À quelques heures du congé de Pâques, Nicolas Marceau a fait sa mise à jour économique. Les nouvelles semblent bonnes.
On entend toujours respecter l’atteinte de l’équilibre budgétaire en 2013-2014. Mais à quel prix, me direz-vous?
L’économie ralentit et les revenus fiscaux, comme la TVQ, ont diminué. On s’attend donc à un manque à gagner de l’ordre de 550 millions de dollars l’an prochain.
Pour l’instant, on s’en sort grâce au service de la dette qui a diminué en raison de plus faibles taux d’intérêt. Le PQ peut aussi remercier Ottawa (!) de lui avoir envoyé plus de sous que prévu avec la péréquation. Malgré tout, il faudra piger dans les provisions.
Combler le trou
Avant son élection, le PQ a fait beaucoup de promesses. Maintenant, il patine à reculons. Équilibre budgétaire oblige!
En abolissant la hausse des frais de scolarité et la contribution santé des libéraux, le PQ a créé un trou budgétaire qu’il doit combler coûte que coûte.
Ainsi, la taxe santé libérale s’est transformée en contribution santé progressive. On a annulé les hausses de prix de l’électricité du « bloc patrimonial », mais le gel a été abandonné. On a taxé les cigarettes, la bière et le vin. On a reporté des projets d’infrastructures trop coûteux jusqu’ici.
On pellette donc vers l’avant beaucoup de dépenses. Et je passe sous silence toutes les manipulations comptables que fait notre gouvernement pour arriver à cet équilibre. Je vous invite à lire le texte de Francis Vailles de La Presse pour en savoir plus à ce sujet.
Rembourser la dette
Cette recherche de l’équilibre à tout prix est directement liée à notre taux d’endettement. Malgré des taux historiquement bas, il nous en coûte près de 9 milliards par an pour la rembourser!
Cette dette s’est accumulée en raison de nos déficits, mais il faut aussi pointer du doigt les coûts exhorbitants de nos nombreux programmes sociaux. Je pense à la SAAQ, l’assurance parentale, le programme des garderies. Sans oublier les rentes à vie de la fonction publique qui ont créé un passif de dizaines de milliards dollars.
Un jour, il faudra se poser de sérieuses questions au lieu de couper n’importe où et n’importe comment. Je pense au "saupoudrage" de coupes comme on a vu récemment dans l’aide sociale et les garderies.
Finalement, je me suis trompée. Les nouvelles ne sont peut-être pas aussi bonnes qu’elles le semblent… Reste à voir si à court terme la croissance américaine et mondiale pourra nous tirer d’affaire.
Mme Stival, je vois que vous avez travaillé pour une banque, je ne vous cache rien en affirmant qu’une banque cache beaucoup. La plupart des profits d’une banque s’effectue dans des opérations hors bilan. La majorité des transactions financières se font hors bourse. Sans parler de la myriade de filiales bancaires dans les paradis fiscaux. Consulter n’importe quel rapport annuel de n’importe quelle banque. Pourquoi se surprendre, si les mêmes gens qui sont issus des mêmes universités et qui sont membres des mêmes corporations professionnelles appliquent les mêmes principes dans la comptabilité nationale.
Il faudrait effectivement que chaque agent économique fasse sa part. Mais pour l’instant ce sont seulement les ménages du secteur privé qui écopent.
Tout se déroule comme prévu Mme Stival. Les américains ont débuté avec leur ménage. Ensuite les européens, ensuite l’Asie, les BRICs et les pays ressources (Australie et nous). Chaque rotation a le potentiel de nous faire basculer dans une dépression, par contre, si à l’origine, tout ce beau monde avait fait son ménage en même temps, on aurait eu pour sûr une dépression.
Plus rien ne me surprend Mme Stival. Il n’y pas si longtemps je vous disais que nos gouvernements iraient jusqu’à la confiscation pure et simple des REER. Ce qui s’est produit à Chypre n’était pas un hasard. Bruxelles à procéder à un essai évident sous le couvert d’une économie soi-disant CASINO et un système bancaire infesté d’argent illicite. Quelle farce. Les dépôts bancaires au Luxembourg sont vingt fois plus gros. Doit-on croire que tout cet argent est légitime ?
Ottawa n’hésitera pas un seul instant de faire la même chose qu’à Chypre si jamais l’holocauste financier se produisait. D’ailleurs, les conservateurs l’ont écrit noir sur blanc à la page 145 (anglais) du document plan d’action économique du canada dévoilé le 20 mars.
Les gouvernements sont élues pour 4 ans, donc vision très court terme, exemple c’est très payant d’annoncer des nouvelles routes, nouvelle hopital, ca créer de l’emploi, mais tout ca au détriment des actifs qui se déteriore, pendant que nous construison une route neuve, 2 autres sont à rénover au complet. On a même pas les moyens d’entretenir nos écoles.
Je ne vois pas aucun gouvernement qui sera capable de se faire élire au Québec en proposant des coupures dans les fonds pensions, dans les programmes sociaux, nous sommes hypocrite, nous le voulons mais nous ne voteront pas pour eux.
Quand je dit coupure c’est pas 19 millions à l’aide social, ou 3% des budgets des ministères, 78% des frais d’une école c’est les salaires, c’est pas sur le 22% restant qui faut couper.
Une entreprise de n’importe quelle grosseur va couper après 6 mois ou 1 an de déficit, ici ca fait 30 ans et on continue a pelleter en avant.
Dès que nous avons un surplus budgétaire on gaspille l’argent immédiatement dans des nouveau programmes, nouvelle route, nouvelle école etc… Les syndicats demande plus, plus de convention, mais quand on est en deficit, les hypothèque, convention, programme sociaux sont maintenu.
La majorité des payeurs de taxes ne comprenne pas que équilibre budgétaire, c’est de payer le solde minimum du sur vos carte de crédit et payer seulement les intéret de votre hypothèque, autrement dit on s’endette encore plus, c’est des surplus budgétaire que ca prends pour au moins 8 à 10 ans, Paul Martin l’a fait dansles années 90, sur le dos de plusieurs personne, c’est vrai, mais il a baissé la dette de plus de 100 milliards et il a économisé plus de 5 milliards juste en intérêt a chaque année, les conservateur ont quand à eux retourner au niveau de 1990, en moins de 5 ans.