Le retour à l’équilibre budgétaire d’ici 2013-2014 exige encore d’autres sacrifices des ménages québécois. Aux hausses de taxes et de tarifs annoncées l’an dernier, se greffent cette année un vrai dégel des frais de scolarité universitaires et le renflouement de notre Régime des rentes du Québec.
Sachant que la dette du Québec est la plus élevée au Canada (53,8 % du PIB) et que nos déficits s’accumulent, il semble justifié et nécessaire de nous imposer une discipline budgétaire. Ce qui l’est beaucoup moins, c’est l’incapacité du gouvernement à respecter les promesses faites l’an dernier. Malgré une croissance économique plus forte, on a été incapable de réduire comme prévu le taux de croissance des dépenses (3,7 % au lieu du 2,8 % prévu).
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