L’élection du successeur de Benoît XVI fait beaucoup jaser. Le cardinal Marc Ouellet sera-t-il le prochain pape? Ce ne sont pas les Québécois qui décideront, ni l’Esprit saint comme le prétendent certains. L’affaire est avant tout politique.
Malgré le déclin de ferveur religieuse chez nous, on ne peut sous-estimer le pouvoir de l’Église catholique romaine sur le reste du monde. Je pense notamment aux pays du Sud. Le pape occupe encore aujourd’hui le poste de PDG d’une puissante multinationale.
Voici quelques conseils judicieux que donne le magazine The Economist au futur grand patron des catholiques afin qu’il gère mieux que son prédécesseur les crises et les scandales.
(Photo: Andrew Medichini, AP)
D’abord, le magazine nous rappelle que l’Église catholique romaine compte 1,2 milliard de clients (fidèles), 1 million d’employés et des dizaines de millions de bénévoles répartis à travers le monde. Elle mise aussi sur une croissance importante de sa clientèle dans les pays émergents.
En quittant ses fonctions de son vivant, Benoît XVI confirme que la fonction de pape, tout comme celle de patron, exige toutes ses facultés. Ça laisse le champ libre à des papes plus jeunes qui ne seront plus « obligés » de mourir en poste, note The Economist. Et les plus vieux sauront qu’ils peuvent désormais démissionner.
Conseils au futur pape :
- La réputation d’une entreprise est souvent son plus précieux actif. Il est donc pressant que le pape agisse quant aux nombreux scandales sexuels (prêtres pédophiles) qui ont entaché la réputation de l’Église. Tout bon patron ne tolèrerait jamais ce genre de comportement de ses employés. Au lieu de protéger les coupables, il devrait les congédier de manière proactive. Il faut être transparent envers les fidèles et établir des règles éthiques strictes.
- La principale « compétence » de l’Église est d’offrir des conseils et de l’aide spirituelle. Œuvrer dans des écoles, des hôpitaux ça fait du sens. Mais qu’en est-il, de gérer sa propre banque (au Vatican)? Et la gestion de portefeuilles immobiliers? Bien de grosses entreprises comme IBM et Ford ont choisi de déléguer à des experts leurs activités non liées à leur spécialité. L’Église pourrait faire de même, suggère The Economist.
- Le nombre de catholiques a beaucoup augmenté dans certaines parties du monde, comme en Afrique subsaharienne et en Asie du Pacifique. Ces gens veulent être représentés et sentir qu’ils comptent. L’Église concentre trop ses activités en Europe et au Vatican. Suggestions : élire un pape non européen, déplacer la résidence d’été du pape en Amérique latine, déplacer des départements du Vatican dans des pays en développement. L’Église pourrait ainsi mieux entendre la voix, les idées de ses fidèles et surtout, mieux déceler le dysfonctionnement de sa curie.
Bien sûr, d’autres réformes permettraient de régler les problèmes de l’Église. On n’a qu’à penser au mariage des prêtres ou l’ouverture de la prêtrise aux femmes, comme c’est le cas dans plusieurs religions. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres…
On s’en »câl… »!
Même si je suis québécoise et que le Cardinal Ouellet est un cardinal québécois, je ne crois pas qu’il possède les qualités requises pour devenir pape. Il n’a pas le charisme et son esprit d’ouverture font qu’il ne sera pas élu. Mon choix se porte davantage sur Angelo Scola. Mais je ne suis pas l’Esprit Saint. Hélàs…
je suis du même avis que m.Lacasse
quelle mascarade….ils sont tous déguisés….on dirait l’halloween….hiiiiii….
Je pense que les chances du Cardinal Ouellet de devenir Pape sont excellentes. Si en coulisse tous les cardinaux électeurs sont convaincus de sa pureté personnelle ou par association. Je pense que tout le monde comprend ce que j’entends par pureté.
Il serait le pape idéal pour faire le pont entre la vieille Église et la nouvelle Église qui je crois cherche à se réformer sans trop perdre de plumes et de privilèges acquis. Il est multilingue, parle les deux langues officielles de l’Amérique latine, est le Président actuel de la commission pontificale pour l’Amérique latine.
Les banques italiennes et étrangères rêvent depuis très longtemps de mettre le grappin sur les actifs du Vatican. On oublie que c’est une des dernières business CASH ! Ça serait une erreur je pense de tout céder aux banques !
Par contre, Jean XVIII, Jean Paul i & Jean Paul II n’étaient pas papabile ( la fameuse short list)
Incroyable ! Un jésuite qui aurait aimé être un franciscain . Espérons une grande papauté. J’espère qu’il règnera plus comme le saint que le roi.
Eglise catholique, Hell’s Angels, Mafia, Communistes et Nazis