Par Sophie Stival

En matière de finances personnelles, on sait beaucoup de choses et pas grand-chose à la fois. On entend des phrases toutes faites du style : épargne dès le jeune âge, si tu veux vivre une belle retraite. Budgète, si tu souhaites épargner. Diversifie tes avoirs, si tu veux réduire le risque de perdre de l’argent.

Au-delà de ces belles paroles, comment passe-t-on aux actes? Et surtout, comment s’assure-t-on de ne rien oublier d’important?

Eh bien, on peut le faire en consultant un professionnel qualifié qui sera en mesure de nous écouter et de nous proposer un plan d’action écrit. Il peut s’agir d’un comptable, d’un notaire, d’un avocat, d’un conseiller en placement… ou encore d’un planificateur financier. Je m’attarde aujourd’hui à la profession de planificateur financier, qui est, ni plus ni moins, le généraliste du conseil. 

Le rôle du planificateur financier
Son rôle est large et permet de couvrir plusieurs aspects de votre situation financière, comme pourrait le faire un médecin de famille. Si votre cas exige des soins plus pointus, il sera alors peut-être approprié de consulter un expert dans un domaine particulier, comme on le ferait en consultant un médecin spécialiste. Je m’explique.

En vous posant de nombreuses questions, le planificateur financier pourra analyser votre situation financière, vos besoins et ensuite, vous faire des recommandations et vous proposer des stratégies (plan d’action).

La planification financière couvre sept domaines d’intervention : la finance, les placements, la fiscalité, la retraite, les aspects légaux, la succession et les assurances.

Qui peut « se dire » planificateur financier?
Sur le site de l’Institut québécois de la planification financière (IQPF), on nous précise que « toute personne qui se dit planificateur financier ou Pl. Fin. doit satisfaire aux exigences suivantes » :

• posséder un diplôme de l’IQPF
• avoir un permis d’exercice émis par l'Autorité des marchés financiers ou être autorisé à porter le titre par un ordre professionnel qui a conclu une entente avec l'Autorité des marchés financiers (ordre des CA, des CGA, des Adm.A. et Chambre des notaires du Québec).

Se poser les bonnes questions
Pour réfléchir sur votre situation financière, l’IQPF vous propose de répondre à des questions très précises sur les différents domaines de la planification financière. Voici quelques exemples.

Votre situation financière :

Savez-vous combien vous dépensez annuellement? Connaissez-vous votre capacité d’épargne annuelle? Savez-vous si elle vous permettra d’atteindre vos objectifs à court, moyen et long terme? Savez-vous si vous devez prioriser le remboursement de vos dettes ou l’épargne?

Votre situation personnelle et familiale :

Si vous êtes marié : Connaissez-vous les règles applicables en vertu de votre régime matrimonial? Savez-vous de quelle façon les règles du patrimoine familial affecteront la dissolution de votre mariage ou union civile?

Si vous êtes en union de fait : Savez-vous quels impacts vous pourriez subir au niveau financier advenant une séparation d’avec votre conjoint? Avez-vous signé une convention de vie commune?

(Source : http://www.iqpf.org/)

Pour connaître les réponses à ces questions et pour plus de questions sur votre situation financière, lisez tout le questionnaire (et les réponses) de l’IQPF en cliquant ici.

Avez-vous déjà consulté un planificateur financier ou un intervenant des marchés financiers?