L’argent ne fait pas le bonheur. C’est ce que l’économiste Richard Easterlin avait découvert il y a une quarantaine d’années.
Les plus récentes recherches semblent démontrer que si le confort matériel rend plus heureux, à un certain niveau de revenus la relation tient moins la route.
Deux chercheurs de l’Université du Michigan remettent en cause cette idée. Selon Betsey Stevenson et Justin Wolfers, qu’on soit très pauvre ou très riche, on en veut toujours plus.
Le pays le plus endetté au monde compte les habitants les plus heureux du globe. Surprenant, non?
C’est pourtant ce qui ressort d’une récente analyse de la Banque de Montréal (a.m. Charts).
D’abord, examinons notre situation.
L’argent n’achète pas le bonheur sauf que… on est nombreux à s’acheter des billets de loterie chaque semaine en espérant être l’heureux chanceux qui ne rentrera pas au travail le lendemain.
La question se pose : combien d’argent faut-il pour être heureux? Ça dépend, bien sûr. La réponse sera différente selon ses besoins, le pays et le niveau de vie désiré.
Les recherches confirment sans surprise qu’il existe un lien entre nos revenus et le bonheur. Les gens qui vivent confortablement sont donc plus heureux que ceux dans la pauvreté.
Les professeurs, Elizabeth Dunn de l’Université de la Colombie-Britannique et Michael Norton de Harvard, ont poussé un peu plus loin le raisonnement. Ils se sont demandé si cette relation tient moins la route à un certain niveau de revenus. Il semble que oui. Quel est ce chiffre magique?
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