Archives de catégorie : Consommation/Société

L’activité physique au bureau, c’est rentable!

IStock_000009260875XSmallPar Sophie Stival

Pour plusieurs, l’activité physique est synonyme de déplaisir, voire de douleur. Sachant que plus d’un Québécois sur deux fait de l’embonpoint ou est obèse, ceci explique peut-être cela.

Mais restons positifs. Selon un récent sondage de l’organisme ParticipACTION, les mentalités changent. Même si seulement 11 % des Canadiens font de l’exercice au bureau, 64 % précisent qu’il s’agit d’une pratique acceptable en milieu de travail. 

Il ne manque que la bonne volonté des patrons et des employés pour enclencher le mouvement. En investissant dans des programmes d’activité physique, nos entreprises s’assurent que leurs employés sont en santé, motivés et productifs. 

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Rente de longévité : ne pas survivre à son épargne


Personnes_ages_GPar Sophie Stival

S’occuper d’un parent âgé de 88, 90 ans ou plus, c’est fréquent de nos jours. Cela nous confronte à notre propre longévité. On se questionne. Aurai-je assez d’épargne pour vivre décemment rendu là? On angoisse.

La pauvreté chez les aînés est un phénomène réel et documenté. Aussi, le rapport D’Amours sur les retraites devrait nous faire réfléchir.

La proposition qui prévoit la mise en place d’une rente de longévité pour les 75 ans et plus est audacieuse.

On vit plus vieux, mais on prend sa retraite plus tôt qu’ailleurs au Canada. Ces données n’aident en rien nos régimes de retraite. 

Sachant que près de 2 millions de travailleurs ne cotisent à aucun régime collectif, cette rente obligatoire pourrait s’avérer utile. 

L’idée de forcer l’épargne des gens en répugne certains. Les sondages leur donnent pourtant tort. La discipline budgétaire n’est pas notre point fort.

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Des garderies à 8 $ par jour, la solution?


IstockgarderiePar Sophie Stival

Le gouvernement Marois a imposé des compressions budgétaires aux Centres de la petite enfance (CPE). Leur promesse électorale qui vise à offrir 15 000 nouvelles places à 7 $ n’est évidemment pas gratuite. 

Le réseau des garderies subventionnées coûte 2,6 milliards de dollars par an aux Québécois. Les parents paient 15 % de la facture et le reste est défrayé par l’État ou, si vous préférez, les contribuables. 

Les finances publiques du Québec sont précaires, mais le PQ ne peut revenir sur sa promesse sans avoir l’air fou… De leur côté, les CPE veulent qu’on hausse les tarifs pour rattraper le gel en place depuis 2004. On a eu vent de garderies à 8 $. 

Faut-il le rappeler, les libéraux avaient proposé l’an dernier de dégeler les frais de garderie en les indexant au coût de la vie. Le PQ a été élu ensuite.

Mais laissons de côté la politique et demandons-nous ce qui serait le mieux pour l’ensemble des Québécois. Des garderies à 8 $, à 10 $, indexées? Je continue de penser que la meilleure option est la modulation.

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Des crédits d’impôt pour le maintien à domicile des aînés

IStock_000016348549XSmallPar Sophie Stival

On prend sa retraite. On profite de la vie. On voyage, on jardine, on s’occupe des petits-enfants. Puis un jour ça nous frappe de plein fouet : la forme n’est plus ce qu’elle était.

Parfois, la situation évolue rapidement. Notre conjoint ou nos enfants doivent alors nous soutenir, nous soigner.  

Vivre chez soi le plus longtemps possible, c’est ce que souhaitent beaucoup d’aînés. Mais pour plusieurs, ce n’est simplement pas possible sans aide à domicile, sans soutien familial.

En cette période des impôts, rappelons à nos amis et parents âgés de 70 ans et plus qu’ils peuvent réclamer un crédit d’impôt remboursable pour maintien à domicile, et ce, qu’ils déclarent ou non un revenu. 

Il existe également un crédit d’impôt pour aidant naturel, si le conjoint est atteint d’une déficience physique ou mentale grave et prolongée. 

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10 fraudes alimentaires fréquentes

Epicerie_GPar Sophie Stival

J’aime bien la viande chevaline. Elle est moins grasse que le bœuf et son goût est assez doux.

Mais quand j’achète du cheval, je n’achète pas du bœuf ou de l’agneau. Je m’attends à manger et à payer le prix, de ce qui est indiqué sur l’étiquette. 

Je fais ici allusion au scandale européen de l’hiver dernier où plusieurs pays ont étiqueté des produits « 100 % bœuf », alors qu’ils contenaient du cheval… 

Puisque cette viande coûte souvent moins cher que le prix du bœuf, plusieurs ont vu là une façon de faire de l’argent facilement, à l’insu des consommateurs.

D’après le blogue français « bien manger » de Slate, de plus en plus de produits sont volontairement mal identifiés, dilués ou carrément manipulés

Voici les 10 fraudes alimentaires les plus communes, selon la base de données de la U.S. Pharmacopeial Convention.

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Le secret de la vie : une lettre qui vaut plus d’un million

IStock_000016827314XSmallPar Sophie Stival

On la surnomme la molécule de l’hérédité, la structure en double hélice. Pour le commun des mortels, c’est l’ADN. 

Alors qu’on célèbre cette année les 60 ans de l'une des plus importantes découverte scientifique du 20e siècle, le fils du biologiste Francis Crick tente sa chance en mettant aux enchères une lettre que son célèbre père lui a écrite en 1953

Dans cette lettre de 7 pages, que publie ces jours-ci le Courrier international, le scientifique annonce en primeur à son fils de 12 ans, le fruit de ses recherches. 

Cette missive sera vendue au plus offrant le 10 avril chez Christies à New York. On estime sa valeur à 1,5 million de dollars!

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Manque de main-d’œuvre qualifiée, vraiment?

IStock_000009277892XSmall[1]Par Sophie Stival

Le manque de main-d’œuvre qualifiée est le nouveau cheval de bataille de Stephen Harper.

Dans le dernier budget fédéral, les conservateurs nous proposent une refonte du programme de formation qui s’approprie des pouvoirs attribués aux provinces en 1997.

Selon Ottawa, les provinces ne font pas bien leur «job» en matière de formation, alors que les pénuries de main-d’œuvre spécialisées s’accentuent. Ceci a soulevé un tollé au Québec qui considère avec raison que c’est une intrusion dans son champ de compétence.

Une récente analyse de la Banque de Montréal (a.m Charts) démontre pourtant que ce manque de main-d’œuvre n’est pas si criant qu’on peut le croire.

Qui dit vrai? 

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Travailler de chez soi: quelques propositions

Telephone_G (1)Par Sophie Stival

L’envie de changer de boulot, de métier ça nous prend tous un jour ou l’autre. Mais une reconversion professionnelle ça ne se réussit pas en criant ciseau.

Il faut le faire pour les bonnes raisons. Peser le pour et le contre. En discuter en famille, avec son conjoint. 

Et le plus dur demeure le choix du domaine professionnel. Trouver un emploi qui nous allume tout en nous permettant de travailler de son domicile.

Il faut être réaliste. Certains doivent planifier un retour sur les bancs d’école. Le portefeuille peut en prendre pour son rhume…

Voici 7 emplois dignes d’intérêt pour ceux qui souhaitent travailler de chez soi. 

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L’équilibre budgétaire du PQ: une bonne nouvelle?

IStock_000016422246XSmallPar Sophie Stival

À quelques heures du congé de Pâques, Nicolas Marceau a fait sa mise à jour économique. Les nouvelles semblent bonnes.

On entend toujours respecter l’atteinte de l’équilibre budgétaire en 2013-2014. Mais à quel prix, me direz-vous?

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Conjoints de fait : l’ignorance persiste

Couple_Demenager_ISPar Sophie Stival

Malgré l’ampleur médiatique de l’« affaire Lola contre Éric », notre ignorance vis-à-vis les droits et les devoirs des conjoints de fait persiste. C’est ce qui ressort d’un récent sondage mené par la Chambre des notaires du Québec.

L’organisme lance ces jours-ci une offensive afin de mieux informer les personnes qui choisissent de vivre hors des liens du mariage ou de l’union civile. 

Cette réalité touche près de 1,4 million de personnes au Québec, soit plus d’un couple sur trois!

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