement des immigrants, mais de toute personne née au Québec qui a une autre origine que les 65 000 premiers colons de Nouvelle-France!!!! Pourquoi alors s’étonner que la majorité des immigrants, même de pays francophones, préfèrent l’Ontario, la Colombie-Birtannique, l’Alberta et même depuis récemment, la Saskatchewan? Petit conseil, tant que vous ne voulez pas faire d’enfants, vous n’aurez pas de main-d’oeuvre alors cessez vos mesquineries et mettez fin à votre étroitesse d’esprit qui caractérisent depuis longtemps la société québécoise en général. C’est seulement à ce moment que vous pourrez prétendre être la société solidaire et inclusive que vous clamez être!

  23. Faire venir et engager des immigrant n’a que pour principla objectif de faire sauver des sous aux cie et au gouvernement, voyons….c’est faire passer l’économie loin devant la culture.
    J’ai peine à comprendre pour quelle raison on plaint tant les immigrants alors qu’il y a plein de Québécois pure laine qui ont ces compétences et qu’on ignore pour toute sorte de raison irréelle et digne de la plus pure trahison.
    On plaint un immigrant qui gagne 12 $/hre…et on accepte qu’un Qcois pure laine soit sans emploi malgré ces compétences. Expliquez-moi cela vous !

  24. Excellent discussion. Je crois que Québec doit réveiller et régler les problèmes de l’intégration des immigrants pour ses intérêts propre. D’après une étude, 40% immigrant quittent après 3 années de leurs séjours au Québec, souvent après avoir apprendre le français et étudier dans les universités québecois. Le monde est en déficit des talents. Les immigrants qualifiés n’ont rien à perdre à part les premiers années qu’ils perdent ici. Il y bcp des pays et régions qui luttent pour les tanlents. Dans quelques années d’ici, Québec aura misère de se tenir sa croissance économique et coffre d’État pour financer les services sociaux et santé et manquera énormément les personnels qualifiés. ça sera trop tard de se reveiller. les autres provinces accuillent les immigrants par leurs amours envers eux, plutôt pour leurs besoin.
    Bonne chance pour le gars qui a dit  » Retourne chez eux ». Je crois qu’il n’a pas un niveau d’études et qui battent pour son emploi manuel avec un immigrant. Je comprends sa douleur,
    Merci et bonne chance,

  25. L’avenir de la société québecoise dépendra de son ouverture sur le monde.
    Les ressources humaines que vous ignorez ne sont pas des voleurs de job mais bien des bâtisseurs de ponts entre les gens d’ici et le village planétaire.
    Notre siècle se développera en réseau et jamais en silo.
    Branchez-vous avant de perdre la connection.
    A votre place, je saisirais la balle au bon.

  26. Daniel en temps que Québécois j’ai honte de ces paroles : « ten cas moi , si vous etes pas content , rester donc dans votre pays d origine au lieu de venir brailler au quebec » , c’est des personnes de ton genre dont notre société n’a pas besoin. Nous parlons ici de bonnes personnes à la bonne place indépendamment de ses origines et de ses convictions pour autant qu’elles soient capables de donner satisfaction. Je pense que ce débat qui se veut constructif est au dessus de ton niveau d’entendement. Notre gouvernement est beaucoup plus intelligent et conscient des défis qui nous attendent en faisant ce choix de recourir à la main d’œuvre étrangère. Il s’agit d’une vision que tu ne peux vraisemblablement pas appréhender cloîtré dans ton petit jardin. À moins que tu ne veuilles jouer aussi maladroitement à l’avocat du diable; je te réponds que c’est ce qu’ils font déjà et tu dois être content de profiter pour le reste de tes jours de leurs économies dilapidées ici ainsi que des impôts qui financeront nos infrastructures. Ça arrange bon nombre d’entre nous de travailler six mois et être six mois sur le BS. La grande majorité des immigrants s’y retrouve parce qu’ils ne trouvent pas de travail et seraient prêts à bosser 80 heures par semaines. La caractérisation d’un problème passe par la mise en évidence des réalités. Nous ne pouvons continuer au nom de je ne sais quoi à nous voiler la face. Le monde se moque de nous sur pas mal de choses. Vivre en autarcie n’est plus de notre ère. Posons des gestes qui soient bénéfiques pour notre société et c’est ce que fait le gouvernement depuis quelques années et plus notre nation sera instruite et ouverte sur le monde, les dysfonctionnements dont souffrent les immigrants s’amenuiseront. Nous sommes aussi des immigrants seulement nos ancêtres sont arrivés quatre cents ans plus tôt. Je connais des nations où cohabitent en harmonie plus de cents ethnies et c’est ce qui nous attends. L’instinct de favoritisme est naturel, ce qui est dangereux c’est son instrumentalisation à grande échelle au profit de la défense des intérêts d’un certain groupe au mépris de l’autre à compétences égales.

  27. en étant fonctionnaire on leur donne la priorité d un poste permanent , apres a peine deux ans
    ils passent en avant de tous, les regles ne sont pas suivies …alors????
    que doit on leur donner de plus….
    faudrait se questionner et les questionner…beaucoup aiment les emplois précaires car ca leur
    permet de retourner visiter leur pays tout en étant bénéficiaire ici de certains revenus,
    faut questionner ces gens , sont ils prets a ne prendre que deux semaines de vacances par années
    ici c est comme ca …qu on fait …et on gravit les échelons du travail ca changera pas pour eux ca…
    alors…que dire d un immigrant bon emploi qui quitte son poste pour aller vivre quelques mois dans son pays , l employeur doit il l attendre …disons leur les choses vraies….que ici nous respectons
    des absences faut les demander et ce n est pas accepter souvent des mois de congé….
    questionner les….???
    aves quel argent sortent ils ainsi, du pays voir leur famille…ils économisent…sur leur travail précaire
    moi je peux pas aller me payer des billets d avion de ce prix….mais si je me fais un revenu…ici
    de chomage ou autre..alors peut etre que je peux….m absenter payer…qu en dites vous???
    questionnons nous ????

  28. nous n avons aucun tort ici…..dites leur comment cela fonctionne au départ….on les acceuille
    on les respectent on leur donne le bs ou autre…un logis de l aide en veut tu en vla…
    alors…??? pourquoi si la langue les bloquent ne travaillent ils pas dans certains emplois ou se sera plus vite pour eux pour apprendre…tout en étant payé ils le sont de toute facon…alors???
    c est comme ca que ca fonctionne ici..on gagne la vie..on paie des impots…et on partage avec les plus démunis pour leur créer différents programmes…
    un resto..tres bien m a dit une fois que il cherchait un cuisinnier…tres bon salaire aucune discrimination
    de quoi que ce soit…mais…il était nationalité arabe et le refus du poste a été je ne peux travailler
    sous les ordres d une femme eh oui..c était une femme qui était gérante a la cuisine…que dire de ca??? il a refusé le poste…et c était qualifié et tout…et bon salaire…
    un autre a quitté son emploi, tres tres bien…pour aller revivre quelques mois dans son pays….
    normal dites vous…??? un bon emploi et il doit quitter pour autre chose…voyons…
    allumons les lumieres….ou continuons a payer….pour cela….et combien d autre pourrait témoigner
    de cela??? combien? questionnons svp….avant de dire qu ils sont rejetés ici….du coté emploi

  29. il faut leur dire comment ca se passe ici..du coté travail avant de débarquer…voila…
    je suis né ici…j ai du foncé devant tout…devant moi…pouquoi ce serait différent pour eux…????
    la paresse elle existe dans tous les pays….et ici aussi….
    on doit faire sa place…comme mon pere disait un bon travaillant ne chome pas….
    mais..si tu veux te faire vivre gratuitement …ben on est aussi le pays champion de ca…..a nous
    d y voir…ou on se dirige directement en faillite…totale…si les choses ne changent pas…

  30. Un article intéressant et réaliste. Oui, c’est le paradoxe québécois. La pénurie de main d’oeuvre se fait sentir dans certains secteurs et d’un autre côté, l’accessibilité au travail est difficile pour un nouveau arrivant. Sans me prononcer sur le parcours initiatique, un peu long avant d’être reconnu comme un talent intéressant, j’ai le goût de partager une nouvelle initiative pour faciliter l’employabilité en maillant des leaders de communautés ethnoculturelles et des entreprises. Cliquez sur le lien suivant et d’essayer de faire des ponts entre les cultures d’ici et d’ailleurs. Unissons nos efforts sur nos forces. Ne rendons pas la vie plus difficile.
    http://www.mediamosaique.com/Economie/un-partenariat-pour-permettre-aux-nouveaux-arrivants-dacceder-egalement-a-la-richesse-economie.html
    Ce projet est ouvert et il y a de la place pour des organismes de référence (d’intégration, d’accueil, d’insertion immigrante…) et pour des entrepreneurs qui veulent embaucher et collaborer.
    Pour toute information complémentaire, contacter Martine: courriel: marinagora1@gmail.com

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