Le pays le plus endetté au monde compte les habitants les plus heureux du globe. Surprenant, non?
C’est pourtant ce qui ressort d’une récente analyse de la Banque de Montréal (a.m. Charts).
D’abord, examinons notre situation.
Depuis une dizaine d’années, la situation financière des ménages canadiens s’est beaucoup détériorée. Les dernières données révisées de Statistique Canada ont fait bondir d’une dizaine de pour cent notre ratio d’endettement par rapport au revenu disponible.
Au 2e trimestre de 2012, ce taux se situait à 163,4 %. Donc, pour chaque tranche de 1000 $ de revenu nous avons contracté une dette de 1634 $. Ça semble effectivement énorme!
Selon l’économiste de la Banque de Montréal, Douglas Porter, au moins 6 pays de l’OCDE ont des ratios d’endettement plus élevés que nous.
Là où ça devient intéressant, c’est lorsqu’il constate que le pays le plus endetté au monde, c'est-à-dire le Danemark, est également celui où ses habitants sont les plus heureux.
En comparant la dette des ménages de 25 économies par rapport à leur taux de bonheur mesuré par le World Happiness Report 2012, on observe une relation clairement positive entre ces deux variables.
Bien qu’ils soient passablement endettés, les Canadiens se classent au 5e rang parmi les pays les plus « heureux » de la planète.
Est-ce à dire que consommer nous rend plus heureux? Ou peut-être est-ce simplement de l’inconscience…
Remarquez que ce taux d’endettement n’est sans doute pas aussi alarmant lorsqu’on compare la dette par rapport aux actifs des ménages. J’entends par là tout l’argent qui est placé dans des comptes de banque, des REER, des CELI, ainsi que des régimes de retraite sans oublier la valeur exempte d’hypothèque de nos résidences.
Selon l’économiste principal de Desjardins, Benoit Durocher, ce ratio d’endettement par rapport à la valeur nette des familles se situe aujourd’hui à 24 %, un niveau inférieur au sommet de 2009. Par contre, le crédit hypothécaire demeure toujours élevé en raison des faibles taux d’emprunt et d’un ralentissement immobilier qui n’est pas encore confirmé.
Bien que les ventes de maisons existantes aient ralenti, le marché de la construction neuve est non moins très rigoureux, explique M. Durocher. Et le contexte mondial incertain freine les ardeurs de la Banque du Canada quant à une éventuelle hausse des taux d’intérêt.
Consommer rend-il heureux?
En tkas, au Danemark, la population masculine est heureuse grâce aux danoises !
Les économistes sont incapables de prévoir à quelle heure le soleil se lève. Citron, les neurologues qui font de la recherche appliquée ne peuvent toujours pas cerner ou définir les concepts de bonheur et de douleur. Les économistes eux par contre l’ont découvert.
Comment définir le bonheur? J’aime bien cette définition. Le bonheur c’est de se retenir pendant 40 minutes dans un métro bondé qui se trouve en panne. Lorsque trop c’est trop, on n’en peut plus, on s’abandonne, on laisse la nature prendre le dessus. Tout le monde est témoin, tout le monde vous a vu, mais au moins ce qui vous reste c’est une belle sensation de vide et une certaine chaleur corporelle.
@Mme Stival
Peut-être, faudrait-il poser le problème autrement? Je ne crois pas que la majorité de la population soit complètement inconsciente, une bonne dose d’insouciance et une très forte dose d’inconscience, oui, alimentés par les niveaux record d’anti-dépressant ingurgités !
De toute façon, c’est un mode de pensée et de vie qui se défend aisément. On peut mourir demain matin en traversant la rue, Un caillou quelque part dans notre Voie Lactée qui joue au billard interstellaire change de trajectoire et règle notre sort commun assez vite. Ouais ! La population entière par son insouciance transpire d’une confiance aveugle en l’avenir, ou serait-ce qu’à l’avenir, il faudra faire confiance aux aveugles.
En fait, la seule chose que les économistes ont compris c’est le principe d’équilibre, mais dans la vraie vie, l’équilibre c’est ce qui est le plus difficile à atteindre.
Être endettés, avec un bon travail garantie, c’est pas très stressant, comme le texte spécifie, ca ne tient pas compte des actifs, si je liquide mes actifs et que je paye tout mes dettes et qu’il m’en reste a la fin, c’est pas trop stressant, mais si j’ai des dettes accumulé a cause de plusieurs consolidation, que je ne réussi pas à baisser le capital de mes carte de crédit et que je ne sais pas quand je vais perdre mon emploi, j’imagine que ca rends malheureux.
Le bohneur est relatif a tout, et à tous, les moeurs de chaque pays est différent, des chances de pouvoir travailler, d’avoir un systeme de santé gratuit (ou presque!), différent services ou programme du gouvernement pour les moins nantis, c’est beaucoup de choses qui contribue, mais par contre, ici on se plaint le ventre plein, suffit de voyager un peu pour voir que nous avons tout pour réussir et être heureux, mais beaucoup trop de gens imagine le verre a moitié vide plutot qu’a moitié plein.
Si consommer veut dire avoir toujours la dernière nouveauté sur la carte de crédit, quand l’autre nouveauté n’est pas fini de payer,ou encore pour se changer les idées les journées plus grise, non ca ne rends pas plus heureux selon moi.
Consommer pour améliorer sa qualité de vie, augmenter la qualité de nos biens, exemple changer des meubles de mélamine qui dure moins de 10 ans, pour des meubles en vrai bois, ca oui, car de toute facon, c’est investir dans du plus long terme et pour notre qualité de vie.
Autant de monde que de facon de définir ce bohneur.
Le déni peut donner l’impression que ça va bien quand ça ne va pas vraiment. Et pour ne pas perdre la face, les gens sont près à SE faire croire bien des choses… Mais c’est pas grave, ce sont nos enfants qui vont payer de toute faaçon…
Bonjour
J aimerais que vous publiez un article sur la proposition du consommateur.Comment ca fonctionne avant de faire une faillite que doit on regarder d abord. llise murray.