On l’appelle la « baleine de Londres » en raison de la grosseur de ses transactions financières. D’autres l’ont surnommé « Voldemort », l’ennemi juré d’Harry Potter. Sa vraie identité : Bruno Iksil.
L’opérateur de marché ou « trader » français est soupçonné d’avoir fait subir plus de 2 milliards de dollars de pertes à JP Morgan Chase.
Pour la première banque américaine, ce n’est pas la perte elle-même qui fait mal, mais bien la manière dont elle est survenue. Il est ici question d’une stratégie de couverture qui n’a pas fonctionné.
Si on perd des milliards en affirmant vouloir protéger des actifs, imaginez ce que ça aurait pu être s’il s’agissait de spéculer pour le compte de la banque? C’est à se demander si on ne se cache pas derrière ces stratégies de couverture pour agir plus librement…