Tout d’abord, le slogan « Avant d’investir, investiguez » envoie un drôle de message. N’est-ce pas plutôt le rôle de l’AMF d’enquêter? La population gagnerait bien sûr à être mieux informée et éduquée avant de confier son épargne à n’importe qui, mais lui demander d’investiguer, le mot est un peu fort.
Oui, il est important de vérifier si son conseiller détient les permis appropriés et figure au registre de l’AMF. Mais si l’Autorité n’a pas réussi à démasquer Vincent Lacroix, qui était pourtant enregistré à l’AMF, comment le commun des mortels pourra-t-il le faire?
L’idée première de cette campagne est très bonne. S’associer à une personnalité publique comme Guy Mongrain pour humaniser la fraude financière l’est aussi. Mais on aurait aimé entendre pendant le clip publicitaire (et non seulement durant la conférence de presse) un vrai témoignage de M. Mongrain. Combien a-t-il perdu? Pourquoi? Comment s’est-il senti? Perdre 300 000 $ ce n’est pas rien, même pour un animateur de télé.
Cette campagne de sensibilisation coûtera 1 million de dollars. On diffusera le message au petit écran et à la radio aux heures de grande écoute. À mon avis, cette pub d'une trentaine de secondes rendra les gens méfiants sans pour autant leur dire quoi faire. Or, la quasi-totalité des gens du milieu est honnête, affirme le président de l’AMF Jean St-Gelais. Mais si l’industrie financière est constituée en grande majorité de professionnels intègres et compétents, pourquoi demander publiquement à la population d’investiguer?
Il faudrait plutôt rappeler aux gens que les cas de fraudes sont rares, mais qu’ils existent. Qu’il y a des mesures à prendre pour les éviter (les détailler), mais parfois le petit investisseur ne peut rien faire (contrairement à l'AMF).
Qu’en pensez-vous?
C’est exactement ce que j’écrivais comme commentaire au dernier article publié.
Monsieur Tout-le-monde, n’a pas les moyens d’INVESTIGER.
L’AMF, qui tout d’un coup se réveille (on en entendait jamais parler avant Norbourg) et demande au investisseurs de faire attention… c’est leur « job », incroyable!
M. Mongrain retirez-vous de tout cela, tant et aussi longtemps que vous le ferez au nom de l’AMF, vous faite fausse route.
Tout à fait d’accord sur toute la ligne!
Même si elle est incomplète, je suis content de cette publicité… car il est important que chaque investisseur ait un minimum de prudence personnelle plutôt que de se fier uniquement au travail de « l’autorité des marchés finaqnciers »(AMF); même si j’ai des questionnement sur le travail de l’AMF quant à sa rapidité d’action et de réaction et à ses communications tardives avec le public, je ne crois que celle-ci puisse assumer à elle seule toutes les vérifications nécessaires. La publicité devrait cependant dire comment investiguer et surtout nous rappeler d’être, en tout temps, prudents même aves nos proches, nos amis(es), nos connaissances qui nous réfèrent à des courtiers ou qui veulent s’occuper de nos argents..Nous sommes généralement trop confiants. Alors oui investiguons…et n’attendons pas à la dernière minute pour magasiner dans ce domaine car nous risquons de n’avoir qu’à nous fier aux autres.
Je suis dans le domaine depuis 4 ans et je peux vous dire qu’on en arrache depuis ces événements.
Selon le code de déontologie « Loi sur la distribution de produits et services financiers » tous les représentants autonomes ou société autonome, doivent être obligatoirement couverts par une assurance responsabilité dont les montants varient de la grosseur du cabinet.
Exemple pour un représentant: le montant de la couverture est de 500 000.00$ par réclamation et, pour chaque période de 12 mois, à 1 000 000.00$.
Sources de renseignements AMF:
Fascicule de droit et lois applicables à l’assurance de personnes, à l’assurance collective de personnes et à l’activité de représentant.
Je crois que ces informations vous pouvez les retrouver sur le site de www. lautorité.qc.ca
J’ai perdu beaucoup d’argent avec Investor’s, et L’AMF ne peut rien faire.
Ca donne quoi de avoir L’AMF ?
Les gens de A.M.F. travaillent comme de simples fonctionnaires: au peuple de faire le travail!
Comme le dirait Gérard D. LAFLAQUE: « En plus, bâtard! ils sont payés pour ÇA ! »
Je voudrais ajouter une précision. La fraude financière et la négligence professionnelle (non délibérée) sont deux choses différentes. Comme l’explique Sylvie, qui travaille dans le domaine, les intervenants des marchés financiers doivent contracter une assurance responsabilité professionnelle (obligation de la Loi 188) qui les protège en cas d’erreur professionnelle non intentionnelle.
Dans le cas de M. Ferraris, s’il est prouvé qu’il y a eu une erreur professionnelle non intentionnelle, l’assureur de votre représentant devrait payer. S’il y a eu une fraude, le représentant devra alors payer de sa poche (l’assurance-responsabilité ne paiera pas) ou vous devrez faire une demande à l’AMF pour avoir droit au fonds d’indemnisation des services financiers pour les petits investisseurs. Bien sûr, ces demandes prennent du temps et coûtent dans le cas d’un dédommagement de l’assureur de l’argent (frais d’avocat).
Les victimes de Vincent Lacroix n’ont pas été indeminisées parce qu’il était un gestionnaire de portefeuille (pas asujetti à la Loi 188). Mais c’est un autre débat…
AMF avec les informations qu’elle avait n’a pas fait de suivi alors comment un simple citoyen fera t il pour trouver des renseignements sur les sommes qu’il a placé dans une institution???
au lieu de nous dire d’investiguer, l’autorité devrait nous dire comment s’y prendre pour le faire
Je crois que cette campagne de publicité est une DIVERSION pour nous faire oublier que l’AMF a failli dans son rôle de protéger les citoyens face à ces escrocs. Le Gouvernement du Québec devrait faire enquête pour trouver QUI de l’AMF est responsable de cette bévue monumentale. Après enquête, le(s) responsable(s) devraient être limogé(s) sur le champ.
Franchement ça m’attriste de voir à qu’on s’attend du gouvernement qu’il fasse tout à notre place tout en diminuant nos impôts et surtout en augmentant pas les tarifs hydro.
L’AMF a ses torts mais la campagne va dans le bon sens quoiqu’incomplète. Si l’expression investiguer est forte, on aurait tout aussi bien pu dire, valider sur le site web de l’AMF si le représentant est inscrit. C’est un début mais ça permet d’entrée de jeu de voir si on a affaire à un charlatan.
L’AMF c’est une POLICE, elle est là pour protéger mais elle ne peut pas enrailler TOUS les crimes. Comme dans la vie, les enquêtes surviennent plus souvent qu’autrement à la suite d’une plainte ou d’une délation. La responsabilité du citoyen moyen est là. À qui est-ce que je confie mon argent ?
Me semble que ma retraite, les études de mes enfants, ma vie financière valent bien une petite validation sur le net non ?
Arrêtons d’infantiliser la population, le travail de conseiller est suffisament complexifié par l’encadrement légal comme ça !
Pauvre petit investisseur… Il doit tout savoir, tout faire. Mais quels sont ses outils? A-t-il une formation à cet égard?
Je me pose les questions suivantes: est-ce que les investissements n’étaient pas dans une autre institution financière avant qu’ils n’aient terminé leur course chez Norbourg?
Cette institution l’a-t-elle fait son travail d’INVESTIGATION?
jE DOUTE FORT.
Au lieu de refouler toujours toute la responsabilité sur le petit investisseur, qui lui se cherche un moyen pour faire fructifier ses maigres économies en vue d’une retraite plus facile ou autre, posons-nous la question: Est-ce que les institutions QUI SE DISENT RESPONSABLES ont été honnêtes
et ont fait un travail plus que légal, plus que de se laver les mains comme Ponce Pilate?
Pauvre petit investisseur… Il doit tout savoir, tout faire. Mais quels sont ses outils? A-t-il une formation à cet égard?
Je me pose les questions suivantes: est-ce que les investissements n’étaient pas dans une autre institution financière avant qu’ils n’aient terminé leur course chez Norbourg?
Cette institution l’a-t-elle fait son travail d’INVESTIGATION?
jE DOUTE FORT.
Au lieu de refouler toujours toute la responsabilité sur le petit investisseur, qui lui se cherche un moyen pour faire fructifier ses maigres économies en vue d’une retraite plus facile ou autre, posons-nous la question: Est-ce que les institutions QUI SE DISENT RESPONSABLES ont été honnêtes
et ont fait un travail plus que légal, plus que de se laver les mains comme Ponce Pilate?
Le consommateur aurait avantage, à confier ses argents à des institutions qui ont pignons sur rues, depuis des années dont le passé est garant de l’avenir, je parle ici bien évidemment du système bancaire canadien, et des caisses desjardins du québec et des autres province pour ne nommer que ceux là.Suite à ses fraudes ce sont aujourd’hui les institutions professionnelles qui doivent payer la note, suite aux contrôles parfois inutiles auquels, elles doivent se conformer. AMF à créé un climat de panique auquel le conseiller est bien souvent confronté dans sa relation avec son client ou son sociétaire.
Tout à fait d’accord avec vous M.Gagnon.
Inutile de chercher un responsable entre le petit et le malveillant. Le bug c’est l’envie, la volonté de s’enrichir trop rapidement. Prendre le temps de bien faire les choses c’est un conseil valable pour l’AMF et pour l’investisseur.
C’est difficile voir impossible de prévenirtotalement les fraudes. L’homme est un loup pour l’homme. L’encadrement très rigide auquel les conseiller de bonne foi se livre actuellement aura toujours une faille pour ceux qui sont attirés par le profit rapide. Si on investissait de façon responsable et choissisant des partenaires d’affaires plus judicieusement comme M.Gagnon le dit cela fermera plusieurs portent aux fraudeurs.
J’en peux plus d’entendre les gens chialer contre l’AMF contre les vaccins.
On peut-tu se prendre en main, pis arrêter de jouer la victime ? Quand on embarque à fond dans le système pour pouvoir se payer plus de biens matériels, on assume un risque qui est celui de traiter avec des gens malhonnète. Si on choisit une voie parallèle, celle d’investir dans sa communauté avec une institution bien connue, on élimine une grande partie du risque en plus d’assurer un développement collectif.
Qu’est-ce que vous pouvez changer aujourd’hui pour améliorer la situation demain ? C’est ça la véritable question.