On connaît tous des travailleurs pris quelques heures par jour dans la circulation. Peut-être est-ce votre cas? C’est le prix à payer pour accéder à la propriété, soupirent plusieurs de ces ménages, souvent de jeunes familles.
Pour certains, le transport devient si problématique que lorsque leur situation financière se porte mieux, ils vont s’endetter à nouveau afin de se rapprocher de leur lieu de travail, près la ville.
Dans certains domaines d’emploi, le télétravail (à la maison ou à distance) est une solution qui permet de conserver une certaine qualité de vie. Au Québec, l’idée fait son petit bonhomme de chemin. Mais les entreprises sont encore trop souvent réticentes. On doit réorganiser les façons de faire, la manière de communiquer. On craint de ne pas pouvoir surveiller l’assiduité de son employé, par exemple. La sécurité informatique est également une préoccupation importante.
Se peut-il que le jeu en vaille tout de même la chandelle? Que les avantages soient plus nombreux tant pour l’employeur que pour l’employé? Les jeunes dans la vingtaine veulent nous en convaincre, on dirait. Et s’ils avaient raison?
Le site canadien de recherche d’emploi et de recrutement en ligne Workopolis citait récemment une étude mondiale menée auprès d’un peu moins de 3000 étudiants et jeunes professionnels âgés de 18 à 29 ans. Selon cette enquête, sept étudiants sur dix estiment qu’une présence régulière au bureau est inutile.
Travailler à la maison et profiter d’un horaire flexible ne seraient pas un privilège, selon 60 % des étudiants interrogés, mais bien un droit. Plus de 40 % de ces étudiants universitaires et jeunes professionnels affirment qu’ils refuseraient un emploi à salaire plus élevé pour pouvoir travailler de la maison et profiter d’un horaire plus flexible.
L’exemple de Best Buy
Depuis quelques années, certaines entreprises ont instauré la pratique du ROWE (Results-Only Work Environment), traduction libre : peu importe où vous travaillez, seuls les résultats comptent. Selon ce principe, l’entreprise Best Buy permet le télétravail chez ses employés corporatifs, explique Nicole Wray de Workopolis.
Le site de l’entreprise explique qu’elle fait confiance à chacun de ses employés dans la gestion de leur temps. Les employés sont donc récompensés en fonction de leurs résultats et les gestionnaires se concentrent plutôt sur ce qui importe : les profits de l’entreprise. Le télétravail signifie aussi plus de productivité, moins de roulement de personnel et une plus grande fidélité de ses employés envers l’entreprise, souligne Best Buy.
Au Canada
Selon les dernières données disponibles sur le travail à domicile, seuls 11,2 % des Canadiens effectuaient du travail à domicile en 2008. C’est seulement 1 % de plus qu’en 2000, constate l’étude de Statistique Canada. Chez les diplômés universitaires, c’est tout de même plus de 20 %.
Bien sûr, travailler de chez soi ce n’est pas possible pour tous. Je pense à ceux qui oeuvrent dans le commerce de détail et la vente. Mais les entreprises qui peuvent se le permettre devraient le proposer à leurs employés. La possibilité de travailler 2 jours par semaine de son domicile repoussera la tentation de certains de déménager ou de carrément quitter son emploi. C’est sans compter la conciliation travail-famille qui s’en trouvera facilitée, et le budget essence allégé…
Aimeriez-vous travailler de la maison quelques jours par semaine?
Autre billet :
Congestion routière : ça coûte cher!
Ça serait merveilleux de récupérer pour soi-même 2 heures de traffic par jour
C’est clair que un emploi à la maison, a temps plein ou même partiel je le refuserais pas même si j’ai un très bon travail non loin de la maison, il y a plusieurs années j’en ai refusée un par ce qu’il était qu’a temps partiel et je le regrette encore aujourd’hui.
C’est certainement une offre que je ne refuserais pas, même avec une diminution de salaire!
mon avis ca serais plus economique pour l employeur p.c.q. moins d espace de bureau a louer moins de gerance direct face au personnel pour l employe ce serais relativement plus calme moins de conflit et de jalousie entre le personnel moins de depense pour l accoutrement et surtout plus ecologique pour l environnement.
Ca fait combien de temps déjà qu’on nous parle du travail à la maison…Sur la côte Ouest, soit à Vancouver, la grande majorité des édifices construits depuis la fin des années ’80 incluaient tous une pièce bureau-travail dans les futurs condos parce qu’on se faisait dire que la grande majorité des gens travailleraient à la maison d’ici les années 2000. Aujourd’hui 2012. Il y en a certes plus qu’avant, mais cela demeure une faible minorité…
Il faut ëtre une personne bien disciplinée, responsable et bien prganisée pour travailler chez soi sans supervision. Ce n’est pas donné à tous et toutes… De plus, cela ne peut s’appliquer que dans certains secteurs de la main d’oeuvre. Je connais des gens qui depuis des années, travaillent à la maison. Ils et elles ont considérablement engraissé et ne sont plus très en forme, lol.
je serais bien d’accord de faire quelle heure a la maison du travail par internet, si il y des endroit je ne dira pas non,
C EST UNE MERVEILLE,CELA DEMANDE DE LA DISCIPLINE MAIS MOI J AI CONNU CELA ET A TOUT LES JOURS JE DISAIS MERCI MON DIEU ET QUELLE CHANCE QUE J AVAIS, J AI FAIS CELA PENDANT QUATRE ANS ECONOMIES DE TEMPS , D ARGENT METTRE DE L ENERGIE A LA BONNE PLACE
CELA FAIT PLUS DE 10 ANS QUE JE TRAVAILLE A PARTIR DE MON DOMICILE; JE DOIS AFFIRMER QUE JE NE SERAIS PLUS CAPABLE DE TRAVAILLER AUTREMENT.
LA CLE EST LA SUIVANTE, IL FAUT ORGANISER SON TEMPS DE FACON A ACCOMPLIR CORRECTEMENT TOUT SON TRAVAIL . SEULES LES PERSONNES AUTONOMES ET DISCIPLINEES PEUVENT LE FAIRE. RAYMOND BROUSSEAU
Je ne parlerai pas des travailleurs autonomes. Ce que je retiens de votre missive Madame Stival ce sont deux choses. Primo, les jeunes considèrent que c’est un droit. Non mais vraiment ! Sans commentaires !
Ensuite, que les entreprises sont incapables d’exercer un contrôle quotidien sur les activités des télétravailleurs. En fait, le seul moyen pour eux d’évaluer la productivité d’un employé à la maison est de constater le produit fini. Il est extrêmement difficile en partant de calculer la productivité du secteur tertiaire non marchand. Les secteurs tertiaires offrent un produit non tangible et difficilement comparable.
Cela signifie-t-il que les entreprises seraient prêtes à faire le saut si par exemple, un télétravailleur était payé à la pièce. Je m’explique. Un traducteur légal pourrait être payé au mot. Un agent de service à la clientèle pourrait être payé au nombre d’appels qu’il traite.
Je suis présentement à la recherche d’emploi. Du temps que je travaillais, lorsqu’il était question d’offrir un effort intellectuel qui demandait beaucoup de concentration, j’optais pour le télétravail. Dans une telle situation, il est clair que l’on peut accomplir une tâche beaucoup plus rapidement. Mon ancien employeur, bien qu’avant-gardiste, ne pouvait pas en tout état de cause, valider une politique de télétravail. Dans le meilleur des cas, ce n’était qu’une solution d’appoint.
Faut-il envisager des technologies de traquage et de surveillance? Genre, impossible de travailler de chez-soi plus de 10 heures par semaine, à moins d’être constamment suivi par une caméra devant son ordi, un logiciel qui calcule le temps mort d’ordi, un bracelet au poignet qui vous suit à la trace et évalue vos mouvements…
Je suis assurément pour. Surtout pour le travail de secrétariat : rédaction, correction d’épreuves; je fais du 35 h à l’extérieur, mais une grande partie de ce travail pourrait être fait à distance. Avis aux intéressés…