De nos jours, on peut magasiner en pyjama, dans le confort de son foyer. Quelques clics de souris suffisent pour garnir sa garde-robe et son garde-manger.
D’ailleurs, plus d’un adulte québécois sur trois a fait des achats sur Internet en décembre dernier, un nouveau sommet selon le CEFRIO.
Cette révolution de l’information a vu naître un nouveau type d’économie, celle du partage. Il est effectivement de plus en plus simple et surtout, moins coûteux, de louer des objets ou d’offrir ses services d’égal à égal, c’est-à-dire sans transiger avec une entreprise ou sans passer par une série d’intermédiaires.
Bienvenue dans le monde de l’économie partagée (sharing economy)!
Plusieurs d’entre nous connaissent des sites comme Ebay et Kijiji. II y en a de plus en plus. Je pense à Trocmaison qui permet des échanges de maisons, d’appartements ou encore, le site de location d’hébergements très populaire aux États-Unis : Airbnb.
Réduire les coûts de transaction
Certains pourraient arguer que ces transactions ne sont pas bien différentes que de gérer un gîte touristique, de signer un contrat de vacances à temps partagé (time sharing) ou de participer à un réseau de covoiturage.
Pourtant, les technologies de l’information permettent beaucoup plus que ça, explique le magazine The Economist dans son édition du 9 mars. Elles nous permettent de réduire les coûts de transaction en nous donnant accès aisément à une foule de produits grâce à la location et au partage.
Rentabiliser nos maisons
Ainsi, nos maisons et leur contenu se sont transformés en services accessibles à tous en échange d’un frais. Louer une planche à neige, faire promener son chien, trouver un espace de stationnement, échanger sa tondeuse, trouver un locataire. Les possibilités sont infinies.
Bien sûr, personne n’est à l’abri d’une fraude, d’une déception. Mais les réseaux sociaux permettent de contourner ce problème. On vérifie si cette personne ou ce site est fiable. Les commentaires de nos amis et connaissances peuvent nous éclairer. La confiance se bâtit peu à peu. Certains sites offrent aussi des garanties.
Consommation collaborative
Selon The Economist, cette nouvelle économie basée sur une « consommation collaborative » permet de rentabiliser des objets sous-utilisés. Une personne qui loue sa voiture la fin de semaine à une autre qui ne l’utilise que ces jours-là permet aux deux individus de gagner au change. Et ça évite, en prime, qu’une nouvelle voiture s’ajoute au parc automobile existant.
Mais comme dans n’importe quelle transaction, nul n’est censé ignorer la loi. On ne peut utiliser un logement à des fins commerciales sans avoir de permis ou sans le déclarer… Mieux vaut bien se renseigner.
Croyez-vous au pouvoir de l’économie partagée, en faites-vous partie?
Par contre, je ne suis pas certain que ce soit payant une sous location de maison, si vous compter les assurances, les bris possible,et si vous déclarer officiel, vous aurez un impot a payer sur les revenus.
Meme chose pour une sous location d’auto, si vous n’êtes pas le propriétaire, si vous avez un créancier, et pas certain que votre compagnie d’assurance sera content de savoir que vous augmenter le risque. Ne pas oublier que pour plusieurs personne qui loue des véhicules, ne font pas toujours très attention a la mécanique, si ils passe a un photo radar, le pont de la 25, sort au USA s’en aviser l’assurance etc…
Mieux vaut y penser deux fois pour une maison/condo et pour les autos.
Pas sûr. Reste à vérifier. Mais je pense que le fisc ferme les yeux aux B&B sous la barre de 25 000 de revenus. Mettons que si vous arrivez à payer une partie de votre facture foncière c’est déjà ça de gagner.
Si vous vous appelez SOFITEL et que votre chambre la moins dispendieuse commence à 300 la nuit. Vous devez payer la taxe foncière (2% de la valeur), la taxe d’affaire (Extra 3% de la valeur) et qu’un projet de condo voisin contient des propriétaires qui louent des chambres sur AirBnB à 135.00 la nuit. AYOYE !
Pour les autos. Plusieurs arrangements sont possibles avec des gens proches. Je pense à des copropriétaires dans des duplex, triplex ou multiplex, ou la COOP est propriétaire du véhicule .
La désintermédiation. Ce n’est qu’un début. Tout y passera.
Il y a des frais de base pour la location, et doit être inscrit au registre, donc l’impot pas très loin.
Pour les autos, oui si c’est une coop, il y a d`jà communauto qui existe aussi.
Mais juste demander a votre assureur les frais pour ca, ca devient commercial.