La rentrée scolaire annonce également le retour au bercail de nos chers députés et ministres. J’avoue que l’adoption prochaine d’une Charte des valeurs québécoises me laisse perplexe.
Sans vouloir en ajouter une couche, je ne peux croire que le PQ provoquera délibérément une crise identitaire cet automne.
Après Bouchard-Taylor, on n’avait pas besoin de ça. Et notre économie, encore moins!
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Le 4 septembre, nous avons élu notre première femme à la tête du Québec.
Jean Charest avait convoqué les Québécois aux urnes avant la reprise des audiences de la commission Charbonneau. On craignait les scandales avec raison. Les libéraux peuvent se compter chanceux d'avoir « remporté » l’opposition officielle.
Pauline Marois dirige maintenant un gouvernement minoritaire. On espère que ses qualités de rassembleuse seront suffisantes pour faire avancer certains dossiers. Ça reste à voir.
En attendant, c’est une autre femme, très compétente, qui dirige la commission d’enquête sur l’industrie de la construction. Les travaux de la commission Charbonneau et sa présidente ont créé l’événement en 2012.
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C’est peu après l’élection de Jean Charest en 2003 que le groupe Loco Locass a composé la chanson « Libérez-nous des libéraux ». Neuf ans plus tard, et tous les scandales que l’on connaît, on semblait bien parti pour que ça se produise.
Le Québec a choisi d’élire pour la première fois de son histoire une femme. Aussi réjouissante que puisse être cette nouvelle, elle a rapidement été éclipsée par la solide deuxième place des libéraux. La nouvelle opposition officielle de ce gouvernement minoritaire.