On connaît déjà le produit intérieur brut ou PIB. Cet indicateur mesure la production d’un pays sur une période donnée ou si vous préférez, sa santé économique.
Mais on s’entend, le PIB par habitant n’est qu’une moyenne et il est un reflet incomplet de notre qualité de vie.
Il ne tient pas compte, par exemple, des coûts environnementaux et sociaux du progrès. C’est pourquoi la notion de « bonheur national brut » a tranquillement fait son chemin.
En avril, l’ONU a même organisé une réunion afin de trouver des façons d’intégrer le bonheur et le bien-être des populations comme variable pour mesurer le développement.
Voici la petite histoire du bonheur national brut.
C’est le Bhoutan, petit pays situé entre la Chine et l’Inde, qui aurait adopté, il y a déjà 40 ans, l’indice du Bonheur national brut (BNB). Cette nouvelle définition du niveau de vie repose sur 4 principes, chacun ayant une égale importance.
- la croissance et le développement économiques
- la conservation et la promotion de la culture
- la sauvegardent de l'environnement et l'utilisation durable des ressources
- et la bonne gouvernance responsable
Le premier ministre du Bhoutan a récemment expliqué que son pays avait adopté le BNB afin de « trouver l’équilibre entre les besoins du corps et ceux de l’esprit et de renoncer à la fausse croyance selon laquelle plus on consomme, plus on est heureux. »
Dans les faits, cette monarchie absolue ne s’est démocratisée qu’en 2008 en mettant sur pied un parlement élu par vote libre. Même si on y prône l’autosuffisance, la crise mondiale a obligé le pays à emprunter à l’étranger. Le chômage et l’inflation ont aussi fait beaucoup de victimes.
Un monde idéal…
Dans le meilleur des mondes, les gouvernements encourageraient une croissance durable et équitable qui protégerait la planète tout en éliminant la pauvreté. Des belles paroles… Peut-être. Mais de plus en plus de pays ont compris que les choses doivent changer.
Selon le Courrier international, la France, l’Angleterre et plus récemment les États-Unis ont mis sur pied des initiatives afin de mesurer le bien-être de leur population.
Comme tout ce qui est subjectif, obtenir des mesures fiables ne sera pas simple. Barack Obama a mandaté un prix Nobel d’économie afin d’établir des indicateurs pertinents du « bien-être subjectif ».
La santé économique d’un pays dépasse la notion de production et de « confiance des consommateurs », il me semble. On ne vit plus en vase clos. Nos gestes ont aussi une incidence sur notre communauté et les autres pays.
Croyez-vous à la notion de bonheur national brut? Quelles variables doit-on mesurer pour établir la santé économique d’un pays?
C’est curieux que le Bouthan ait une définition ainsi du bonheur (ou instaure un BNB). Nous, le Canada, accueillons des réfugiés né dans ce pays qui ont vécus dans un pays voisin du Bouthan pendant au moins 20 ans dans un camp de réfugiés !!
Le « bonheur national brut ».
J’aime bien.
Seuleent, je ne crois pas que la croissance économique puisse être intégrée à cet indice.
Malheureusement, même si aujourd’hui l’argent est devenu ce qui fait de nous des êtres à part entière, je ne crois pas que notre éconimie basée sur la croissance ne soit quelque chose qui puisse nous permettre réellement d’atteindre des objectif de bonheur.
Comme il est dit dans le texte, le bonheur, n’est pas quantitatif, mais qualitatif. De plus, le bonheur peut-être subjectif et donc, influencable. Le problème avec la notion de croissance, c’est qu’elle laisse croire qu’il sera toujours possible, en fonction de l’Argent, de devenir toujours plus heureux.
Pour ma part,le BNB devrait être fondé sur 3 valeurs de bases: le respect,l’entraide et la tolérence. Imaginez si tous les citoyens(es) d’une société se levaient demain matin en appliquant chacune des valeurs dans ses gestes, paroles et pensées et ce,pour son conjoint(e),pour la famille,les amis,les collègues de travail et les étrancers,je suis convaincu que le BNB de cette société monterait en flèche.On le voit aujourd’hui, depuis que ces valeurs ont été reléguées aux oubliettes,le BNB a bien changé!
Les rêves d’accès au bonheur des uns peuvent être les cauchemars des autres. Des milliards d’humains rêver de pouvoir obtenir le salaire minimum de mon pays. Or ce serait le début de la faim pour moi aussi si je régressais à ce niveau, »salairement parlant ». Les chiffres, quand ils sont utilisés statistiquement, n’entretiennent que l’illusion d’un résultat. Ils nivellent par le bas et essaient d’y inclure des éléments de manière parfois anarchique. Le bonheur ne s’y trouve pas puisque nous sommes tous uniques à la fois. Il n’y a qu’une chose qui donne plein accès au bonheur et c’est d’aimer. Aimer au sens large, au sens étroit, au sens que l’on veut bien y donner. Seul l’amour nous restitue le sentiment de bonheur dans sa grandeur et sa plénitude. Où que l’on soit, quoi que l’on fasse…
La définition de richesse et de bohneur (2 mots pas souvent utilisé dans le même texte) sera aussi différente que le nombre de répondant.
J’ai lu un livre écrit par une personne qui fait des séminaires sur la réussite, il a posé une question a l’auditoire, quelle est pour vous la définition de bohneur et de réussite financière (2 mots dans la même phrase).
Beaucoup ont dit, ne plus avoir a travailler, ne plus se soucier du lendemain, une maison qui est payé, ne plus avoir de soucis financier, être libre de faire ce qu’ils veulent.
Il a donné l’exemple de Fred, une personne qui a croisé dans sa vie et qui lui a appris beaucoup sur le sujet, combien la définition change selon nos valeurs
Fred vit sous un viaduc dans une ville de Californie, il a un toit, aucun frais de loyer, aucune taxes, hydro, téléphone, il se nourrit parfois des restant des restaurant des alentours, parfois dans des lieux pour itinérants, il a accès a des toilettes et douches dans le parc de la ville, son logis le met a l’abris des intempéries, il fait de la récupération dans les alentours, il est habillé gratuitement et proprement,il trouve parfois des livres jeter dans les poubelles et ce permet des après midi de lecture sur le bord de la mer, et surtout il fait ce qu’il veut de ses journées.
Il a tous les prérequis de ce que les gens définisse comme richesse,il ne se stresse pas pour son compte en banque et de ce que le lendemain sera .
Son BNB est excellent, il est aussi un pro-environnement, il nefait pas de pollution, il ne se fait pas de soucis pour le taux d’inflation et de rendement, il ne fait créer pas de gaz à effet de serre.
Faut savoir définir réellement notre définition de bonheur avant de tenter d’y arriver. Présentement assis avec mon café, regarder le soleil sur mon patio et le son des oiseaux, pour moi c’est un des ingrédients actif de ma définition du bonheur.
Parle-t-on de bonheur étatique ? Pour moi ce seriat la différence entre le salaire le plus élevé et 0 ( Fred qui vit sous son viaduc …) Plus le fossé est grand entre ces repères , plus ce fossé social amène une société à l’injustice,à la révolte ,à la révolution …Les exemples historiques sont révélateurs …Pour l’instant ,Fred sous son viaduc humide n’est pas trop âgé mais quand il sera malade ,quel accès à la médecine ? Fred aime lire , peut-être que s’il avait pu se payer des études qu’il aurait aimé aller à l’université ? . Fred n’a pas de famille .Il aurait peut-être aimé avoir des enfants si ce n’était son manque d’argent pour les élever …Fred a des douches dans leparc … Chanceux !Et si il y en avait pas ????
Accès à l’hygiène de base , à la salubrité, un toit décent ,soins médicaux , éducation et niveau de vie correcte voilà les indispensables …Une population qui ,dans l’ensemble ,est contente de sa démocratie laquelle répartit équitablement la richesse et fait preuve d e justice .cette population ne descendra pas dans la rue en masse …Quant au bonheur personnel ,désolée ,tellement d’mpondérabilités dont les premières : le bagage génétique , la famille et son éducation etc …etc…
Beaucoup de paramètres à analyser. Mais essentiellement, le BNB pourrais se mesurer en calculant d’une année à l’autre la différence entre la situation de pauvreté et celle de la richesse des gens. Qu’on le veuille ou non, le bonheur passera innévitablement par le confort, la richesse matérielle et l’accès à l’éducation. Je ne serais pas surpris que bon an mal an, notre BNB soit en décroissance. C’est simple, l’écart entre les riches et les pauvres s’agrandit, les défavorisés de la société ont de moins en moins accès aux produits d’une économie plus dispendieuse et les riches eux continuent de s’enrichir justement sur le dos des moins nantis. On a qu’à regarder les profits faramineux des banques (des milliards de dollars par année), et que dire des pétrolières qui s’empochent de façon outrageuse…Pour ce qui est des valeurs morales, facile d’être respectueux avec les poches pleines, facile de donner à des organisme de charité quand on a des milliards en banque. Pour ce qui est de l’amour du prochain, on aime son prochain, pourvue que ça soit payant! Comme le disait »Les cyniques » j’aime mon prochain, mais avec de la sauce…C’est pas demain la veille qu’on verra un indice BNB chez nous…
jack gautreau dit dans sa chanson «le bohneur, c’est pas d’avoir ce qu’on veux, c’est de vouloir ce qu’on a» je pense que ca résume bien
Lisez donc le livre HAPPINESS – Le grand livre du bonheur Les Éditions de l’Homme. Il y a des décennies que cette notion est étudiée dans beaucoup de pays.
La lecture vous apprendra que de part le monde, la base du bonheur est presque exactement la même. Un travail, à manger, un toît, pas de guerre – c’est la base. Ensuite le bonheur ne fluctue presque pas même pour ceux qui gagnent 4 fois plus que les autres.
L’Ëtre humain est stupide et veut toujours plus. De lèa si l’on accepte avec gratitude ce que l’on a on est heureux – un point c’est tout. Ce qui nous rend malheureux c’est ce qui est véhiculé par la publicité, ce qu’on nous fait miroiter être La Vie. Il faut être fait fort pour avoir çca dans le visage tous les jours et se dire que non je n’en ai pas besoin je suis heureux avec ce que j’ai. C’est la classe moyenne et les pauvre qui forment la majeure partie de la population mais pourtant c’est à nous qu’on présente des gens toujours parfait, physiquement, mentalement, la belle maison, les beaux enfants sages, la bonne bouffe, les vacances relaxantes, les Noel en famille etc… Mais la réalité ce n’est pas ça.
Enfin, c’est un livre à lire.
Bonne lecture
HAPPINESS – Le grand livre du bonheur – Les éditions de l’homme
il n’y a pas de chemin qui mène au bonheur, le bonheur est le chemin…(cheesy mais j’aime bien hihi)
@Cassandra
Quand j’ai donner l’exemple de Fred, c’était surtout pour illustrer combien les gens ne connaissent pas leur définition de ce bonheur, comment aspirer au bohneur si nous ne l’avons pas défini. C’est comme dire quand je serais assez riches je vais faire ce type de travail que j’aime, mais pour l’instant je garde mon emploi actuel qui me déplait. On envoi un message a notre cerveau pour lui dire met en attente mon bonheur.
Pourquoi attendre, pourquoi chercher le bonheur, pourquoi se comparer aux voisins, leur bonheur a eux est-il le même que moi. Le principe du voisin gonflable. Beaucoup de gens espère une augmentation de salaire, est ce pour consommer plus et créer des dépenses qui n’existait pas et on retourne a la case départ, on attend une autre augmentation.
Mon prochain petit bonheur, créer du temps libre régulièrement dans mon quotidien, ca na pas de prix, ca ne s’achète pas, 2 x 1/2 heure par jour c’est l’équivalent de 2 semaine dans le sud l’hiver, et c’est gratuit.
Beaucoup trop de complixifation M. Sylvain…
Le bonheur c’est simple : les amis, la famille, le plaisir.
De nos jours, la famille est fragmentés, nous sommes tounées vers une économie basée sur l’individualisme et la croissance…
C’est facile à comprendre……….
Complexification…..
Le bonheur a autant de défintion que de personne pour le définir, la famille, les amis ne sont qu’une partie des ingrédients de la recette. Si vous perdez vos proche dans un accident, est ce que vous n’avez plus accès au bonheur.
Le Principal, c’est de le définir ce bonheur, si l’économie et vos finance est un de vos ingrédients du bonheur, vous serez souvent malheureux selon moi, car pour moi c’est pas important.
Les gens heureux attire les gens heureux.
Je suis d’accord avec vous sur tout ça, seulement, dans l’article, il est question d’un indice de calcul du bonheur pour un pays… À mon avis, cela est un peu inutile… Mais ça revient un peu à ce que vous dites dans le fond lolololllll