Convoitises agricoles: attention au « land grabbing »!

Ferme_iStock_000007363858XSmall_11-08-2009 La Chine souhaite acheter nos terres agricoles? Rien de si étonnant. Plus d’un milliard trois cents millions de bouches à nourrir, c’est tout un défi pour ce gouvernement communiste. Si l’Afrique offre déjà un terreau favorable à leur convoitise, les dirigeants chinois sont réalistes.

Le pays détient peut-être 10 % de la superficie cultivable mondiale, mais il doit également nourrir 22 % de la population mondiale. Cette course aux terres agricoles appelée aussi « land grabbing » concerne toute notre planète. C’est la sécurité alimentaire des plus pauvres qui est en jeu.


La crise alimentaire mondiale de 2007 et 2008 a mis à l’ordre du jour de plusieurs États la question de l’autosuffisance alimentaire. Les raisons de cette crise sont multiples. Par exemple? Croissance démographique importante, désertification, utilisation grandissante de biocarburant. Faut-il aussi craindre le marchandage des terres cultivables? Il semble que oui.

La Chine et les autres
Au-delà de la Chine, il existerait mondialement un phénomène de « conquête de terres agricoles » ou « land grabbing ». Selon le site français Le Figaro, une quarantaine de sociétés agricoles chinoises sont implantées dans 30 nations sur les cinq continents.

« Depuis 2007, les autorités de Pékin ont déboursé 1,5 milliard d'euros pour acquérir des terres. Ces fermes produisent surtout les denrées qui manquent en Chine : riz, soja, maïs… Près de 400 km² de terres kazakhes ont ainsi été cédées récemment à Pékin », précise le journal. Bien d’autres pays comme la Corée du Sud, le Japon, l’Inde, la Russie et certains pays du Golfe se lancent désormais dans ces « opérations de rachat de terres à grande échelle ».
 
Une étude fait bouger les Nations unies
Après la parution d’une première étude détaillée des processus d’achats de terres à grande échelle, la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) a également reconnu le phénomène lors du sommet du G8 en juillet 2009 en Italie.

Selon l’organisme onusien, ces achats « sont en rapide augmentation en Afrique et ailleurs, entraînant le risque, si ces opérations sont mal gérées, que les populations rurales les plus pauvres perdent leurs droits sur les terres et autres ressources naturelles ». La FAO travaille d’ailleurs à développer un code définissant des règles pour les investissements.

L’étude « Accaparement des terres ou opportunités de développement? Investissements agricoles et transactions foncières internationales en Afrique » révèle aussi que lorsque ces transactions sont réalisées de la bonne façon ça peut apporter du bon pour toutes les parties et être un outil de développement durable.

Toutefois, les mécanismes de protection des droits locaux dans plusieurs pays sont souvent insuffisants. On ne tiendrait pas toujours compte des intérêts et des moyens d’existence des populations locales. Le manque de transparence et de contrôle public dans la négociation des contrats favoriserait aussi des accords qui ne maximisent pas l’intérêt public. Se sont trop souvent les populations locales qui payent le prix d’une législation peu rigoureuse et incomplète.

Chez nous
S’il est vrai que le Québec protège déjà ses terres agricoles des intérêts étrangers, ces visites chinoises sont tout de même un avertissement des pays riches envers ceux qui ne protègent pas adéquatement leurs ressources.

Avec la flambée des prix des aliments, nos terres prennent de la valeur et nous devons les protéger de l’utilisation de prête-noms, par exemple. Nous ne sommes pas un pays du tiers monde, mais pour ce qui est de préserver nos terres et nos ressources minières, nous ne sommes pas non plus un enfant modèle.

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10 réflexions sur « Convoitises agricoles: attention au « land grabbing »! »

  1. bien, on devrais payé pour etudier les accomodements possible pour la cesssions de nos terre a
    d` autres pays pour ne pas leurs deplaire .

  2. Il faut que la population sorte de sa bulle et prenne conscience du beau et grand pays dans lequel elle se trouve. Il faut garder cette grande richesse pour nous et nos enfants. Il ne faut pas laisser les autres pays venir saccager nos terres et épuiser nos ressources pour de l’argent.

  3. BIEN VOYON DONC,RÉVEILLER VOUS,BLA BLA BLA ON VEUX GARDER NOS TERRES,MAIS ON CREVE DE FAIN. S`IL EST VRAIE QU`IL MANQUE DE NOURRITURE EN CHINE ,POURQUOI ON NE PEUX RIEN PRODUIRE SUR NOS TERRES.QUOTAS PAR CI, PLAN CONJOINT PAR LA, PRIX A LA BAISSE
    DU A DES SURPLUS DE PRODUCTION.A L`INVERSE,HAUSSE DES TAXES,ASSURANCES,ECT,ECT
    MOI SI QUELQUUN VEUX MA TERRE A TROIS FOIS SON PRIX …VENDU

  4. On se laisse parasiter par notre État et on perd nos terres… L’économie, c’est la douce guerre… Le pire c’est on y perd à cause de nos propres problèmes… la violence dans la FTQ, l’UPA, Bellemare qui va pas voir les 2 watts de la section des crimes économiques de la S.Q. …
    Les matières premières que les Chinoix convoitent valent tout de même pas cher… les ressources naturelles ne gagnent pas en valeur comme bien des investissements industriels… et montre la limite du communisme.
    Aujourd’hui dans l’alimentation les profits sont partagés par les fonctionnaires/UPA qui gère le cirque, par la transformation et par les distributeurs alimentaires qui ont un oligopole…
    Qu’est-ce que la Chine va faire avec les patates québécoises?
    Plus la Chine investit ici, moindre le risque d’attaque nucléaire…
    Je pense qu’il faut laisser l’économie faire son oeuvre et se ré-organiser comme communauté pour produire davantage et peut-être même investir en Chine nous même…

  5. Il me semble que s’ils ont les moyens d’acheter les terres, ils ont les moyens d’acheter les produits cultivés pas nous. Il y a beaucoup de terres non-cultivés présentement. Beaucoup plus de gens seraient sur le marché du travail , so on augmentait l’exportation de ces denrées vers la Chine.

  6. Il est primordial de garder nos terres aux mains de gens Québecois. C’est notre richesse, notre patrimoine. C’est se tirer dans le pied de vendre nos terres parce qu’un jour la roue pourrait tourner. Nous pourrions devenir dépendant des autres nations pour se nourrir. Ca fait 10 ans que je partage ma vie avec un agriculteur qui est la 5ième génération à être propriétaire de cette entreprise, nous avons 3 enfants et nous leur assurons ainsi un avenir décent. Ca demande un investissement important en temps mais dans la vie, on a rien sans rien.
    PAS D’AGRICULTURE, PAS DE NOURRITURE.

  7. Tant que nous aurons des marionnettes comme dirigeants, rien ne va changer, les terres agricoles, le sous-sol miniers, nos grands espaces verts, tout ça va être racheter par des gens que jadis nous avons aidé.
    Que nos dirigeants rédigent des lignes directrices claires et précises à ce sujet pour préserver nos acquis et ce qui est de plaire aux étrangers s’ils ne sont pas contents, ils n’ont qu’à aller voir ailleurs.
    Qu,Ils aillent esssayer de faire ça au sud ne notre frontière, je crois qu’ils seront retournés rapidement de l’autre côté de la planète. Mais avec les moumounes qui nous dirigent cela n’est pas prêt de se produire et c’est nous qui allons aller quémander de la nourritures.

  8. Pourquoi le gouvernement n’aide pas aux agriculteurs qui veulent vendre leur terre? pourquoi ne les achète-t-il pas et les revendre en lot pour les jeunes qui désirent aller en agriculture mais en commencant par un petit investissement sans d’endetter trop. Par exemple une mini fermette d’en bas de 20 arpents avec un prêt résonnable.Cela encouragerait nos jeunes à se diriger vers l’agriculture et de subvenir à leur besoin alimentaire.
    Bientôt le Québec ne sera plus le Québec, il serai tout sauf le Québec.On accepte tous sans rechigner ….qui serons-nous bientôt?

  9. les chinois vont acheter nos terres car nous producteur agricole on est tous dans le trou ont est en faillite tecnique plus de revenu seulement des dettes charest a tout masacré nos revenu et notre maison mere upa a laissé faire ca sens rien dire quelle bande de nul la bonne chance a la releve apres 30 ans de métier en agriculture je suis pls pauvre que quand je suis venu aux monde fini lagriculture pour moi

  10. Ils sont nombreux. travaillant, ils connaissent la valeur de l’agriculture et de la nourriture, leur gouvernement doivent assez bien gérer parce que ils sont des milliards et a ce que je sache il n’y a pas de famine chez eux On a beaucoup d’exemples a prendre d’eux je crois.Ici il y a beaucoup de jeunes qui sortent des écoles d’agriculture et qui ne peuvent faire de l’agriculture, c’est un métier qui n’est pas accessible sauf a un jeune dont le père est déja fermier et que ce dernier lui DONNE sa terre et aille vivre de sa pension de viellesse en ville. Un slogan que j’ai déja entendu dans le passé de la part de notre union :les producteurs agricole diminuent mais la production demeure la même:…. Mais au dépend de qui, ceux qui sont en majorité en détresse psycologique présentement et qui font de l’agriculture.Notre agriculture est malade…

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