Le réseau social professionnel LinkedIn a fait son entrée en bourse le 19 mai dernier. Une entrée qualifiée par les médias de spectaculaire, éclatante, triomphale, fracassante et j’en passe…
Une introduction en bourse signifie qu’une entreprise recueille des fonds en vendant des titres à un grand nombre d’investisseurs, notamment pour financer sa croissance et de nouveaux investissements.
L’engouement des investisseurs pour les réseaux sociaux est tel présentement que plusieurs se demandent si une nouvelle bulle Internet n’est pas en train de naître.
Précisons d’abord que LinkedIn regroupe près de 100 millions de membres dans le monde. Il est le premier réseau social à entrer en Bourse. Fondé en 2003, le site web permet aux internautes de décrire leur emploi présent et ceux passés en plus de se constituer un réseau informel grâce à leurs relations professionnelles et amicales. L’objectif étant bien souvent de se faire repérer par un chasseur de têtes.
Le prix de l’action a plus que doublé pendant sa première journée d’introduction sur les marchés publics (de 45 $ à plus de 90 $ en fermeture la même semaine). Capitalisation boursière de l’entreprise : un peu plus de 8 milliards de dollars. Combien l’entreprise a-t-elle fait de profits l’an dernier? Un maigre 15 millions pour des revenus de 243 millions. La majeure partie de ces revenus provient de la vente de services de recrutement en ligne. Et l’an prochain, on prévoit déjà faire des pertes.
Pourquoi cet engouement?
Pourquoi alors un tel engouement? D’abord, très peu d’actions étaient soumises aux acheteurs. L’offre était donc bien inférieure à la demande. Mais encore? Bien sûr, on spécule sur le potentiel des réseaux sociaux. Les perspectives de croissance sont importantes et les profits potentiels aussi. Mais pour l’instant, vous conviendrez que c’est presque du vent… On attend d’autres sources de revenus et ça, ce n’est pas si évident.
Lorsque l’action de Google a été lancée en 2004 au prix de 100 $ plusieurs ont clamé que c’était trop cher. Aujourd’hui, l’action se négocie à plus de 500 $. Mais Google c’est plus qu’un moteur de recherche. C’est aussi un service de messagerie (gmail), un navigateur web (Google Chrome), un système d’exploitation pour les mobiles (Android), Blogger, etc. Le trafic en ligne ne ment pas. Et tout ça se monnaye, bien sûr (revenus liés à l’analyse web, à la publicité en ligne…).
Il est encore trop tôt pour parler de bulle technologique, mais ça se bouscule au portillon. Et la concurrence est de plus en plus grande. Pour se démarquer, les entreprises doivent démontrer leur capacité d’innovation. Après Google et LinkedIn, on attend toujours l’entrée en bourse de Facebook, Groupon, Twitter et plusieurs autres joueurs.
Les technos: pas pour tous?
Il est parfois bon de se rappeler que ces introductions en bourse sont souvent réservées aux gros investisseurs institutionnels. Le petit investisseur est souvent à la traîne. Malheureusement, il est souvent celui qui achète du spéculateur qui décide de prendre son profit rapidement.
Avant d’investir, mieux vaut faire ses devoirs et se poser quelques questions. Quelle est la vraie valeur de ces sociétés et leur réel potentiel? On ne doit pas se faire trop d’illusions et acheter par ce que c’est la saveur du mois. Dans cette industrie, la spéculation est grande et le risque de perdre une bonne partie de sa mise aussi. Bien sûr, comme à la loterie, on peut aussi empocher le magot, mais le jeu en vaut-il la chandelle?
Qu’en pensez-vous?
——–Mais pour l’instant, vous conviendrez que c’est presque du vent… ————
Quand tu es riche et que le fric sort par tes oreilles, alors, tu peux te permettre un
pareil risque. Ça ne veux pas nécessairement dire que tu le veux. Autant investir sur
l’entreprise de Billy Graham. C’est plus sûr ! Praise the Lord…
La mainmise sur l’Internet est déjà commensée. Les films comme les classiques du cinéma et qui sont du domaine publique en d’autres termes sur lesquels il n’y a plus de droits sont déjà interrompu à tous les 10 à 15 minutes par des publicités qui durent au minimum 30 sec.
Des publicités vous sautent en pleine face sans votre accord pour des produits la plupart du temps sans intérêts mais qui ont besoins de se faire connaître par ce moyen.
Les plus grandes fortunes du pays et des USA et du monde et qui contrôle le marché du cellulaire, de la télé sur cable où par satellite et de l’Internet ont l’oeil sur nous. Ce qui veut dire qu’il faudra s’armer de patience pour endurer comme à la télé un paquet de spots publicitaires dont la fréquence augmentera avec le temps.
Quel place prendra Internet dans le futur? Vous verrez vous serez facturé bientôt pour des minutes excédentaires, ceux qui naviguent sur Internet librement plusieurs heures par jours ne pourrons plus le faire sans minuter leur temps d’utilisation. Tous nous serons facturés au bon vouloir de l’industrie.
Il s’agit de dizaines milliards de $$$ par mois à la grandeur des pays (grands) utilisateurs.
Bonne chance Vidéotron.
Espérons qu’il y aura encore des Wikileaks pour nous renir au courant des vraies affaires.
@Charles Auguste | 24 mai 2011 22:02:27
Il reste très très peu de bonnes émission télé.
Si l’internet devient aussi pourri que l’actuelle télévision, je m’amuserai à
programmer en 4e génération ou peut-être même en 3e de nouveau et laisserai
tomber l’internet…. disons à 90%.
J’ai donné au bazar, tout près de chez moi, mes deux télévisions de type analogique
qui, de toute façon, serait remplacée bientôt par l’appareillage numérique.
Les émissions télévisées ont perdu, à travers les quelques décennies de son
existence, leurs qualités exceptionnelles des années 60.
Pour l’instant, sur le net, les utilités telles que les dictionnaires, informations techniques ….etc sont des outils devenus presqu’essentiels.
Alors, tant que je ne me sentirai pas abusé par le système internet, j’y aurai recours avec plaisir. Dans le cas contraire, je couperai ce service aussi.
Facebook, Google… Il y aura beaucoup d’opportunité de profit pour celui qui répandra son monopole de l’internet… mais çà sera pas linkedin qui n’a pas de compétence clé: çà va foirer comme Word, la vache à Bill, se fait ramasser par Open office…
J’aimerais bien que facebook aille une page dossier médicale, curriculum vitae… et des catégories d’amis ‘santé’ pharmacien, médecin… auquel on donne accès à la page médicale, etc…
Ta pire bulle qui va péter, c’est surtout de croire aux fonctionnaires dans le développement technologique… on vient de voir Baxter quitter Sherbrooke et Innovatech japper… Nous on reste à supporter le fonctionnaire qui jappe, un idiot content qui convoite ta femme.
« Mais pour l’instant, vous conviendrez que c’est presque du vent… »
C’est basé sur quoi cette affirmation? Vous ne parlez pas du tout des revenus de LinkedIn dans votre article, vous avez une idée au moins de leur modèle d’affaire?
Article baclé trop vite selon moi.
Pour ceux qui voudraient vraiment comprendre la macro-économique derrière les valuations technologiques, je vous suggère la lecture du billet (en anglais) « Bubbles and Golden Ages » à http://soentrepreneurial.com/2011/05/24/bubbles-and-golden-ages/
@Sylvain Carle:
Elle dit très bien: Un maigre profit de 15 millions pour des revenus de 243 millions, et une capitalisation de $8 milliards / 100 millions de membres…
Donc quand tu dis qu’elle parle pas des revenus… c’est toi qui a baclé ta lecture…
Moi je suis d’accord avec elle que $80 / membre avec ce genre de profit sur vente… c’est du vent…
@Sylvain Carle
Internet et les médias sociaux sont là pour rester. Personne ne peut le nier. Mais dans le cas précis de LinkedIn, la décision financière d’acheter des actions à 90$ alors que l’entreprise ne dégage que 15 millions de profits pour un revenu de 243 millions (mentionné dans mon billet) est discutable.
Une bulle financière naît de l’irrationalité des investisseurs ou de leur méconnaissance de ce qu’ils achètent. Ceux qui en profitent sont souvent des spéculateurs et les petits investisseurs en paient parfois le prix. Ce billet ne s’adresse pas aux spécialistes ou aux analystes du milieu des nouvelles technologies (comme vous semblez l’être), mais au grand public. Merci.
@Maurice Lalancette
Vous avez raison la télé est devenue enuyante, Internet offre de plus grandes possibilités pour des gens qui recherche des sites intéressants, comme par exemple si l’histoire vous intéresse que ce soit celle de la Nouvelle-Orléan, de la Russie, de la France vous serez bien servi.
Si vous cherchez des sites intéressants sur l’architecture comme par exemple sur l’histoire des grandes cathédrales d’Europe qui en fait est l’histoire du Moyen Âge et de la Renaissance vous serez bien sevi par des sites très bien documentés.
Ce que je craint à long terme c’est la banalisation et la disparition ou le contrôle d’Internet en fonction d’une minorité qui ont beaucoup de pouvoir. Je me demande combien d’années de grâce il reste car quand je regade la télé et je vois la médiocrité et l’omerta concernant bien des sujets.
Un jour bientôt vous serez facturés pour le nombre de minutes excédentaires.
Par exemple je suis tombé par hasard sur la conspiration qui a menée à l’assasinat de John F. Kennedy en 1963, le complot à été résolut en 1992-94, il y a un livre très crédible et très documenté sur ce sujet, il y a même une entrevue de l’assasin de Kennedy un nommé Files qui implique la mafia de Chicago. C’est intéressant parce que ça permet de comprendre bien des choses qui se trament sur cette planète.
Vous vous êtes vous demander ce qui a motivé la guerre en Irak. Des milliards de $$ gaspillés pour peu de résultats pour le peuple Américain et des milliers de soldats morts ou qui vivent maintenant avec des traumatismes psychologique comme si la guerre était un jeu?
Le pétrole? Non les Américains ne tirent pas plus de pétrole aujourd’hui qu’avant la guerre.
Même chose pour l’assasinat de A. Lincoln et la création de la FED qualifiée par un Représentant (Congressman) comme l’institution la plus corrompue de la planète et c’est cette institution qui gouverne dans les faits les USA. Ce n’est pas dans le N-Y Times qu’on va apprendre ça.
C’est intéressant parce que sur le net il y a le meilleur comme le pire.
L’Information comme la désinformation s’y retrouve. Il faut du discernement.
Tient j’ai vu une entrevue où le président de la FED Ben Barnake répondait à des questions serrées du Gouverneur indépendant du Vermont, le Gouverneur lui a demandé quelle étaient les 30 Banques sauvée de la faillite par la FED après la crise de 2008, Barnanque n’a jamais voulu donner de nom ni des instituitions ni des Banquiers.
En d’autres termes des milliards de $$$ versés à partir des taxes des Américains sans rendre de compte.
Huffington Post vient d’être vendu je pense qu’ils ont 60 employés et l’entreprise dégage des profits. Est-ce une bulle ou plutôt une entreprise qui a un bel avenir? Moi je pense que ce qu’il ont compris c’est la diversité et la qualitié (et la vitesse d’information) de la présentation qui compte, il est possible d’aller chercher une clientèle fidèle.
Le net c’est aussi des sites dégradants pour l’humanité et accessibles sans frais pour des individus de tout âge, y compris des jeunes de moins de 15 ans. Ça je trouve ça dangereux.
Dommage que nul part dans le monde on ne mette pas fin à tous ces sites qui entrainent l’humanité vers le fonds.
@Charles Auguste | 26 mai 2011 22:36:48
En résumé : Les travers de l’humanité, mais plus précisément les travers de certains
humains, je les ai de travers dans « le poste arrière ». J’aime bien les jeux de mots…:D