Beaucoup d’experts souhaitaient que le fédéral resserre les conditions d’accès à la propriété. Les dirigeants des six grandes banques canadiennes ont même demandé au gouvernement d’augmenter à 10 % la mise de fonds initiale pour tous les acheteurs de résidences en plus de réduire la période maximale d’amortissement de 35 à 30 ans.
Dans les faits, se sont des mesures plus douces qui ont été annoncées cette semaine par le ministre des Finances, Jim Flaherty. Or, nous savons tous que les taux d’intérêt remonteront sous peu (en 2010 sûrement). Si nos banquiers, qui contrôlent 75 % du marché hypothécaire évalué à 940 milliards de dollars, sonnent la cloche, c’est sûrement que l’élastique est un peu tendu…
Le Globe and Mail rappelle dans un article que les hypothèques canadiennes représentent 40 % des prêts des banques majeures, ce qui est une part importante de leur portefeuille. Que nos hypothèques soient pour la plupart assurées par la Société canadienne d’hypothèque et de logement (gouvernement du Canada) peut sembler rassurant. Ce sont les acheteurs (consommateurs) qui paient la prime, mais on oublie peut-être que le risque demeure entre les mains du gouvernement et donc des contribuables. Un peu moins réconfortant si le marché immobilier devait s’écrouler…
Une poussée inflationniste suffirait à justifier des hausses de taux d’intérêt plus rapides que prévu. Au niveau où ils sont situés, une hausse de 100 points de base (1 %) pourrait faire très mal aux consommateurs surendettés qui verraient leurs paiements hypothécaires grimper en flèche (hypothèques à taux variable notamment). Respecter les conditions d’acceptation pour un taux fixe cinq ans, fait plein de sens quand les taux sont aussi bas historiquement.
Il n’y a probablement pas de vraie bulle immobilière au Canada, mais les taux bas des dernières années ont certainement permis au marché résidentiel de poursuivre sur sa lancée, et ce, malgré la récession. Le marché de l’habitation américain nous a également donné toute une leçon en 2008-2009. Pourquoi ne pas s’en servir? Bien sûr, laisser les gens prendre des risques et s’endetter selon leur bon jugement aurait été moins paternaliste, je vous l’accorde.
La récréation tire à sa fin. Même les banquiers feront moins d’argent avec ces nouvelles règles plus strictes. Non seulement les spéculateurs auront la vie moins facile, mais ceux qui n’ont pas les moyens de s’acheter la maison de leur rêve devront être plus réalistes. On ne peut pas être contre le simple bon sens.
Qu’en pensez-vous? Est-ce que ces nouvelles règles vont changer ou déjouer vos projets d’achat d’une propriété?
banquiers ces la que va tout l’argent et semble disparaitre complètement$$$???enrichire une poigners d,HOMMES QUI NE SAVENT PLUS QUOI FAIRE AVEC .
info
Y a t’il bulle immobilière?
– les vendeurs de terrains qui vendent à gros prix un morceau de terre de 5000 pi2. Ex: ($ 75 000).
– Les vendeurs de matériaux de construction qui prennent une plus grosse marge de profit.
– Les contracteurs et employés de la construction qui profitent aussi de la demande en haussant leur tarif et leur profit.
– Puis les banques qui y voient une bonne source de financement, poussent les gens à contracter une plus grande hypothèque.
Donc qu’on augmente les taux d’intérêts au plus vite, vous allez la voir, la bulle leur éclater en plein visage. C’est évident comme de l’eau de roche qu’il y a bulle immobilière. Il faut être crétin comme tous ses gens qui pour la plupart travaillent et obéissent aux banques pour ne pas voir ce qui se dessine.
Tous se beaux mondes sont pour moi des profiteurs et des voleurs et les gouvernements devraient légiférer sur la spéculation immobilière et les hausses exorbitant du coût des maisons.
Il y a bien une loi qui contrôle le taux d’augmentation des loyers. Alors pourquoi ne pas faire la même chose pour les habitations.
On ne peut avoir des augmentations du coût moyen des maisons de 7 à 10% par année. Car à la fin se sont tous les propriétaires qui en paieront la note sur leur taxe municipale et scolaire.
C’est déjà commencé, dans certaine région, les municipalités (Ex: Québec) ont ajusté leur rôle d’évaluation. Oui les deux premières années ils abaissent le taux de taxation mais croyez moi, ils finiront par l’augmenter à nouveau.
C’est ce qui se passent dans certaines municipalités (Ex: St-Jérôme et certaines municipalités de la rive sud de MTL.)
Alors pour répondre à la question: Non ses règles ne changeront pas grands chose car elles ne s’attaquent pas à l’ensemble du problème…Seulement une petite partie de la population seront affecté par ses changements.
La vrai raison est : De cette manière ceux qui vont acheter une maison auront les moyens de subir les hausses des taux d’intérêts. Voilà, la vrai raison de se projet de loi.
Actuellement au pays, les banques n’ont pas grand chose à perdre lorsqu’elles accordent un prêt hypothécaire à un client, c’est la SCHL qui garantie le prêt. Si on diminuait la responsabilité de la SCHL et que cette partie de responsabilité était ré-attribuée aux banques, beaucoup de chose changerait. Les banques seraient beaucoup plus prudentes et deviendraient plus responsables.
Au lieu d’établir la capacité d’un emprunt hypothécaire sur le salaire brut annuelle d’un client, peut-être commenceront-elles à faire les calculs avec le salaire net réel de ce même client en tenant compte de ses dépenses réelles mensuelles. Emprunter des sommes irréalistes deviendraient chose du passé et le prix des maisons retourneraient à des valeurs plus justes!