Langue au travail : le français doit-il primer?

IStock_000001105900XSmall[1]Par Sophie Stival

Mon père rêvait de faire fortune en Californie. Mais il ne maîtrisait pas très bien la langue de Shakespeare. Il a donc choisi de poser sa petite valise au Québec. C’était en 1966.

Luigi parlait par contre très bien le français et bien sûr, l’italien, sa langue maternelle. Le travail était abondant dans la construction et les plages californiennes n’avaient plus les mêmes attraits… 

Une vingtaine d’années plus tard, lors d’une réunion de chantier, l’entrepreneur général a dit d’entrée de jeu : « It’s english for everybody here! ». Mon père, alors sous-traitant, est demeuré abasourdi et choqué.

Tout le monde a fermé sa gueule. On leur a même fait signer une feuille spécifiant que toutes les communications se feraient en anglais. Il s’est débrouillé avec son anglais rudimentaire pour suivre la parade. Dure époque pour certaines grenouilles (Frogs ou Ritals), même dans les années 80.

Dans le domaine de la construction et de la finance, l’anglais a longtemps dominé au Québec. Il domine encore souvent, si vous voulez mon avis.


Mon premier emploi, après mes études, j’ai bien failli ne jamais l’obtenir. C’était en 1996. Je ne maîtrisais pas suffisamment l’anglais. Heureusement, on a préféré m’embaucher et me lancer dans l’arène. J’ai servi la clientèle d’Ottawa en commençant. 

Pendant cette décennie où j’ai travaillé pour une grande banque canadienne à Montréal, j’ai croisé plus d’un cadre unilingue anglophone. Ils devaient être très « connaissants » pour qu’on en fasse si peu de cas…

La Charte dit…

Le français devrait être la langue normale et habituelle du travail au Québec. Tous les employeurs sont tenus de respecter ce droit fondamental. Remarquez que ce n’est pas moi qui le dis, mais bien la Charte de la langue française.

L’article 4 de la Charte va même jusqu’à « proclamer » le droit pour le travailleur de gagner sa vie en français. «Il est donc interdit pour un employeur d'exiger pour l'accès à un emploi ou à un poste, la connaissance d'une autre langue que le français, à moins que l'accomplissement de la tâche ne nécessite des compétences linguistiques particulières. » Je l’ignorais, et vous?

Malgré mon anglais imparfait, je ne crois pas avoir déçu mes employeurs. Aujourd’hui, je suis contente d’être trilingue, mais le français sera toujours ma langue maternelle. En écoutant les paroles de la chanson «Mommy», reprise par Fred Pellerin, je me suis demandé si ça serait le cas des enfants de mes enfants. Rien n'est moins sûr.

Devrait-on exiger des administrateurs de la fonction publique qu’ils parlent français? Est-ce différent, dans le cas du secteur privé?

 

62 réflexions sur « Langue au travail : le français doit-il primer? »

  1. ========Langue au travail : le français doit-il primer?========
    Pas seulement au travail, mais aussi à l’affichage.
    L’immigration ( donc Harper, à qui il manque une moustache style Hitler ) fait en sorte que nous sommes submergés par les allophones qui deviennent, progressivement,
    anglophones.

  2. Mme Stival,
    Quel sujet épineux vous abordez. Il est vrai que la langue officielle du travail au Québec est le français. Il est vrai que tous les employeurs sont tenus de respecter la loi qui fut instaurée pour préserver un droit fondamental. Par contre, une multinationale ou une entreprise internationale en expansion dont la langue de travail est l’anglais n’est pas obligé de s’installer au Québec non plus. Combien d’entre elles nous ont tournées le dos ? Bien malin celui qui connait la réponse.
    Comme vous je parle trois langues, mais le français n’est pas ma langue maternelle. Je vous laisse deviner laquelle. Je me souviens trop bien du discours de Parizeau et j’ai compris à ce moment-là que le rêve d’un PQ pan québécois qui accueillerait en son sein toutes les minorités linguistiques et ethniques n’était qu’une cruelle illusion. Je crois qu’il est tout simplement impossible de légiférer pour défendre une langue et une culture. C’est par le rayonnement et la fierté d’un peuple que l’on construit les meilleurs remparts. Notre porte étendard culturel est encore Céline Dion et ce n’est pas en chantant une petite colombe qu’elle a fait ses millions. Plus nos enfants ne parleront de langue, meilleur sera leur avenir. Malheureusement, pour la plupart d’entre eux, ils ont de la difficulté a en maitrisé une seule. Il faut cesser de penser que le seul remède est une nouvelle règle ou une nouvelle loi. C’est l pire des solutions. Ramenons la fierté d’apprendre le français dans nos écoles. Commençons par le début.

  3. Accuser l’immigration, c’est se déresponsabiliser.
    Pourquoi des allophones apprendraient-ils le français alors que des milliers de Québécois traînent eux-mêmes leur propre langue maternelle dans la boue quand ils ne revendiquent pas un parler québécois résolument incompatible avec le reste de la francophonie !
    Pourquoi apprendraient-ils le français « québécois » quand ils constatent qu’on ne se comprend pas entre Senneterre et Gaspé ? Arrivés à Montréal et ne sachant pas où leurs enfants s’établiront, quelle version devraient-ils apprendre ? Celle de Québec, de Trois-Rivières,
    de Sept-Îles, de Chicoutimi, de La Sarre ou encore celle du village qui se situe à 30 km de là ?
    Pourquoi des allophones apprendraient-ils le français alors que des milliers de Québécois méprisent ouvertement ceux qui parlent correctement un français « standard » !
    De nombreux immigrants maîtrisent le français cent fois mieux que bien des Québécois.
    La survie d’une langue tient d’abord et avant tout à une seule chose : elle doit répondre aux besoins de communication de ceux qui la parlent.
    S’il fallait une autre loi pour protéger le français au Québec, ce devrait être pour poursuivre les parents québécois pure laine tricotée serrée qui détruisent à la maison l’apprentissage du français fait en classe par leurs enfants. Mais bien évidemment, ça n’aurait pas d’allure.
    Si les Québécois veulent que le français disparaisse, ils ont raison d’agir comme ils le font. Aucune loi n’est plus puissante que la volonté d’un peuple.

  4. J’ai grandi dans la campagne de l’estrie. Ma mère, peu instruite, vantait les mérites de l’instruction et la chance que nous avions de pouvoir y accéder. Notre petite municipalité se trouvait tout près des ** lignes américaines ** comme on se plaisait à dire. Donc beaucoup d’anglo
    phone chez nous et beaucoup de touristes surtout qui traversaient les lignes. Quand on nous demandait une information que de fois j’ai entendu cette phrase que moi même répétais : Sorry, I don’t speak english.
    Sorry ! Un jour j’ai réalisé que j’étais Sorry. Mais de quoi…
    De ne pas parler leur langage…
    De parler le francais…
    Ce jour mon père s’est rendu pour aux USA et nous étions du voyage dominical. Eux n’étaient pas Sorry de ne pas pouvoir nous répondre. Certains, entendant nos demandes en francais nous ignoraient tout simplement. Au mur nous aurions parlé que c’aurait été la même chose. Je ne pouvais pas identifier l’émotion qui montait en moi ce jour là. Colère que nous soyons si mal accueillis chez des voisins que chez nous on vantait le mérite ou gène et honte. Aujourd’hui je sais.
    J’étais Sorry !
    Nous avons recu une bonne et même excellente éducation. Mais fut oublié de nous donner la fierté de nos racines. D’un pays où le petit peuple d’agriculteur et je pourrais dire colonisateur n’était pas vraiment considérer. Celui qui travaillait en ville devenait soudain plus considéré et en faisait rêver plus qu’un.
    Un jour je suis parti de mon petit patelin et suis venue travailler en ville. Mon premier travail : en usine ! Et on parlait francais entre nous et italien entre eux mais surtout les patrons nous parlaient en Anglais. Ma première promotion me fut offerte en Anglais et ce parce que je comprenais et parlais cette langue. On me demandait de m’adresser aux autres donc mes anciens collègues en anglais. J’ai senti monter en moi les mêmes émotions que pendant mon voyage dominical. Le patron m’a serré la main et m’a dit de prendre le reste de la journée, que j’étais payé. Donc j’avais compris qu’au retour en début de semaine je ferais parti de l’autre clan. Je n’ai pas pu. Le lundi j’ai démissionné.
    J’ai 62 ans et je suis encore sur le marché du travail. J’ai toujours insisté pour parler en francais à mon travail. Sorry I don’t speak english. Chose curieuse je me suis rendu compte que si je tiens le coup mes anglophones arrivent à me parler en francais et qu’avec un peu de compliments ca leur fait plaisir et porte à l’effort. Ma meilleure amie est anglophone et comme elle me dit souvent : Faut laisser la chance aux anglophones de connaitre votre langue et votre culture. Ils en seront fiers et y reviendront.
    Alors soyons fiers de ce que nous sommes et d’ou nous venons. Cessons de penser en colonisés. Parler et comprendre l’anglais ou tout autre langue ne veut pas dire que nous devrions perdre notre identité.
    Donc un peu de fierté de ce que nous sommes et d’ou nous venons. Un peu de tenacité et nous pourrons apprécier : Je regrette je parle très mal le francais. Et l’accent est charmant.

  5. Voici ce que pensait Félix Leclerc
    «Donnez une virgule à l’Anglais
    demain c’est la phrase
    après demain la langue»
    Félix Leclerc
    Les oeuvres de Félix Leclerc page 216

  6. La loi 101 ????? Ouate de foque ? René Levesque …. Ouze date ???
    Tellement fachant de voir tout ses panneau de commerce a Montreal en Arabe a bois , en Anglais , en Chinois ….. et j en passe ! Imaginer il n y auras pas juste le francais qui ne s afficheras plus , il y aura aussi notre cher fete de Noël qui sera interdit d’afficher a l’exterieur. J ai 4 enfants et il le savent … je leurs ai toujours appris d’etre fier et de defendre NOTRE LANGUE …. LE FRANCAIS !

  7. je trouve que vous avez raison alors que je n’ai que 17 ans aujourd’hui. J’ai des cours de français mais le problème là-dedans c’est qu’ils nous apprennent des choses que nous n’aurions plus besoin dans quelques années ou encore que l’année suivante on apprend une exception qui fait que souvent les jeunes abandonne parce que justement on fait plus de fautes qu’avant. J’ai toujours trouvé que nos ancêtres en histoire était des combattants qui ne se laissait pas marché sur les pieds. Les anglais nous ont eu mais nous n’avons pas voulu nous soumettre alors le français est resté parce que nous ne voulions pas la laisser tomber mais aujourd’hui plusieurs même énormément de personnes ne ce soucis plus de ce qui arrive que se soit dans la ville ou en poilitique parce qu’ils disent qu’on ne peut pas leur faire confiance mais en faisant ca il ont abandonné l’espoir et ne se battent plus. Alors en voulant être tolérant et laisser faire les choses les Québécois laissent les allophones et les anglophones prendrent le controle de langue au Québec. pour que ça change il va falloir qu’il s’ouvre les yeux et decident de se lever et dire NON je suis pas d’accord tu veux parler anglais il a le reste du canada pour ca. on va etre respecter et les anglais vont essayer parler francais avec nous

  8. Pour ma part, je parle ainsément le francais et l’anglais, mais ce qui me choque c’est de voir des anglophones frustrés de ne pas se faire servir en anglais au Québec. C’est simple, tu vie au Québec et bien assume, si ces anglophones sont pas contents, ils ont 2 choix: faire comme moi et apprendre une 2 ième langue, sinon allez vivre en Ontario. Combien de fois, j’ai vu à Laval des anglophones frustrés de ne pas se faire servir en français, on est au Québec, c’est normal que certaines personnes ne puissent pas servir un anglophone en anglais. Quant je vois ce genre de scénario, je défends le pauvre commis francophone, et je dis simplement à l’anglophone de faire un effort pour apprendre le français s’il n’est pas satisfait ou d’allez vivre en Ontario, le tout en anglais évidemment, bien que certains d’entres eux comprennent et parlent le français. Mais ils vont quand même pas se rabaisser à parler la langue d’un petit colonisé. Je ne nie pas que d’apprendre l’anglais est important, même au Québec, mais ma langue maternelle est le français et même si mon patron me demande de lui parler en anglais ou de rédiger mes rapports en anglais, je lui parle en français et je fais tous mes rapports en français, et pourtant je suis encore dans la même entreprise après 8 ans. Qaund je vois qu’il fait un effort pour parler en français, je lui répond en anglais, pour moi c’est une marque de respect, ca doit toujours allez dans les 2 sens, c’est mon principe de vie et je vais pas cacher ma fierté d’utiliser le français au Québec.

  9. Bien moi j’ai beaucoups de misère a me trouver de l’emploi car je parle pas beaucoups l’Anglais je dois me payer un cour de 5000$ dans une institution, mère de 2 enfants monoparentale et ces moi qui subviens au besoin des 2 enfants seule ces bien dur de nos jours.

  10. Mon père est de descendance grecque et ma mère irlandaise. Beau mélange direz-vous ! Ma langue maternelle était l’anglais. Je m’explique: à ma première année je ne connaissais que quelques mots en français. J’arrivais même à formuler des phrases bilingues. C’est par fierté que je me suis concentré sur le français. Il s’agit de la langue la plus riche, la plus belle et la plus précise de toutes. Il arrive, lorsque je parle anglais, que ces derniers me reprennent sur une prononciation. J’en suis honoré au plus haut degré: ils viennent de confirmer que ma langue maternelle, celle que j’utilise le plus, est le français. Je n’ai aucun mérite à mon bilinguisme puisque je ne traduis jamais. Je pense dans la langue que je parle. Certains diront que ce n ‘est plus une priorité. Il y a des problèmes plus urgents et plus importants. Si la question de la langue française devient moins urgente et moins importante, il sera donc plus aisé de régler la question… Les gouvernements s’occupent de petits problèmes pour nous faire croire qu’ils travaillent pour nous. C’est leur spécialité les petits problèmes. Et bien si la langue française est devenue pour eux un petit problème que l’on continue dans la même vaine et règle ce petit problème. Il ne faut jamais se décourager.

  11. C’est certain que le FRANÇAIS devrait primé. L’on est pas mal conçiliant je trouve. Moi quant je vais dans des endroits et que l’on me parle en anglais, je parle en français,si je vois que mon interlocuteur fais des efforts pour parler français, je vais l’aider en parlant anglais, malgré que mon anglais est de base, je suis capable de m’en sortir. C’est du donnant donnant. Mais ça c’est moi, c’est sûrement mon côté rebel mais je m’assume.
    Je ne crois pas que les personnes ne sois qu’UNILINGUE, soi FRANÇAIS,ANGLAIS ou tout autre langue. Sétait peut-être et sûrement vrai v’là 30,40 ou 50 ans, mais aujourd’hui le monde on plus de connaissances même de base.

  12. Je travaille dans un CPE ,les parents des enfants de 5ans ,sont fier denvoyer lenfant dans une école anglaise,cest des parents qui sont Québécois! L

  13. Je ne comprendrais jamais le Quebec qui exige le Francais aux immigrants qui ne le parlent pas encore, l’anglais aux immigrants francophones, l’experience quebecoise aux nouveaux arrivants et ainsi de suite. Nous n’irons pas loin avec cela et au prochain referendum si referedum il y a , ajoutons donc le billinguisme la dedans et vous aurez l’opinion des habitants du quebec.

  14. Mon fils est ingénieur dans une compagnie de Télécommunication de Montréal,. L’an dernier il est allé suivre un cours à San José Calif. Pensez vous que le cours se donnait en francais?
    De plus quand les ingénieurs de Califournie et des Indes, et du Québec se téléphone, ils le font en Hindous vous pensez!!! Lui n’a pas le choix de maitriser l’anglais.
    Merci de me publier

  15. A Rome, il faut vivre comme les Romains. Je parle Français, Anglais, Espagnol et je balbucie le Néerlandais. J’ai voyagé durant plusireurs années et dans chaque pays, je me faisais un devoir d’apprendre, ne serai-ce que des bribes, de la langue du pays où je me trouvais. Pour moi, ce n’est que de respecter les gens du pays. Lorsque je vais dans les maritimes, je parle Anglais, lorsque je je vais en Ontario ou dans n’importe quel autre province, je parle Anglais. Mais il est hors de question que je parle Anglais ici au Québec. Que ce soit dans l’ouest de Montréal ou n’importe où dans la province, je parle Français. Je vis ici au Québec et au Québec on parle Français et ce, que ce soit au travail ou dans la rue ou dans un magasin. Nos parents, nos grands parents et ceux avant eux se sont battus pour préserver cette langue, je n’irai sûrement pas les trahir. J’enseigne le métier de charpentier-menuisier et les termes que j’utilise pour désigner les martériaux ou les outils, sont Français. Au début les étudiants trouvent ça difficile et un peu con, mais ils s’y font, et, à la fin, ils se rendent compte que c’est un plus pour eux. Nous devons protéger notre langue et inciter les immigrants à la parler. Que la France s’amuse à angliciser leur langue, c’est leur affaire, mais ici, pour nous, c’est un devoir que de se faire respecter, de parler et de se faire répondre en Français.

  16. Vous ou vos parents n’avaient qu’à voter OUI au deux référendums. Aujourd’hui on serait mun pays et on aurait gagné le RESPECT des voisins englophon qui se fouent de not’ geule de francophone.
    De passage la Dorval la semaine dernière, quelle ne fut pas ma surprise, pour moi le saguenéen, de me faire servir uniquement en anglais par une serveuse d’origine indienne. Dur retour 30 ans en arrière.

  17. Moi je vois 2 point important.
    1- Le français doit être la langue de tous. Même si nous ne parlons pas le français « international » et que chaque région a son accent, ce n’est pas une raison pour que les allophones décide de ne pas parler français, en Bridge !!!!! Il est inacceptable de se faire répondre en anglais et ce même dans des régions comme Sherbrooke, Eastman, Magog ou Offord. Moi, quand on me manque de respect en me répondant en anglais, je revendique mon droit de me faire répondre en français. Et puisque je suis bilingue, je leur exprime mon mépris envers eux, dans leurs langue et sans politesse, afin d’être sur qu’ils comprennent clairement mon point de vue. Et nous ne sommes pas si fous que ça de vouloir protéger notre langue, les américains songent à faire la même chose car la proportion d’hispanique ne cesse d’augmenter et la plus part d’entre eux ne parle pas anglais.
    2- Il est important de maîtriser suffisamment l’anglais pour être capable de tenir une conversation car dans le reste de L’Amérique du Nord, c’est l’anglais qui est parlé. Surtout dans une société de mondialisation comme la notre, l’anglais sera très utiles.

  18. J’ai 66 ans et je crois que ma grande frustration vient bien plus du fait que je n’ai pu apprendre l’anglais au primaire et au secondaire car mes professeurs n’avaient aucune formation en anglais. Peut-on leur reprocher à eux, je ne sais pas. Donc si ce n’est pas eux c’est le Ministère de l’Éducation qui est coupable de mon ignorance de la langue anglaise. On nous apprenait des mots et non des phrases en anglais ce qui était ridicule. Au lieu d’apprendre des choses utiles en anglais j’ai appris a dire mes prières en anglais et en latin, quelle perte de temps. J’ai suivi des cours d’anglais en Floride et la matière c’était l’histoire américaine et les cours étaient donné gratuitement.

  19. Pour ma part, je refuse, quand je suis à Montréal, de parler une langue autre que le français. Nous aurions besoin d’un nouveau Camille Laurin pour rappeler aux résidents de notre métropole que s’ils n’aiment pas la loi 101, eh bien, qu’ils prennent la 401.

  20. Ah oui, pis ceux qui comdamnent les nouveaux arrivant, ils sont mieux de s’y faire, car le monde s’est internationalisé. Hé oui ! D’ailleurs c’est tellement enrichissant d’échanger avec des étrangers. Mais on revient toujours à cette valeurs de RESPECT. Si on démontre assez de fierté pour notre langue, pour notre Québec, les nouveaux arrivants choisiront le français très naturellement. En passant, je parle volontairement anglais avec un très fort accent français. Ça démontre que je suis francophone et ca donne l’occasion aux newyorkais, de me parler un peu français quand j’y vais; et ils aiment ça !

  21. Je travaille toujours en francais,et je suis fier de ma langue! Un jour je suis partie a Toronto pour parler anglais,apres un an je suis revenut au Québec et jétait fier de parler ma langue ! Langlais cest une langue d’affaire et non une langue d’amour pour mon Québec ! Ma maman me disait toujours,avec une langue on va a Paris ! Cest nos racines! Merci a mes parents ,grand-parent davoir conserver leur langue si précieuse au Québec!

  22. Je viens de terminer mes études en gestion/comptabilité et j’ai 28 ans. Dans mon univers la majorité des choses se passe en anglais et de ce que je peux constater de l’univers dans lequel nous vivons, l’anglais est la langue. Avant je faisais beaucoup de musique et je trouve cette univers beaucoup plus ouvert sur le monde, j’ai eu plusieurs professeurs qui parlaient plusieurs langues et qui venaient de pays très diverse.
    Il est très facile de vivre uniquement en anglais à Montréal et à Québec. Tout ce trouve en anglais, il y a même des magasins que leur nom est en anglais ( je croyais qu’au Québec il faut que la banière d’un commerce soit en Français principalement et en plus petit l’anglais).
    À l’école on nous apprend l’anglais comme langue seconde mais les anglais eux … est-ce qu’ils apprennent le français comme langue seconde ? Non pas dutout. On se trouve sur un continant principalement anglais.
    C’est un peu ce qui me fascine tant de l’europe. Il y a pleins de pays qui parle des langues différentes et quand tu te rends dans un autre pays tu te forces pour parler leur langue sinon la communication est difficile voir impossible. Ce qui me donne l’impression que nos anglais ( soit du canada ou des USA ) quand ils voyages ne vont jamais se donner la peine d’apprendre la langue d’autrui.
    Alors j’ai bien l’impression que l’on va perdre le français un jour ou l’autre. Nous ne sommes pas en europe ou le désir de conserver sa culture est aussi forte qu’ici. Nous pouvons facilement dire que nous ne somme pas dutout différent des États-Uniens. Un autre point contre nous est que nous acceptons beaucoup d’immigrants et souvant ils choisissent de parler anglais comme langue seconde et c’est si ils se donnent la peine d’apprendre une autre langue.

  23. ben moi je suis d’accord de parler deux langues, ceux qui ont les plus gros commerces ce sont les Anglais, je suis né à Québec j’ai apris l’anglais à Montreal, j’ai marié un Anglais. quand tu voyages, tu as besoin de l’anglais. que l’on me parle Anglais ou Français ça m’est ègal Montreal a toujours été Anglophone et il le sera tout le temps arrêter de vous plaindre, ma fille parle Anglais mes petites filles et je suis bien contente, je renie pas ma langue j’adore mon Français, mais arrêter de vous chicaner pour une langue, si vous ne voulez pas que les immigrants parlent leur langue, mais faites les pas entrer ici c tout c mon avis

  24. Le Francais au Québec oui mais il est évident qu’il vaut mieux avoir plusieurs cordes a son arc .

  25. Réponse à Fuzzy et à plusieurs autres. Cessez de retourner le problème, il ne s’agit pas ici de ne pas parler anglais, il s’agit de parler français au Québec, dans le cadre de son emploi et de ses activités personnelles.
    Bravo à ceux qui parlent anglais! C’est un plus! Mais inutile de se péter les bretelles avec le bilinguisme, c’est du dépannage pour voyager et pour naviguer sur le web.
    Les anglos ne parlent qu’une seule langue et ils ne sont pas gênés de nous la cracher au visage, du moins c’est ce que je ressens quand on m’adresse la parole au Québec dans la langue de Shakespeare.

  26. Bien oui soyons surtout fier de notre culture, et de notre langue, la les autres nationnalités viendront à nous. Moi personnellement je n’ai jamais eu de problème de me faire servir à Montréal et j’y vais souvent. On dit qu’en France ils s’englicisent c’est rien comparer a certains d’entre nous, heureusement pas tous.
    Exemple quand je suis revenu de France l’an dernier, j’ai entendu pour quelqu’un pas habitué c’est difficile. Clément

  27. Bonjour,
    Je suis francophonne mais je parle un peu anglais aussi. Je suis très fiére de parler presque trois langues. Il n’ y a pas de mal de parler et d’ apprendre beaucoup de langues. Au contraire cela ouvre beaucoup de portes et de chance pour travailler, comprendre l’ autre personne s’ ouvrir à d’ autres mondes. Aussi je trouve que ici au Québec certains quebecois disent qu’ ils aiment la langue française et ils s’ addressent à nous les immigrés en anglais tout croche et cela me frustre. Bref, la langue française ce n’ est pas assez ici au Quebec pour travailler. La majorité des employeurs préférent le bilinguisme.
    Alors laissons tomber le bla bla et apprenons beaucoup de langue pour gagner notre vie et s’ ouvrir au monde parce que on y une monde qui vit ensemble et qui veut s’ aimer et travailler sur une seule planète.
    Merci. ( :

  28. Ma mere m’a offert l’opportunite d’aller a l’ecole anglaise lorsque j’avais onze ans et j’ai accepte, ce fut en 1971. Je parle les deux langues et je me sens bien avec les anglais et francais. Du racisme il y en a des deux cote mais la majorite ne le sont pas. Les touristes qui visitent notre belle province apprecient cette diversite culturelle, il faudrait peut etre commencer a nous unir et utiliser cette richesse que nous possedons. Au lieu de se battre pour des raisons linguistiques nous devrions utilises la meme energie pour preserver cette belle fusion qui est francaise et anglaise. Je n’en dirais pas de meme pour les musulmans qui viennent ici et nous imposent leur lois.

  29. Oui ma seule et unique réponse je suis bilingue mais je veux et j’exige de me faire servir en français sinon je sort.

  30. Je suis marié avec une immigrante et moi je suis né au Quebec.
    La langue c’est ce qu’il fait la différence et l’appartenance a un peuple,ma conjointe est arrivé au Quebec en 1991 et ne parlais pas du tout français,sauf aujourd’hui elle maîtrise parfaitement la langue et exige que l’on lui parle en français,au travail et partout ailleurs au Quebec.
    Moi je suis maintenant trilingue et mes enfant aussi.quand nous voyageons nous essayons de communiquer avec la langue du peuple(c’est un respect fondamental).
    Même dans le pays d’origine de ma conjointe certain jeune ne parle pas du tout la langue cars l’anglais prédomine, ailleurs aussi ils ont les même problème que nous.
    Alors leur gouvernement a pris des mesures drastiques et tout le monde qui ne parle pas la langue du pays sont dans l’obligation de l’apprendre et ce même gouvernement paye pour ses leçons.
    C’est çà la fiertée d’un peuple…se tenir de bout pour l’amour de sa langue

  31. Continuer a rentrer des immigrant a pelle et sa va disparaitre… pcq eux y sen colis, si sa devrais etre de eux ont devraient toutes parler leurs langues… personnellement je suis parfait bilingue fac je men fou pas mal, mais pareil, cest juste que les accomodation raisonable le sont dans un seul sence… pas le notre

  32. Toute personne qui vient dans notre pays devrait parler le français, c’est notre langue d’origine , nous quand on vas à l’extérieur ont se force pour parler l’anglais pour se faire comprendre. Moi je suis d’accord pour que les personnes qui vienne au Québec parle la langue qui est le français et ensuite si ils doivent parler une autre langue si c’est obligatoire , et ce qui concerne les affiches ils doivent d’abord Français et en dessous l’anglais, comme c’est affiché en Ontario et dans d’autres villes.

  33. Absolument et impérativement, la langue de travail au Québec doit être le français et uniquement le français. Seule exception, lorsqu’une tâche exige des communications avec des clients situées à l’extérieur du Québec ou des touristes, notez bien que je précise clients ou touristes. Pour cette tâche et uniquement cette tâche, la personne qui l’exécute doit être bilingue. Les représentants corporatifs venant d’autres régions que le Québec doivent pouvoir s’adresser aux Québécois en français dans leur travail, lorsqu’ils sont au Québec.

  34. J’ai 4 enfants, qui parlent aussi bien français qu’anglais. J’ai moi même appris l’anglais aux états-unis adolescente. Je ne m’attendais certainement pas à ce qu’on me comprenne en français en Floride. Et bien, même chose ici. Les gens qui vivent au Québec ne devraient pas y vivre si le français n’est pas une langue potable pour eux. Combien de disputes avec ma belle famille Italienne (Anglophone bien sur) j’ai eux lorsque j’ai décidé que mes enfants allaient parler et étudier en français avant tout. Si ils parlent anglais, ce n’est qu’un plus pour le travail. Aujourd’hui grands, les neveux et nieces qui ne parlent pas français trouvent difficile de trouver un emploi autre que commis ou du genre et j’en suis heureuse. Au Québec, si tu parle pas français, t’a pas affaire ici. Point

  35. Après avoir lus ces brefs comentaires, il devient de plus en plus évident que nous ne pourrons pas espérer que les immigrants défendent notre langue et notre culture car au fond une seule chose les intéressent , leur petite réussite personelle et que la plus part en ont rien à foutre .

  36. a F masse, je suis Anglophone est fier de letre, je parle tres bien le francais le l ecris moins bien mais jai ete a lecole en immersion francaise et jai adorer ca car ca ma permis de pouvoir communiquer avec toute sorte de monde. Mon copain est francophone et mes enfants vont etre eleve en parlant les deux langues ici au Quebec oui cest francais si jaimais pas ca, je partirais. Mais cest pas vrai quont se pette les bretelles comme tu dit. cest pas une personne a westmount surement qui a la meme mentalite que tous.
    Tu parle davoir lesprit fermer, mais tu la pas mal fermer toi en pensant que les Anglos parle qune seule langue. C est quoi ca?? Et si au Quebec c inutile de parler 2 langues et meme 2 langues c est presque plus utiles ca en prend 3 meme maintenant, pourquoi es ce que dans tout mes emplois jai eu une augmentation de salaire et des promotions parceque jetais bilingue. Ca fait des annees quont se bas pourquoi ….je suis consiente des lois au quebec et tout les gens anglo que je connais aussi sont conscients.Par contre comme vous le voyez bien mon ecriture est pas parfait mais en parlant vous verrez bien que jai presque pas d accent, mais quand je fait une erreur en francais cest la fin du monde mais vous parler des anglos qui veullent pas essayer, thats why!!
    je suis nee ici , ma mere mon pere et mes grandsparents sont nes ici et je suis anglophone et une quebecoise et je deteste quand vous lignorer jsuis autantt quebecoise que vous et fier de letre
    cest pas parceque je parle une langue defferente que la votre dans ma maison que je nai pas le droit au meme privileges que vous.
    Cest toute!!!

  37. Le problème n’est pas d’être bilingue. Parles anglais est merveilleux, ça permet de voyager facilement, ça ouvre de portes et ça donne accès à toutes sortes de documents sur Internet.
    Le problème, c’est que cette « ouverture » ne se fait souvent qu’à sens unique. Beaucoup immigrants anglophones du reste du continent refusent d’apprendre le français. Sous prétexte que nous parlons anglais, ils pensent que ça nous enlève toute raison d’exiger l’apprentissage du français.
    Le pire, c’est que nombre des francophones bilingues pensent la mêne chose et se plient à leurs exigences. Si tous les francophones bilingues ou non, exigeaient de se faire servir en français et de parler français avec les immigrants installés, je vous jure que ça changerait. Au diable les accusations de racisme. Tenons-nous debout! On peut être bilingue et se faire respecter comme francophone!
    Et ça marche! Je vis au Quartier chinois et je parle toujours français. Après quelques visites dans les mêmes commerces, je me fais répondre en français! Un français hésitant, mais bien présent. Parce qu’ils y a aussi beaucoup d’immigrants qui souhaitent sincèrement apprendre, mais il faut leur donner l’occasion de pratiquer.

  38. arretez d’ultiliser la langue française comme fond de commerce,basta l’hypocrisie,,,je suis immigrant et je parle français partout donc,je n’ai pas de probleme avec ….mais je peux veux dire que les 1ers fossoyeurs de la langue française ici au quebec ce sont bien les quebecois de souche,,,ils sautent sur la 1ere occasion pour montrer leur talent en anglais…complexe de colonisé quand tu nous tiens,,,,et puis a juste regarder toutes ces tournures linguistiques stupides (anglicisme bidon),,,je me demande de quel français parle t-on vraiment…..

  39. J’ai lu presque tous les commentaires. Bravo! Sur cette lancée nous aurons bientôt HÔNTE de parler la langue de nos pères et mères dans notre propre pays. Québécois sans couilles! Vous souvenez-vous du temps où tous les boss parlaient anglais chez Hydro Québec, chez Alcan, etc. Retour vers la Grande Noirceur? …ou… Réveillez-vous ça presse! Pensez-y: c’est plus facile de se tenir debout quand on peut s’appuyer de temps à autres sur ceux qui comme vous et autour de vous se tiennent aussi debout. À plat ventre on se fait piétiner.
    S’il-vous-plaît! Pendant qu’il est encore temps!

  40. @ Bonnie
    Recevez toutes mes félicitations pour votre français. Que vous fassiez quelques erreurs n’a pas d’importance puisque, comme tout le monde, vous en faites surement aussi dans votre langue maternelle. Que les bigots qui vous le reprochent commencent par être parfaits et ils pourront le demander aux autres en retour et seulement à ce moment là. À moins que ces remarques ne soient faites dans le but de vous aider à améliorer votre français comme on me les fait à moi dans le même but, soit d’améliorer mon anglais.
    Croyez bien que personne n’essaie de brimer vos droits. Cependant, si vous voulez bien jouer le jeu, cachez votre anglais pour une période de trois mois et ne vous exprimez qu’en français pendant cette période partout et en toutes circonstances, excepté à la maison bien sur, et vous connaîtrez ce que les francophones ressentent.

  41. Ah! J’oubliais, vaut mieux s’acharner à préserver notre langue, car d’ici peu, de la façon dont les choses se passent, ce n’est pas l’anglais que nous devrons parler c’est le Chinois.

  42. je suis de la génération « révolution tranquille » oui pour faire respecter notre langue au québec j’ai déja passé toute une apres midi à attendre quelqu’un pour me faire servir en francais dans un grand magasin au centre ville de Montéal. oui je travaillais pour une compagnie d’ass. à l’époque donc je me débrouillais bien en anglais .Ce n’était pas parce que je ne parlais pas l’anglais. c’est comme ca qu’on a fait notre révolution chacun dans notre petit monde. je maintiens que si nous voulons garder cette richesse que la langue francaise nous apporte (ne pensez pas juste à l’argent) tenons notre tête haute et exigeons de nous faire servir en francais. si tu exiges qu’on te serve en francais ils devront engager au moins quelqu’un de bilingue. si tu ne le fais pas pourquoi le feraient-ils? C’est une roue.

  43. De très beaux commentaires, bien écrits, autant de francophones, allophones qu’anglophones.
    Je retiens particulièrement celui signé « quelqu’un ».
    Quelle fierté, quelle intelligence. Si cette personne est billingue, j’espère qu’elle écrit l’anglais sans « fôtes » et avec autant de clarté et de lucidité que son « franssa ».
    Mais quel ridicule!
    Soyons fiers d’être francophones. D’abord en français, en anglais à la rigueur si nous ne pouvons nous faire comprendre (!), et toute autre langue qui pourrait nous être utile. P.S. Ma conjointe et moi avons appris l’espagnol dans la soixantaine. Nous en sommes fiers.
    L’immigration est une richesse, mais tous devraient savoir que le Québec est d’abord francophone.
    Bienvenue chez nous.

  44. Si je veux parler  »ENGLISH » au Québec je vais le faire. Ses tellement une province racistes vers toute qui est pas français. Quand je va en voyages je dits au monde que je viens d’Ottawa parce que le monde a pas une belle opinion d’ici. Ses dommage que le Canada est tellement tolérant et le Québec est si IGNORANT!!!! Ses pas le silence des autre langues qui va rende le Français plus forts!!!!! Arrêter d’écouter des programmes anglais et la musique anglais, ses tellement offensive!!!! Je suis Québécois, et j’ai honte e l’être!!!! Je trouve le Québec la plus RASCISTE DE TOUE LES PROVINCE AU CANADA!!!!!

  45. J’aimerais bien que les cours d’anglais soient donnés dans nos écoles a partir du primaire mais sous forme de jeux, de musique,art plastique etc…..
    pourquoi entrer dans des cours bien compliqués comme ca se fait maintenant et décourager les jeunes il ne devrait même pas y avoir de note au primaire. si quelqu’un a besoin d’une maitrise de cette langue ca devrait attendre le secondaire 4 et +.pas avant que le jeune sache vers quoi il s’enligne dans la vie. croyez moi ils auraient déja une bien bonne base. les chansons anglaises sont bien écrites.
    pour devenir bilingue l’immersion est quasi nécessaire. ce qui veut dire un peu chaque jour.
    est-ce vrai que du coté des écoles anglaises au québec le francais langue seconde n’existe pas?

  46. @ Daniel | 22 nov 2011 11:16:34
    J’espère que vous êtes à faire vos boîtes et êtes sur le point de déménager à Ottawa. Il serait bien dommage que vous demeuriez honteux comme ça plus longtemps.

  47. Moi je travaille en Alberta et c’est en anglais que ca se passe.
    Alors au Québec on est français et c’est en français que ca se passe.
    Levez-vous les lâche; allez, marchez, osez bande de pleutres.
    Dire qu’on a une si belle langue .
    Les anglais n’ont qu’à se débrouiller comme moi ou …. rester chez-eux.

  48. Je suis une immigrante d’origine chinoise. J’ai commencé à apprendre le français dans une classe de francisation à Montréal quand j’avais 30 ans. J’ai suivi mes études universitaires et obtenu mon diplôme en maîtrise à l’Université de Montréal quelques années plus tard. Quand j’ai mon premier emploi au CLSC, on m’a assignée de travailler auprès de la clientèle chinoise. Je devais parler quatre langues, qui sont mandarin, cantonais, français et anglais, quotidiennement. J’avais une charge de cas plus élevée que celle de mes collègues et je devais me débrouiller seule. Je devais aussi répondre aux questions de collègues frustrés, qui m’ont arrêté au corridor, « pour quoi les chinois viennent au Québec et pour quoi ils ne parlent pas le français ?». Au bout de six mois, l’employeur a mis la fin du contrat en prétextant que le poste est comblé et on n’a plus besoin de moi. On ne même pas m’a proposé du remplacement auprès de la clientèle francophone. Pour quoi?

  49. je suis d’accord que l’ont parle le francais aux travail et partout aux quebec c’est la loi c’est aux gouvernement a faire respecter cette loi et qu’il porte leur culotte pour une foi parce qu’il ne les porte pas donne aux quebecois se qu’il leur revienne un point c’est tout.

  50. Je suis totalement bilingue. I mean totally bilingual both written and spoken. Voici ma question. Qu’y a-t-il de si difficile à comprendre dans le fait que nous sommes un petit nombre d’individus sur un territoire complètement entourés d’allophone et d’une majorité d’unilingues anglophones qui refusent de parler une autre langue (sauf pour une minorité). Si on était espagnol ou italiens ou portuguais ou chinois, ces mêmes unilingues anglophones auraient la même attitude envers nous. Une autre absurdité est que la province de Québec n’est pas considérée comme étant bilingues, justement pour entretenir ces dérapages et commentaires qu sont souvent tellement à des années -lumières de toute volonté réeele à régler un problème pourtant si simple. paradoxalement, la loi de René Lévesque interdisant aux francophones l’accès à des institutions anglophones n’a fait qu’agrandir et envenimer à long terme ce clivage qui attise encore des passions…et non la raison. Ce dernier savait pourtant ce qu’il faisait…Est-ce ce qu’il faut faire pour un poste aux Nations-Unies?

  51. Je suis presque sur le point de faire mes valises et de quitter le Québec. Pas parce que je suis allophone, mais parce que j’ai parfois honte d’être québécois. Bien que j’étais à deux poils de mépriser l’homme en question, je commence à comprendre ce que PET voulait dire par `’petit peuple’’. Sur ce blogue, je vois beaucoup de méchanceté, de mesquinerie, de manque de respect, d’intolérance. Les lois et les règles ne font qu’amplifier les stéréotypes et le profilage. Nous avons eu le bill 22, la loi 101 avec les résultats que l’on connait, ça n’a pas empêché une dégradation dans la qualité de l’enseignement de la langue française, ni une métamorphose de la langue écrite et orale. C’est une banalité de dire qu’une langue est vivante, mais si le français (qui était la langue de la diplomatie à une certaine époque) a perdu la bataille de la lingua franca, c’est que les anglais ne se sont jamais gênés pour emprunter des mots au français, à l’allemand, à l’espagnol, à l’italien, même à l’hindi, dans le seul but de mieux se faire comprendre afin de commercer. Certains ici admirent les européens. Fine! Au parlement européen à Strasbourg, dans les coulisses, comment pensez- vous que les slovènes, les slovaques, les hongrois, les danois se font comprendre, en anglais bien sûr. Les britanniques comptent pour 13% de la population européenne mais 51% des européens déclarent parler l’anglais. Certains y verront de l’impérialisme, de la domination, moi j’en comprends que 51% des européens peuvent communiquer entre eux et commercer. Nos cousins français, ils sont 26% à parler l’anglais. Au Québec, la concentration du bilinguisme et par le fait même, l’usage de l’anglais est concentré dans l’Outaouais et sur l’ile de Montréal (60% et 50% respectivement). La question de la langue, c’est une problématique montréalaise. En fait, le PQ n’a rien compris, ce n’est pas du Canada qu’il aurait fallu se séparer, mais, bien de Montréal. Il n’est pas trop tard pour faire de Montréal le Singapour de l’ALENA. Un port franc ou on y parle plusieurs langues officielles sans ‘’bitcher’’.

  52. Apres avaoir fait application dans le grand nord,qu’elle ne fut pas ma surprise d’apprendre que ma candidature n’étais pas retenue parce que mon anglais n’était pas adéquat.Hydro Québec belle exemple de notre patrimoine québécois.

  53. @CoCoRiCo
    Honnêtement, je ne crois pas que cela représente un manque de respect que d’exiger de me faire répondre en français au Québec. Par contre, je vais manquer de respect ouvertement à quiconque refusent de faire l’effort minimum d’esseiller de parler français car c’est un manque de respect de sa part. Si il esseille mais n’y parvient pas, je vais me faire un plaisir de pratiquer mon anglais avec elle. Je trouve ça plutôt idiot de ce borner à parler uniquement français car c’est ce fermer des portes volontairement.
    Et honnêtement, les anglais sont beaucoup plus méprisant envers les francophone que nous le sommes envers eux. Dans les pays anglophone, il est innacceptable de parler en mal des noirs, des juïfs ou même des roux mais parler en mal des francophones est acceptable. En fait, c’est probablement le derniers des préjugés accepté même dans les médias !!! Avez-vous remarqué que dans Harry Potter les « gentils » ont des noms anglophones (Harry Potter, Dumbeldor, etc) et que les « méchants ont des noms qui sonnent francophone (PetitGrew, Voldemort, etc) ???
    Moi j’ai vraiment honte d’être Québécois quand j’ouvre mon journal le matin et que je lis qu’un bon samaritain qui a réussi à piéger des pédophiles risque d’être poursuivit en diffamation par un des pédophiles qu’il à « pogné » à cause qu’il a montré son visage ………… Ça c’est honteux !!!!

  54. Bonjour, je pense que les deux langues sont nécessaires en 2011 dépendamment du domaine de travail que vous faites. Nous devons faire face à la musique, je suis adjointe administrative; les critères d’ embauche sont habituellement  » Maîtrise de l’ anglais parlé et écrit  » ! Un gros plus si vous voulez avancer dans la compagnie. Si vous êtes unilingue, vous avez de la difficulté à vous trouver un emploi dans ce domaine … le ministère de l’ éducation du Québec devrait inclure dès
    l’ enfance des cours appropriés au primaire et pas juste au famille anglophone ! A cet âge, nous apprenons à grande vitesse ..j’ ose espérer que la nouvelle génération sera mieux équipée que nous !

  55. @ LYNN GUÉRIN | 22 nov 2011 16:11:34
    Voilà, vous mettez le doigt sur le « bobo ». Au Québec, ça n’a pas de raison d’exister à moins de cas très spéciaux.

  56. David
    Je comprends ta frustration. L’effort est important. Si un commerçant ou un boss fait l’effort de converser en français. Moi j’apprécie et j’achète. Si le moindrement, il y a de la réticence ou de l’hostilité. Moi, je lève les pattes. Je vote avec mon portefeuille. Pour répondre à Argonaute, je vis dans l’ouest de l’ile, la plupart de mes voisins anglos m’adresse la parole en un français qui malheureusement pour moi, mon épouse trouve très sexy. Je connais des irréductibles aussi, des anglos qui ont décidé de rester et de ne pas apprendre la langue de Molière. À moins d’une situation de force majeure, je les ignore. Point à la ligne. Ce sont eux qui se coupent du monde ambiant mais pas autant qu’un franco unilingue qui malheureusement se coupe de 40% de la planète.
    Ce n’est pas un hasard si nos jeunes trouvent ça cool d’insérer 3 ou 4 paroles anglaises dans chaque phrase. Ils sont plus ouverts sur le monde que nous pouvions l’être. Voulons-nous passer une loi pour interdire cette pratique. Faudrait-il censurer les conversations sur occupation double à chaque fois que ça se produit. Ramenons une fierté à parler le français et restons ouvert sur le monde.

  57. Moi je trouve ça con ceux qui prétendent que parce qu’on exige simplement le droit d’avoir le droit de vivre et de travailler en français, automatiquement, on est des nazis et on est fermé sur le monde. Sous prétexte de mondialisation, il faudrait tous abandonner notre langue natale et accepter de se faire imposer l’anglais comme langue d’usage?
    Eh bien, JAMAIS. JAMAIS je ne vais me sentir coupable d’avoir le droit de vivre en français chez moi. Et il n’y a pas un être humain sur Terre qui va m’obliger à vivre en anglais chez nous.
    D’ailleurs, l’anglais peut servir à communiquer entre gens de différentes nations mais entre collègues, c’est la langue nationale qui doit primer. Quiconque choisit de venir vivre ici doit apprendre le français.
    Mais il y a encore des anglos avec la tête plus grosse que le globe terrestre qui se croient nos supérieurs car ils sont anglophones et croient qu’on devrait tous se soumettre à eux. Dans le fond, ce sont eux qui sont fermés d’esprit, pas nous

  58. @Daniel:
    Mais alors, que faites-vous encore au Québec mon ami? Les anglophones sont tellement maltraités chez nous, en effet! Eh, ils peuvent vivre en anglais comme ils le veuillent sans problèmes, recevoir tout la documentation qu’ils ont besoin en anglais, tous les soins, écouter le cinéma dans leur langue, la moitié des postes de tv sont en anglais, près de 90% de la musique jouée en public est anglophone, les postes de radios francophones font jouer 70% de chansons anglophones, ils peuvent travailler dans leur langue.
    Vous avez raison. Les anglophones sont teeeeellement méprisés au Québec. Allons! Allons! Il faut leur en donner plus encore. Les francophones hors-Québec n’ont pas le millième de leurs droit, les écoles francophones sont rares, il leur est impossible d’être servi dans leur langue et n’oublions pas le fait que le français a été interdit pendant une centaine d’année. Et même aujourd’hui, l’enseignement du français se fait au compte-goute.
    Mais vous avez teeellement raison, malgré tout, ce sont nous les racistes qui méprisons autant les anglophones :/

  59. Si le français en est rendu à reculer vitesse grand V au Québec, c’est grâce à nous, à nous ceux qui supplient le monde entier de nous assimiler. Comment? Nous finançons la culture anglaise à même notre poche quand nos séries, nos radios, nos publicités financés à même notre poche nous font tourner des chansons anglaises comme si nos artistes étaient juste bons sous la douche.Et quand je vais au resto avec des amis, je passe pour une hystérique car je veux changer de place puisque le service est en anglais et c’est à moi de quitter les lieux, seule, parce que je veux être servie en français et que mes amis s’en foutent. Quand je magasine et qu’un client s’adresse dans une langue inconnue au vendeur, il s’adresse à lui, automatiquement, en anglais. Quand on applique pour une job bilingue et qu’on parle juste français on n’est pas convoqué en entrevue. Mais un unilingue anglais est engagé… et si ça brasse, à preuve la caisse de dépôt, il n’a qu’à dire qu’il va apprendre le français en quelque mois et nous on avale ça même si c’est impossible. Comment voulez-vous que le français survive dans un tel contexte et je ne parle pas des immigrants, comment voulez-vous qu’ils soient motivés à apprendre le français quand nous, en tant que Peuple, nous ne sommes même pas motivé à respecter notre propre langue ici. Et pendant ce temps, l’Office de la langue française fait de la «sensibilisation» pour l’affichage!!!

  60. Francophone Hors Québec, pas facile je vous le dit. Apprenez les deux langues mais soyez toujours fiers de vos origines. Je vis en suisse Allemande depuis 3 ans et j’ai apprise l’allemand…pas le choix ici tu dois parler une langue qui n’en est pas une officielle le suisse Allemand. Le canada est un peuple ouvert et soyez en fier. Faite de vos chicannes de langue un autre cheval de bataille. Par contre arrêtez de vous laisser marcher sur les pieds. Je suis Québecoise francophone, marié avec un québecois anglophone et nous sommes fiers de notre diversité et parlons les deux langues ce qui fait de nous des gens plus riches culturellement. Liberté d’expression vous êtes chanceux car ici c’est impossible.

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