Qu'est-ce qui nous motive à sauter du lit matin après matin pour aller au boulot? Oui, bien sûr, les comptes à payer. Mais ce n’est pas la première raison.
La dernière enquête du Magazine Jobboom sur les valeurs des Québécois au travail nous révèle que l’ambiance au travail passe avant l’argent. Suivent ensuite le plaisir et la reconnaissance au travail.
Bien des employeurs québécois devraient lire attentivement ce rapport. La prospérité future de notre province pourrait bien en dépendre.
Tenons-nous-le pour dit, récession ou pas, le Québec vivra une pénurie de main-d’œuvre qualifiée dans les prochaines années. D’ici quinze ans, près de 300 000 postes pourraient être vacants dans certains secteurs (santé, mines, aérospatial).
Planifier la relève et garder son personnel deviendront des enjeux importants. En d’autres termes, fidéliser la génération Y tout en conservant ses ressources humaines en âge de prendre leur retraite. Ce sera un gros défi pour les entreprises québécoises.
Le vieillissement de la population (des baby-boomers surtout) et notre faible taux de fécondité nous empêchent d’augmenter notre population active (au travail).
On peut bien sûr encourager encore plus l’immigration. Le hic c’est qu’il ne nous faut pas seulement plus de travailleurs, mais aussi qu’ils soient mieux formés et plus qualifiés.
Comme l’a lucidement souligné récemment la présidente du Mouvement des caisses Desjardins, Monique Leroux, la prospérité du Québec passe également par une meilleure productivité.
C’est-à-dire, en faire plus avec moins ou simplement faire mieux. Comment? Notamment grâce à une éducation de meilleure qualité et en favorisant l’innovation, précise Mme Leroux.
Qu’en pensez-vous?